Sous ce titre volontairement alarmiste, se cache une dure réalité :
Selon l’enquête NOYADES, réalisée en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, le nombre de noyades accidentelles était de 1649 à l’été 2018, avec :
– 44% de noyades en mer
– 31% en piscine
– 22% dans les cours d’eau
En 2015, la même enquête révélait des chiffres bien inférieurs : 1266 noyades accidentelles (donc 30% de moins). Les chiffres sont en hausse de 96% chez les enfants de moins de 6 ans, et de 132% en ce qui concerne les piscines familiales.
Deuxième cause « d’accidents de la vie courante »
Selon l’enquête de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire), les noyades chez les enfants de moins de 15 ans constituent la deuxième cause de décès accidentel, après les accidents de la circulation.
Même lorsqu’elles ne sont pas suivies de décès, elles occasionnent souvent de lourdes séquelles, en particulier neurologiques, chez les survivants.
La noyade se définit comme une « suffocation due à une immersion dans l’eau ». Au sens strict, la noyade est suivie d’un décès. Mais dans cette enquête, le terme de noyade est employé au sens large, qu’elle soit suivie ou non d’un décès.
Piscines : comment éviter les noyades ?
Pour que vous puissiez vous détendre avec vos enfants il faut :
- expliquer les dangers de la piscine aux enfants
- leur interdire de se baigner sans la présence d’un adulte
- faire attention au sol qui ne doit pas être glissant
- vêtir les enfants d’un maillot de bain de type « flotteur » ou de brassards
- verrouiller la maison si aucun adulte n’est présent pour surveiller les enfants au bord de la piscine
- savoir pratiquer les premiers secours en cas d’accident avant que les secours n’arrivent.
- garder un téléphone portable, une perche ou bien une bouée à proximité
Mais le mieux et le plus simple c’est d’informer des dispositifs comme celui mis en place par Cauvaldor et de développer l’enseignement de la natation dès le plus jeune âge, notamment par le biais des écoles., ce que nous faisons ici :