Le QIF Festival du 17 au 19 octobre à Saint-Céré

Questions d’identités est un festival de cinéma dédié à l’exploration des multiples facettes de nos identités, qui se déroule à Saint-Céré dans le Lot (46) et dans les villages alentours. Il est porté par l’association « Le lieu commun ».

À travers le cinéma, l’art et la rencontre, le festival propose d’interroger, de célébrer et parfois de bousculer les représentations qui façonnent nos vies.

L’identité, qu’elle soit liée aux origines géographiques, aux cultures, aux parcours de migration, aux genres, aux orientations ou aux expériences individuelles, est au cœur des débats contemporains. QIF choisit de donner la parole aux artistes, aux réalisateurs et au public pour créer un espace de dialogue vivant, ouvert et inclusif.

Pendant plusieurs jours, la programmation réunit films de fiction et documentaires venus d’horizons multiples, offrant des regards singuliers sur la diversité des histoires humaines. Chaque projection est accompagnée d’échanges avec des cinéastes, chercheurs, militants ou témoins, afin d’approfondir la réflexion et d’encourager la rencontre entre disciplines et expériences.

D’autres formes artistiques y sont présentes: expositions visuelles et photographiques, concerts mêlant traditions et créations contemporaines, mais aussi performances et ateliers participatifs. Au cœur de l’événement, le village du festival constitue un lieu convivial où se croisent publics et intervenants, avec des stands associatifs, des espaces de restauration et des animations culturelles.

En réunissant images, musiques, débats et partages, QIF ambitionne de montrer que l’identité n’est jamais figée : elle se construit, se revendique, s’invente et se transmet. Le festival invite ainsi chacun à se reconnaître, à se questionner et à s’ouvrir à l’altérité, dans une atmosphère festive et bienveillante.

QIF n’est pas seulement un festival de films : c’est une célébration collective de la pluralité humaine.

Toute la programmation en détail à retrouver sur le site du QIF ICI

Conserver Windows 10 ou passer sous Windows 11 (suite)

Sous la pression de nombreux organismes tant institutionnels (comme la Commission Européenne) que non gouvernementaux, Microsoft a accepté de prolonger le support de Windows 10 pour une année supplémentaire, soit jusqu’au 14 octobre 2026.

Cela laisse donc du temps pour voir venir, d’autant que la sortie de Windows 12 est toujours prévue pour cette même année 2026.

Comment faire pour activer la prolongation du support ?

Une rapide recherche sur Internet vous donnera la solution, notamment ici sur le site officiel de Microsoft : https://www.microsoft.com/fr-fr/windows/extended-security-updates

Il faudra donc aller dans les paramètres, les mises à jour, et s’inscrire au programme Windows 10 ESU en suivant le lien qui apparaîtra. La seule condition à respecter est d’avoir les dernières mises à jour installées ainsi qu’un compte Microsoft, que vous avez normalement tous, à défaut il vous faudra en créer un, c’est gratuit.

Par contre, si vous avez le message « L’inscription aux mises à jour de sécurité étendues de Windows 10 sera bientôt disponible », il vous faudra encore patienter quelques jours en attendant que le lien soit mis en service, Microsoft croulant probablement sous les demandes.

Donc, à surveiller chaque jour ! On ne peut pas dire que cela soit très pratique ni que Microsoft soit une entreprise véritablement « user-friendly »…

Réunion publique autour des projets photovoltaïques à Cressensac

 

Cette réunion publique, prévue de longue date avait été annoncée dans un article paru le 29 août dans actuLot (ICI). Suite à cette parution, la mairie de Cressensac a enfin décidé de communiquer le 24 septembre en réunion publique sur deux des quatre projets prévus sur la commune. Mais celle-ci n’a pas « calmé les esprits », bien au contraire. Peu satisfait des exposés des porteurs de projets et de leurs  arguments, et compte tenu de l’intérêt du public venu en nombre, le collectif citoyen a décidé de maintenir son rendez-vous avec tous les habitants intéressés.

