Lot Arts Vivants, la lettre d’info de novembre 2021

Nous relayons ci-dessous un extrait de la dernière lettre d’info de Lot Arts Vivants que nous avons reçue.

C’est avec plaisir que nous ouvrons ce mois de novembre avec la résidence au collège d’Istrie de Prayssac qui accueille la compagnie R.A.M.a autour du thème du « Vivre ensemble », en lien avec la diffusion du spectacle « My (petit) Pogo » de Fabrice Ramalingom.
Lot arts vivants œuvre également à développer la visibilité des compagnies lotoises. Elle organise chaque année, en partenariat avec les saisons culturelles, une journée professionnelle dédiée aux compagnies lotoises afin de leur donner l’occasion de présenter leur projet, mais aussi d’échanger avec les organisateurs d’évènements culturels. Cette journée se déroulera cette année à la salle l’Arsénic de Gindou, le jeudi 18 novembre, en partenariat avec la communauté de communes Cazals Salviac.
Je vous invite à découvrir les actualités de ce mois proposées par l’agence départementale pour le spectacle vivant.

Catherine Prunet, présidente de Lot arts vivants – vice-présidente en charge de la culture, de l’éducation et de la jeunesse du Département

Pour consulter la lettre d’information dans sa totalité ainsi que l’agenda des manifestations, cliquez simplement ICI.

Une belle exposition à la Forge de Souillac

Durant une semaine, du 27 novembre au 5 décembre, l’association La Forge au Fil du Temps ouvre ses portes à trois artistes locaux. L’occasion de s’imprégner de ce lieu hors du temps et de se laisser aller à la rêverie à travers le cheminement singulier de chacun de ces artistes. Cette exposition a le mérite d’avoir osé le mélange éclectique des sculptures en équilibre de Christophe Cayla, des visages de pierre et de sable de Léloi et des peintures humoristiques et surréalistes de Patricia Neal. 

Nous vous encourageons à venir découvrir les dernières créations de Christophe Cayla dont nous apprécions tout particulièrement la sensibilité et le travail poétique. Artisan de la matière, c’est un artiste qui sait jouer du déséquilibre, ses sculptures mobiles de fer et de bronze défient la gravité, accompagnent de délicates silhouettes prêtes à l’envol…

       

Pour visiter les créations de Christophe Cayla cliquez ICI

Celles de de Patricia Neal ICI et de Léloi ICI

Expo « Infinie Liberté » à Souillac, des nouveautés à découvrir !

Le service Culture de Cauvaldor communique :

L’exposition Infinie Liberté, acte 2, est ouverte depuis le 1er octobre jusqu’au 5 décembre prochain.

/ Nouveauté / Des visites goûters autour de l’exposition le samedi à 16h30 !
3 créneaux : les samedis 20 et 27 novembre, et le samedi 4 décembre.
Pensez à réserver par téléphone au 05 65 33 81 36

Vous trouverez le programme complet en cliquant ICI.

Déchets domestiques et agricoles: une nouvelle vie à quel prix ?

Entre les campagnes de sensibilisation au recyclage, les promesses des industriels et des pouvoirs publics de donner une nouvelle vie à nos déchets, tout laisse à penser que cette filière est vertueuse. L’équipe du magazine de France 2 « Cash Investigation » a entrepris une enquête de longue haleine sur le terrain. Elle nous restitue sans complaisance un parcours semé d’embûches sous la forme d’un documentaire percutant: « Déchets : la grande illusion « 

En jetant tous nos déchets plastiques dans la poubelle jaune, nous escomptions bien qu’ils soient massivement recyclés. Or, nous apprenons que sur les 8 milliards et demi de pots de yaourt que nous consommons chaque année, une infime partie est recyclée. Cette investigation nous révèle aussi la face cachée d’une industrie qui a su tirer parti des problèmes environnementaux pour faire fortune de façon tout à fait opaque. Et pourtant, la capacité des usines françaises est bien insuffisante. Succédant à la Chine, c’est la Turquie aujourd’hui qui transforme une partie importante de nos déchets.

Une usine de recyclage turque

La deuxième partie de ce documentaire est consacrée à l’essor de la méthanisation. Elle passe au crible cette technologie pas si écolo qu’elle en à l’air avec ses risques et ses nuisances.

Mais les journalistes de cette enquête ne nous déresponsabilisent pas pour autant. L’émission se ponctue par des conseils pertinents au sujet de ce que nous pouvons faire à titre individuel pour réduire nos déchets car la meilleure façon de désengorger notre planète de ses déchets c’est avant tout d’en produire le moins possible.

A voir sans attendre en replay sur France.tv en cliquant ici

 

Ce documentaire fait largement écho aux recherches du Collectif National Vigilance Méthanisation (CNVMch) et de son groupe de scientifiques indépendants – le Collectif Scientifique National Méthanisation (CSNM) – sans conflit d’intérêt.  Nous profitons donc de ce papier pour vous relayer comme chaque mois la lettre mensuelle du Collectif Citoyen Lotois, membre du CNVMch.