Le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac informera sur l’ensemble des quatre projets photovoltaïques à Cressensac-Sarrazac et fera un bref état des lieux des projets des communes voisines et du département du Lot. En s’appuyant sur des rapports d’experts et de scientifiques, sur des retours d’expérience, le collectif exposera les problématiques suscitées par ces installations industrielles dans nos campagnes. Des représentants de la Confédération Paysanne parleront des menaces que fait peser l’agrivoltaïsme sur l’avenir du monde paysan. D’autres associations et collectifs locaux viendront également témoigner des luttes en cours sur leur territoire.

Cette rencontre accordera une large part au débat. Il sera aussi l’occasion de permettre au public d’entamer une réflexion collective sur la pertinence d’une implication citoyenne dans les choix qui concernent notre avenir énergétique. Pour que l’intérêt général prime sur la logique opportuniste du capitalisme vert, ne faut-il pas envisager que cet avenir soit sobre, juste et efficace ?

info@stop-agrivolt-cressensac.fr

www.stop-agrivolt-cressensac.fr

la LDH propose une conférence-débat le 27 septembre à Martel

Le 29 novembre 1947, dans l’après seconde guerre mondiale, l’Assemblée Générale de l’ONU proposait un plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, entre deux États, juif et palestinien, Jérusalem étant internationalisé et placé sous le contrôle de l’ONU.
78 ans plus tard, après plusieurs guerres israélo-arabes, onze pour certains, de multiples résolutions du Conseil de sécurité (pas moins que 229 entre 1948 et mars 2024) portant sur la colonisation israélienne, le statut de Jérusalem ou sur le retour des réfugiés palestiniens, résolutions qui sont demeurées sans effet, le problème israélo-palestinien reste entier.

Les perspectives de règlement de ce conflit, en particulier par une solution à un État ou à deux États ?, semblent encore bien éloignées malgré le caractère de plus en plus dramatique que prend la guerre, en particulier à Gaza, et une colonisation de la Cisjordanie qui s’accélère après l’arrivée de la droite et de l’extrême droite au pouvoir à Tel Aviv.

Quand pourront commencer de véritables pourparlers de paix ? Et sous quel statut ?

La paix en Algérie a été obtenue à Evian entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne, largement issu des « terroristes » du FLN.
L’Afrique du Sud vit maintenant apaisée après des négociations entre Frederik de Klerk et le « terroriste » Nelson Mandela, avec le prix Nobel de la Paix 1993 à la clé.

Benyamin Netanyahou prend argument du caractère « terroriste » du Hamas pour écarter toute négociation et par contre faire avancer ses projets d’un plus grand Israël.
Pourtant, l’activiste israélien engagé pour la paix Gershon Baskin a déjà en 2011 coordonné l’accord de libération du soldat Gilad Shalit avec le Hamas, organisation dont la charte fixe comme objectif la destruction de l’État d’Israël .

Au 5 février 2025, 148 des 193 États membres de l’ONU avaient reconnu l’État de Palestine. Des « puissances occidentales », comme la France, pourraient prochainement reconnaître également cet État. Benyamin Netanyahou pourrait ainsi trouver des interlocuteurs à sa mesure pour rechercher une fin à cette situation d’un colonialisme de plus en plus dénoncé sur la planète, et peut-être partager un prix Nobel.

Les enquêteurs de la Cour Pénale Internationale (CPI) relèveront certainement de nombreuses atteintes aux droits de l’homme mais celles-ci resteront très certainement impunies, grâce aux veto (nom invariable) des États-Unis, alliés inconditionnels pour l’instant de l’État sioniste.

Le dossier, complexe, sera éclairé par Martine Cohen et Fabienne Messica au cours de la prochaine Rencontre de Martel sur le thème :

Israël-Palestine
La paix et la justice sont-elles encore possibles ?
samedi 27 septembre 2025 à 16 h
à Martel dans la salle Du Guesclin du Palais de la Raymondie

Fabienne Messica, sociologue, membre du Conseil National de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), spécialiste de l’éducation, de l’immigration, et des discriminations, suit de près l’actualité au Moyen Orient, en particulier via son blog chez Mediapart ; elle a également coécrit le livre « Refuzniks israéliens – Ces soldats qui refusent de combattre en territoires occupés » (mai 2023).

Martine Cohen, sociologue dans le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités du CNRS, membre de la LDH et des mouvements La Paix Maintenant et Standing Together, est une spécialiste des religions, du catholicisme au judaïsme, en particulier le judaïsme français dans ses relations avec le régime israélien aux prises avec la Palestine. Elle a écrit et coécrit sur le conflit israélo-palestinien dans la revue Esprit.

Donnez votre avis sur la situation politique actuelle !

Alors que les cahiers citoyens remplis lors du « Grand Débat » n’ont toujours pas été publiés, alors que les mesures préconisées par la Convention citoyenne pour le climat ont été – pour la plupart – mises aux oubliettes, plusieurs groupes locaux de l’association nationale Attac vous donnent la possibilité de vous exprimer pour définir les mesures prioritaires qu’il faudrait, selon vous, mettre en œuvre pour sortir le pays (et en corollaire nos territoires) de la crise dans laquelle il s’enfonce.

Ce sondage est hébergé par la plateforme CONVERGER dont le but est « Mieux vivre ensemble » et le slogan « La Démocratie est comme le cerveau, elle ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. ».

Pour répondre au sondage et donner ainsi vos priorités, cliquez simplement dans l’image.

Dès que vous avez voté, vous pouvez consulter en direct les résultats provisoires issus de tous les votes déjà émis.

Des futures méga-centrales photovoltaïques à Cressensac-Sarrazac ?

Durant l’été, et au fil de ses investigations, le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac a découvert de nouveaux projets de méga-centrale photovoltaïque sur la commune.  Les citoyens dénoncent l’accaparement des terres au profit de l’industrie photovoltaïque et au détriment de la biodiversité.

Quand un projet peut en cacher d’autres

Les recherches du collectif portent maintenant au nombre de 4 les projets recensés sur la commune. Ces installations s’ajouteraient à la centrale photovoltaïque sur terres agricoles de 23 ha de Sarrazac, en service depuis 2014.

En voici la liste :

  1. Deux projets de centrales agrivoltaïques portés par l’industriel allemand EnergieKontor : 4 ha et 8 ha (surface revue à la baisse) – secteur du Colombier – En cours d’étude d’impact
  2. Un projet de parc photovoltaïque sur terres naturelles de 46 ha, propriété du Syndicat mixte de l’aéroport, parcelles classées en zone Ner (zone naturelle définie pour accueillir la production d’énergie renouvelable) dans le nouveau PLUIH – signature avec opérateur en septembre 2025
  3. Un projet d’installation agrivoltaïque sur une zone d’environ 100 ha – secteur gare de Gignac-Cressensac – promesse de bail signée entre un industriel (non identifié) et plusieurs agriculteurs
  4. Un projet d’installation photovoltaïque portée par Solarvia, sur un délaissé autoroutier de 0,8 ha  propriété de Vinci – au Pech Montat- Projet en cours d’instruction

Lorsque les citoyens ont interpellé le maire, Habib Fenni, pour avoir des informations celui-ci s’est retranché derrière le fait que ce sont des projets privés et que la compétence en matière d’urbanisme revient à la communauté de commune Cauvaldor.  Et pourtant, il avait étroitement collaborée avec la société Photosol (propriété du groupe pétrolier Rubis dont Dassault et Bolloré sont actionnaires), pour la création de la centrale de Sarrazac dont il était maire avant la fusion des deux communes. La situation était la même : un contrat passé entre un industriel de l’énergie et des agriculteurs propriétaires des terres.

Concernant le projets de 46 ha au sud de l’aéroport, le collectif découvre aussi que suite à appel à manifestation d’intérêt, le syndicat mixte qui gère l’aéroport a constitué en janvier 2025 un comité de sélection de l’opérateur d’énergie dont Monsieur Habib Fenni fait partie.