Ce mois-ci, il y est question entre autres de la pollution de l’Ouysse, affluent de la Dordogne, de la grosse production de maïs qui alimente le méthaniseur de Labathude dans le Ségala.

Accédez à ce bulletin et à ses pièces jointes en cliquant sur les liens ci-dessous:

Lettre CNVMch novembre 21

Schéma de la pollution de l’Ouysse

ARRETE PREFECTORAL DU 07.04.21 DEROGATION LIMITE DE QUALITE(2)

Une réunion publique à Gignac !

Ce samedi 16 octobre, l’équipe municipale s’est pliée à l’exercice – certes pas toujours facile – de la réunion publique et de la rencontre avec les gignacois. C’était la première fois depuis les élections de mars 2020.

Nous vous donnons ci-dessous nos sentiments et une première analyse de cette réunion et des réactions du public.

Un copier / coller de la réunion publique de la campagne électorale

C’est le sentiment général qui domine après cette réunion qui, jusqu’aux questions ouvertes, ressemblait par trop à celle organisée par ceux qui allaient devenir notre équipe municipale :
– Une introduction très succincte de Madame la Maire qui donnait le ton de ce qui allait suivre, c’est-à-dire une partition millimétrée où chaque conseiller avait son mot à dire ou plutôt à lire.
– Nous avons assisté pendant une heure à une sorte de pièce de théâtre avec des acteurs à notre avis empêtrés dans un texte qui ne leur permettait aucun dérapage, aucune spontanéité, aucun sentiment sur ce qu’a été leur travail pendant un an et demi.

Et que dire de la mise en scène où les acteurs prenaient la parole à tour de rôle pour bien nous montrer qu’il s’agissait d’un travail d’équipe ! À force de tout vouloir orchestrer et empêcher les réactions personnelles on en a perdu ce qui fait l’essence même de ce type d’exercice, c’est à dire l’humain.

Le silence de la salle et la mine attristée des spectateurs autour de nous n’a fait que nous conforter dans cette analyse.

Un contrôle des modalités d’expression du public

Ces derniers mois nous avons assisté à de nombreuses réunions publiques dans les communes de notre territoire ainsi qu’à plusieurs conseils communautaires. Forts de ces diverses expériences, nous pensions que le public aurait plus de place pour s’exprimer.  Que nenni, notre équipe municipale avait fait le choix de repousser toute réaction du public après la présentation de son bilan et de ses projets.

C’était peut-être pour ne pas se laisser déstabiliser et risquer de sortir de la mise en scène prévue, mais cela a empêché des discussions de fond, tant sur le bilan que sur les projets.

Quels projets à venir ?

Plutôt que le bilan, nous étions surtout venus – comme bon nombre de gignacois – pour savoir enfin quels étaient les projets et si les gignacois allaient pouvoir interagir et être force de propositions. D’autant que, comme nous l’avons souligné à la fin de cette réunion, tout avait déjà été dit en matière de bilan lors des conseils municipaux et aussi dans le bulletin municipal dernier et sans doute celui à venir.

Un nouveau commerce pour prendre la suite du multiple rural : nous le savions déjà depuis le rachat de ce local en début d’année, mais pour y faire quoi ? Un questionnaire a été distribué à la fin de la réunion, nous y reviendrons . Et la formation ADEFPAT pour l’émergence de ce projet : nous avons été surpris d’apprendre qu’en plus des 6 membres du conseil, 5 gignacois y avaient été conviés, mais qui, et sur quels critères, ça nous ne le saurons pas ! En tout cas, la candidature de notre président a bel et bien été refusée par Mme la Maire, et c’est étrange puisque qu’il restait justement une place.

L’adressage

Cela reste peu clair car dans le PV du conseil municipal du 27 mai 2021 nous apprenions que cette opération devait se faire en plusieurs parties :
La première étape consiste au recensement de toutes les voies par les élus.
La deuxième étape consiste à la dénomination des voies. Ce travail sera réalisé par un groupe de deux ou trois élus par secteur.
Le résultat de ces étapes est à transmettre au SDAIL idéalement pour l’automne.

Or pendant la réunion nous apprenons que la 1ère étape se fera par le SDAIL et qu’elle est en cours.

Par contre, en réponse à une de nos questions, il semblerait que la mise en place sur le terrain de petits groupes de travail pour le choix de la dénomination des voies, soit toujours d’actualité…

L’opération « cœur de village »

Un terrain a bien été acheté 23 000 € pour échange avec celui sous les locaux d’Ecaussystème pour en faire un parking. Pour le reste nous devrions être concertés sur les grandes lignes du projet, mais comment, nous ne le saurons que plus tard.

Pourtant lors du conseil municipal du 27 mai 2021 voici ce qui était dit en substance : 4.3- Compte-rendu de la réunion « Cœur de Village » : L’étude est prévue pour fin 2021 et les travaux devraient être réalisés par tranche.

Il semblerait donc que le calendrier ait été revu, peut-être pour une participation des habitants ?