Compte tenu de l’ampleur des projets, le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac a demandé (jusqu’à ce jour sans succès) que la mairie communique publiquement sur le sujet et qu’elle consulte la population avant de se positionner.

L’agriculture paysanne menacée

La loi d’accélération de la production d’énergie renouvelable (APER) a ouvert la porte aux intérêts privés de l’industrie solaire au détriment de l’intérêt général en introduisant l’agrivoltaïsme, cette nouvelle branche de l’agro-industrie. Si les membres du collectif se lèvent contre ces projets, c’est qu’ils y voient non seulement une menace contre la biodiversité et leur cadre de vie mais aussi contre l’autonomie des paysans. En effet, les contrats promettant un « avenir radieux » aux agriculteurs, donnent en fait tout pouvoir aux opérateurs d’énergie (dépendance sur les cultures, sur les choix de production, quasi impossibilité de sortir du contrat…). Cette situation entraîne également une hausse du foncier agricole qui dissuade les jeunes agriculteurs de s’installer. De leur côté, les collectivités en baisse de moyens appuient souvent ces projets car les énergéticiens leur garantissent une rente annuelle. Cressensac n’est pas un cas d’espèce, nombre de départements français sont littéralement pris d’assaut par ces « marchands de soleil ».

Respect du vivant et de la terre nourricière

Le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac plaide pour que les terres agricoles se maintiennent au service d’une agriculture nourricière respectueuse du vivant. La terre est avant tout un bien commun et un titre de propriété engage une responsabilité, celle d’en prendre soin pour les générations futures. Pour l’Office Français de la Biodiversité (OFD) le constat est sans appel: « la création d’un microclimat sous les panneaux en phase d’exploitation a des incidences sur les propriétés des sols. Elles peuvent affecter plusieurs de leurs fonctions écologiques, notamment leur capacité à stocker et à infiltrer l’eau, à héberger de la biodiversité et à séquestrer du carbone ». Pour un chercheur-entomologiste contacté par le collectif : « un champs de panneaux solaires représentent un couloir de biodiversité interrompu de manière irréparable ».

Le collectif citoyen appelle donc au respect des préconisations du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) qui affirme qu’il n’est pas nécessaire de raser des forêts, d’artificialiser des prairies ou de détruire des zones humides pour implanter des centrales photovoltaïques. D’ailleurs, l’ADEME a recensé un potentiel d’installations photovoltaïques sur des surfaces artificialisées (toitures, parkings, zones d’activité, friches industrielles…) quatre fois supérieur aux objectifs que se fixe l’Etat français pour 2050.

Le collectif rappelle  que cette transition n’a en réalité rien d’écologique car l’essentiel de la production de panneaux est réalisée en Chine à partir d’énergies carbonées (le passage du quartz au silicium monocristallin, constitutif de 40% des panneaux, entraîne la consommation de 11 192,5 Kwh /tonne de produit fini). Il rejette également la vision d’une « transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » (extrait d’une tribune de 400 organisations ICI).

Du bon sens

Le collectif a débuté le porte-à-porte auprès de la population cressensacoise pour l’informer sur les projets en cours. Les habitants rencontrés ont été surpris de découvrir ces projets et ont exprimé leurs inquiétudes face au sombre tableau. Les membres du collectif ont recueilli beaucoup de propos de bon sens comme ceux-ci: « Nous sommes traversés par l’autoroute A20 et nous avons l’aéroport, avec la multiplication des centrales photovoltaïques notre commune va devenir un territoire sacrifié ! » ou encore « A la campagne, on n’a plus de médecin, plus de service publique alors si en plus on nous détruit notre cadre de vie, nos paysages, qu’est-ce qu’il va nous rester ? ».

Ils ont aussi entendu : « On a déjà la centrale de Sarrazac. Ça suffit ! En ville, on ré-végétalise pour faire baisser la température et ici on industrialise les terres contre le réchauffement climatique, le monde marche sur la tête ! » et enfin « Cette électricité produite, elle est pas consommée ici, elle part dans le réseau et elle profite aux grandes villes très consommatrices. Elles s’éclairent sur le dos de nos campagnes qui semblent ne pas avoir beaucoup de valeur aux yeux de l’État et des industriels « . Ce porte-à-porte a été l’occasion pour bon nombre de gens de rejoindre le collectif.

Un été en résistance, des actions à venir

Pour faire connaître sa lutte, le collectif a participé à la tenue de stands lors de plusieurs événements, à commencer par la Fête des Agités à l’Oasis des âges en Corrèze. Il a ensuite été invité sur le stand d’ATTAC 46 au festival Ecaussystème avant d’être présent à Cénevières à La fête Locale sans Total pour soutenir l’Association Environnementale Lot-Célé (voir notre article sur l’appel à mobilisation de l’AELC du 29/08/2025).

Le collectif a rejoint le Réseau des Résistances et Alternatives Lotoises (RRAL) constitué d’associations et de collectifs indépendants dont l’objectif commun est de s’opposer aux projets destructeurs dans le Lot et de chercher à construire un futur désirable. Le réseau impulse une dynamique d’entraide et de solidarité entre les groupes répartis à travers tout le département.

Stop Agrivoltaïque Cressensac développe aussi son site web en partenariat avec l’association Citoyliens que la plateforme hébergera. Ce site doit permettre au collectif d’informer sur l’évolution des projets auxquels il s’oppose, de communiquer sur ses actions à venir mais également de mettre à disposition des documents ressources sur le photovoltaïque sur sols naturels. Toutes ces initiatives ont permis de faire grossir les rangs du collectif citoyen de Cressensac, fier de compter à ce jour plus de 250 membres sympathisants.

Le collectif Stop Agrivoltaïque Cressensac est partenaire de la projection en avant-première du film « Le Vivant qui se défend » de Vincent Verzat qui sera diffusé le 9 septembre au cinéma REX de Brive et le 16 septembre au VEO de Tulle à 20h (voir notre article précédent). Il interviendra après la projection lors des échanges ave le public.

En partenariat avec ATTAC 46, le collectif organisera également une projection du film au cinéma Le Paris de Souillac le 17 d’octobre à 20h, suivie d’un débat.

Enfin, le collectif citoyen proposera une réunion publique d’information suivie d’un débat démocratique sur les projets de centrales photovoltaïques au sol sur la commune, le 11 octobre à 11 h à la salle des fêtes de Cressensac.

Pour contacter le collectif :

info@stop-agrivolt-cressensac.fr

www.stop-agrivolt-cressensac.fr

 

Le film « Le Vivant qui se défend » au REX de Brive et au VEO de Tulle

Le film de Vincent Verzat « LE VIVANT QUI SE DÉFEND » est programmé à BRIVE et à TULLE en avant première dans le cadre d’une tournée nationale. Ces projections-débats sont organisées par la LPO Limousin (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Avant de produire un film de haute qualité pour le cinéma, le journaliste et vidéaste Vincent Verzat a créé en 2015, la chaîne YouTube « Partager c’est sympa » (310 000 abonnés). Avec plus de 18 millions de vues cumulées, ses vidéos couvrent les mobilisations écologiques et invitent les spectateurs à agir concrètement. Depuis 2021, il se passionne pour l’observation de la faune sauvage.

Le film retrace le cheminement du réalisateur, entre militantisme et naturalisme, pour connaître plus en profondeur cette nature que les luttes locales défendent, et ainsi donner un sens au combat engagé. Récit personnel et sensible, il invite à l’action autant qu’à la contemplation. Le film est co-produit par la LPO, France Nature Environnement et Terres de Luttes.