Les questions et les réactions du public

Loin de nous l’idée de vouloir jouer les hameaux contre le bourg, mais le constat est révélateur : toutes les questions ou réactions ont concerné les hameaux avec, parfois même de l’avis de ceux qui prenaient la parole, le sentiment d’être les oubliés de la commune.

Ce sentiment peut se comprendre à la relecture de ce qui nous a été présenté comme bilan et perspectives d’actions : très peu de choses pour les hameaux à part l’entretien de certaines voies et chemins, nous disons certaines car il semblerait que certains lieux dits soient oubliés aux dires des intervenants.

Et la réponse la plus utilisée pour répondre à ces questions fut : « vous n’avez qu’à passer en mairie pour nous dire ce qui ne va pas » !

Certes, mais pour aller dans le sens des réactions du public nous ne citerons qu’une question et sa réponse : un nouveau tracteur a été acheté avec un broyeur d’accotement à la place d’une épareuse. Ce matériel ne permet pas un entretien convenable des haies car il ne fait que le bas de celles-ci. Nous avons demandé pourquoi ce choix et le conseiller municipal en charge du dossier nous a répondu qu’il s’agissait d’un choix financier et que l’achat d’une épareuse n’a pas pu se faire dans l’enveloppe destinée à ce projet. Pourtant, de l’argent, il semble qu’il y en ait puisque plusieurs achats importants ont été faits sans avoir été prévus dans le budget initial : la maison Bastit, le terrain sous la place…

Au final, le constat est simple : nous n’avons quasiment rien appris.

“Le Système B” : le documentaire choc de RSF sur le système Bolloré

L’homme d’affaires Vincent Bolloré ne cesse d’étendre son empire médiatique en recourant à des méthodes brutales. Reporters sans frontières (RSF) diffuse un court documentaire sur son système de contrôle de l’information, « Le Système B ». Pour enrayer cette mécanique d’emprise et d’intimidation exercée sur les journalistes, RSF formule des recommandations.

Ce documentaire, produit par RSF et diffusé le 14 octobre sur les réseaux sociaux, est une série exclusive de témoignages de journalistes sur les méthodes utilisées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré dans le paysage médiatique. En 15 minutes, 11 témoins décrivent la mécanique d’emprise et d’intimidation mise en place par Vincent Bolloré lorsqu’il prend le contrôle d’un média ou lorsque des journalistes enquêtent sur ses activités industrielles. Ces pratiques représentent un véritable danger pour la liberté de la presse, mais aussi pour la démocratie.

Les protagonistes s’expriment à visage découvert malgré les risques de harcèlement judiciaire, que le système Bolloré pratique volontiers. RSF a réuni d’anciens journalistes du groupe Canal+ et d’Europe 1, dont Patrick Cohen et Pascale Clark, qui ne s’étaient jamais exprimés publiquement sur le sujet. Des journalistes d’investigation comme Tristan Waleckx (France Télévisions) et Benoît Collombat (Radio France) dénoncent les procédures utilisées par le groupe Bolloré pour réduire les journalistes au silence.

Leurs témoignages sont complétés par l’éclairage des auteurs du livre d’enquête Vincent tout-puissant, Jean-Pierre Canet et Nicolas Vescovacci, ainsi que celui d’Isabelle Roberts, cofondatrice du site Les Jours et co-autrice de la série L’Empire, qui décrypte l’univers médiatique impitoyable de Vincent Bolloré.

Comme quoi, maîtriser l’information et pouvoir ainsi réduire ses adversaires au silence, c’est éminemment politique.

Pour visionner ce doc, cliquez dans l’image !

Match d’improvisation théâtrale à Souillac samedi 13 novembre

Une nouvelle proposition pour samedi prochain !Les connaisseurs y courront sans aucun doute, pour les autres nous vous présentons rapidement ce concept venu du Québec : alliant le théâtre et le décorum des matchs de hockey sur glace, les improvisateurs inventent une histoire autour d’un thème donné par un arbitre. Des contraintes supplémentaires comme « en mime » « ou « à la manière de Marcel Pagnol » pimentent l’histoire et forgent les personnages. Écoute, partage, lâcher-prise, esprit d’équipe sont autant de valeurs qui sont nécessaires pour pratiquer le théâtre d’improvisation. Vous serez bluffés par leur talent  !

A titre d’exemple, nous vous donnons à voir une courte vidéo centrée sur l’équipe de Trappes (qui rencontre celle de Limoges !) que nous avons eu personnellement la chance de découvrir au tournant des années 2000.

Zenzile en ciné-concert « Berlin » le 20 novembre à Tulle

Le célèbre groupe angevin se produira à Tulle aux Lendemains Qui Chantent samedi 20 novembre à 20h30 pour un ciné-concert exceptionnel autour du film « Berlin, symphonie d’une grande ville » de Walter Ruttmann.

Une soirée à ne pas manquer pour un tarif de 12 euros.

Plus d’infos ICI.

Et là encore, covoiturage possible, contactez-nous !