« Le VIVANT QUI SE DÉFEND est un tissage subtil et sensible entre deux mondes : celui des naturalistes passionnés de la nature, et celui des militant.e.s qui se battent près de chez eux pour la préserver. En 1h30, Vincent multiplie les allers-retours entre ces mondes et nous transmet avec une redoutable efficacité son amour pour les autres animaux que nous et sa rage contre ceux qui les détruisent. On en sort avec une grande envie de balades en forêt ou de manif, ou les deux, tout naturellement !! »         Victor Vauquois, porte-parole de Terres de Luttes

Plusieurs associations autour du développement durable seront réunies pour animer les temps d’échanges : LPO Corrèze, Zéro Déchet Brive, Corrèze Environnement, Citoyliens, Fridays For Future, Jardin Sauvage, Stop Agrivoltaïque Cressensac.

Appel à mobilisation de l’Association Environnementale Lot-Célé

L’Association Environnementale Lot-Célé (AELC) se mobilise ce dimanche 31 août. Elle organise une grande manifestation au départ de la salle des fêtes de Tour-de-Faure à 11 h pour rejoindre la plage de Saint-Cirq-Lapopie. Cette marche festive sera précédée d’un tractage au rond-point de Tour-de-Faure à 10 h.

Rappelons que depuis plus de deux ans, l’AELC s’oppose au projet industriel de centrale photovoltaïque de TotalEnergies à Tour de Faure, lieu dit Le Carteyrou, imposé contre l’avis défavorable du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, de la MRAE, du Département du Lot, de nombreux élu.es des communes alentours et de la population. A ce jour, le recours sur le permis de construire a été débouté en cassation et le délibéré de la cour de cassation sur le permis de défrichement devrait être rendu courant septembre

A partir du lundi 1er septembre, l’AELC va poursuivre son action par une présence marquée au bord de la route qui mène au site convoité par Total (au croisement de la D662, route des places, direction Cahors avant le tunnel).

Défrichement imminent 

Légalement, le défrichement de 20 ha de bois et de pelouses sèches peut commencer au 1er septembre 2025 malgré les recours en justice qui ne sont pas suspensifs. L’AELC avec le soutien de la Ligue pour la Protection des Oiseaux en Occitanie, la Société Herpétologique de France et Nature en Occitanie, a déposé une injonction vers la Préfète du Lot pour qu’elle exige de TotalEnergies le dépôt d’une demande de dérogation espèces protégées.

L’AELC exige de l’État la suspension de tous travaux de réalisation du projet dans l’attente de la régularisation du dossier, ainsi qu’un rendez-vous avec la Préfète avant le 28 septembre, date d’échéance du délai imparti pour la réponse à ladite injonction.

Relais scientifique et médiatique

L’association rajoute : « Le mois d’août 2025 vient de rappeler à tous à quel point l’ombre des arbres est essentielle. Il faudrait en couper pour faire de l’énergie verte ? Non, c’est non ! L’association, consciente d’une nécessaire transition énergétique, préconise l’utilisation d’espaces déjà artificialisés, la création de petits parcs citoyens, les toitures pour l’installation de panneaux. Le photovoltaïque c’est  »Sur les toits, pas dans les bois ». »

Ces propos de bon sens expliquent le nombre important des adhérents de l’association et ses soutiens scientifiques, médiatiques (au plan national) et politiques dont 13 communes voisines du site menacé et le . Enfin, cette démarche est largement soutenue par le Parc naturel régional des Causses du Quercy depuis le début de la lutte en 2023.

Pour exprimer ses revendications et porter sa voix, l’AELC appelle toutes les citoyennes et citoyens à :
LA MANIFESTATION POUR LE VIVANT
Le 31 août 2025 à 11h
RDV à la Salle des Fêtes de TOUR-DE-FAURE

Plus d’informations sur le site de l’AELC: https://solairelot.fr/

Pour bien conclure l’été, Lacoustic Festival à Lalbenque

 

 

Le « Lacoustique festival » se déroule à Lalbenque les 29 et 30 août. Une manifestation résolument culturelle, écologique et solidaire, organisée depuis sept ans par l’association LaC’réactivité autour du Lac de Marcenac (6km du bourg de Lalbenque). Lieu de rencontres et d’échanges ouvert à tous, ce festival a pour but de redynamiser les territoires isolés et de faire se rencontrer toutes les générations et populations locales. 

Programme

Vendredi 29 août (en raison des conditions climatiques à la salle des fêtes de Saint-Hilaire)

  • 17h30 : Contes occitan et français pour enfants, à partir de 3 ans, avec Justin Thérondel
  • 19h00 : Restauration avec Saveurs du Monde de Lalbenque
  • 20 h : Concert celtique, reprise de musiques de films au bord de l’eau avec le Duo Araëlles
  • 21 h, cinéma sous les étoiles avec Cinélot, film « L’envolée sauvage » de Carroll Ballard (de 3 à 6 €).

Samedi 30 août au lac de Marcenac :

  • 08h00 – 17h00 : Vide-greniers, vide-dressing et trocante
  • 11h00 et 15h00 : balade  « cueillette de plantes sauvages » (3,5 km) avec Claire Mauquié (sur inscription)
  • 12h00 : Buffet anti gaspi en fanfare
  • 14h00 : Atelier linogravure, jeux, atelier bricolage, atelier vélo, concours de troc
  • concours de troc (dès 6 ans)
  • 17h00 : Conférence – table ronde : Les débrouilles rurales avec Fanny Hugues
  • 20h00 : Repas local
  • 20h30 : Soirée concerts avec Myasara (soul), Do No Do (pop rock groovy), Tiwiza (rock amazighes et chaâbi), et DJ Set avec Sara et Europe (techno house).

Participation libre. Inscriptions pour le vide-grenier, les ateliers et les balades au 06 34 48 56 37 ou 06 72 64 55 66 ou sur le site : https://www.helloasso.com/associations/lac-reactivite. Camping sur place à prix libre (douche et toilettes sèches)

Nuit des étoiles : encore une très belle soirée

Pour cette 5ème édition, nous avions mis les petits plats dans les grands en invitant nos amis astronomes de Dordogne.

Nous avions ainsi Jean-Yves de Borrèze, Jean-Marc de Terrasson et Therry de Hautefort, chacun venu avec son ou ses instruments, à savoir des binoculaires, un Dobson, des équatoriaux et un tout nouveau modèle de télescope à accumulation d’images directement visibles sur un écran.

Après l’installation du public et le mot d’accueil de Caroline notre présidente, Jean-Luc a présenté l’organisation de la soirée. Tout d’abord une mini-conférence sur le thème de l’année, à savoir « Les Océans du Ciel ». Nous sommes ainsi partis de nos océans terrestres bien connus (quoique !) jusqu’aux planètes-océan situées à plus de 100 années-lumière en passant par les très prometteurs satellites de Jupiter et Saturne vers lesquelles des missions ont déjà été lancées ou s’apprêtent à partir.

Ensuite, le quizz habituel a de nouveau ravi les enfants qui ont trouvé presque toutes les bonnes réponses et ont pu repartir avec quelques petites cadeaux, davantage que les parents qui n’ont pas su donner le nom de notre future spationaute qui s’envolera l’année prochaine à bord de l’ISS et qui se nomme donc SOPHIE ADENOT !

Ce n’est qu’à partir de 21h45 que les premières étoiles sont apparues, et dès lors le public a pu naviguer librement entre les instruments (qui avaient été disposés à proximité mais pas sous les arbres) où il était possible d’observer la Lune en son premier quartier ainsi que de nombreuses nébuleuses et galaxies, et d’autre part la zone habituelle du moulin où l’on pouvait observer les principales constellations : Grande et Petite Ourse, Dragon, Cassiopée, Pégase, Andromède, Cygne ou Aigle… sans oublier quelques spectaculaires étoiles filantes.

A cause de la présence de la Lune, nous n’avons pas pu admirer la Voie Lactée aussi bien que les années précédentes, mais ce sont aussi les charmes de l’astronomie que de devoir jouer avec les événements !

L’arrivée des astronomes

L’arrivée du public

Chacun s’installe

Le plus confortablement possible

C’est quoi cette grosse bébête ?

La nuit tombe

Il est temps d’observer

Ou de photographier le moulin sous les étoiles

Une bonne affluence, un public et des intervenants ravis, que demander de plus ?