Un exemple de sobriété énergétique : la marmite norvégienne

En cette période qui devrait être festive et où l’on nous dit que c’est la fin de l’abondance et que la mode est aux pulls roulés, les conseils pour réduire sa consommation énergétique se multiplient.

On nous vante désormais les bienfaits de la sobriété, concept mis en avant par tous les mouvements écologistes depuis plus d’un quart de siècle, mais qui était alors décrié par les mêmes qui nous la présentent aujourd’hui comme nouvellement sorti de leur chapeau.
La sobriété qu’est-ce que c’est ? C’est ni plus ni moins que le contraire du gaspillage.

Et dans le domaine de la vie quotidienne et de la préparation des repas, la marmite norvégienne refait son apparition ; je dis refait puisqu’elle est connue depuis des siècles.
Elle a été remise en avant au début des années 2000, notamment dans dans le cadre du scénario Négawatt, l’objectif étant de réduire de moitié la consommation énergétique familiale, et en corollaire les émissions de CO2.

Il s’agit d’un procédé très simple de fin de cuisson des aliments consistant à les placer dans un récipient lui-même contenu dans un réceptacle isolant. Après avoir été chauffés de façon traditionnelle (mais beaucoup moins longtemps que le temps de cuisson habituel), les aliments finissent d’y cuire de façon autonome, sans nouvelle dépense d’énergie.

Contrairement à ce que son nom indique, il ne s’agit pas forcément d’une marmite ; c’est un caisson ou un sac garni d’isolant thermique dans lequel on place le récipient de cuisson (casserole, autocuiseur, faitout…) contenant le plat dont la cuisson a été démarrée sur le feu : dans cette enceinte isolée, le plat va continuer à cuire sans aucune source d’énergie extérieure, en refroidissant lentement. Ainsi, les déperditions de chaleur sont réduites au minimum et au bout d’une heure ou deux, le repas est prêt et chaud.
Pour garder un maximum de chaleur, la marmite norvégienne agit selon les 3 principes suivants :
• réduction de la convection, en empêchant la circulation de l’air
• réduction de la conduction, grâce à l’isolation
• réduction du rayonnement, en utilisant un réfléchissant de type couverture de survie

Il existe sur le marché des fours « basse température », mais la marmite va plus loin car le plat est totalement confiné et la chaleur ne s’échappe que très progressivement.

Pour rester dans l’esprit antigaspi, le plus simple est de se fabriquer sa propre marmite (méthode DIY = Do It Yourself) et les tutoriels, et même des livres, abondent.

Quelques références qui m’ont servi à écrire cet article :

La fibre, l’adressage et la surprise du chef

Sur Intramuros ce jeudi 15 décembre, une nouvelle a priori banale et intitulée « Votre raccordement à la fibre » attire néanmoins mon attention.

On nous demande de vérifier si notre habitation est bien dans la base, et de visualiser l’avancement du déploiement : il suffit simplement de se connecter sur le site officiel de l’ALLiance Très Haut débit à cette adresse : https://www.alliancetreshautdebit.fr/fr/carte-interactive-du-deploiement-particulier.

Aussitôt dit, aussitôt fait, cette page nous envoie sur une carte où il suffit de zoomer jusqu’à arriver à la zone qui nous intéresse.

Apparaissent alors des points colorés correspondant chacun à une habitation et l’état d’avancement du déploiement : vert = raccordable immédiatement, jaune = sous 3 mois et ainsi de suite.

Mais le plus amusant est à venir : en zoomant suffisamment pour arriver sur l’habitation qui vous intéresse (par exemple la vôtre) et en cliquant sur le rond coloré, vous avez accès à votre future adresse, nom et n° dans la rue !

Comme prévu avec la numérotation dite à l’américaine, les numéros sont presque toujours à 3 chiffres, voire 4 puisqu’à Falsemoyer on dépasse allégrement les 4000 !

C’est donc par la bande, en dehors de toute information municipale, que nous pouvons avoir accès à notre future adresse dans la cadre de l’opération dite « Adressage ».

Nous savons donc qu’elle existe officiellement, mais peut-on déjà l’utiliser, la communiquer ? Mystère et boule de gomme.

Nous ne reviendrons pas sur les modalités de désignation des noms de rue faites en catimini alors qu’il aurait été tellement plus sympathique de réunir les gens et de les faire participer au choix du nom de leur rue, mais là c’est le pompon, les adresses existent et c’est l’arrivée de la fibre qui nous les fait découvrir !

 

« Reprise en main » le 16 décembre au cinéma de Souillac

Dans le cadre du partenariat entre le cinéma « Le Paris » et le groupe « ATTAC Lot », le film « Reprise en main » de Gilles Perret sera projeté vendredi prochain 16 décembre à 20h30.

Le synopsis :

Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !

La critique de Sylvie Agard du groupe Cinéma d’ATTAC :

On connaissait Gilles Perret à travers ses documentaires, depuis 8 clos à Évian (en 2004) jusqu’à Debout les femmes. Et voilà qu’il nous offre une première fiction. La passion de l’escalade anime le héros du film que nous découvrons à l’assaut d’une paroi verticale impressionnante.

Le hasard va l’amener à un autre type d’escalade : il se lance à l’assaut de son entreprise de mécanique de précision dans la Vallée de l’Arve, promise à la vente à un fonds d’investissement. Ses copains et lui décident de la racheter eux-mêmes par LBO, ou rachat par effet de levier, un mécanisme qui ne nous a jamais été expliqué aussi clairement que dans Reprise en main.

Au fond ces Pieds nickelés ressemblent aux militants d’Attac : ils abordent sans complexes des sujets complexes. Vous aurez compris qu’il s’agit, sur un sujet sérieux, d’une comédie sociale revigorante. La distribution est parfaite, l’histoire bien menée, la réalisation à la hauteur, bien évidemment. Bref, c’est un régal. Faites-en un succès !

Les avis des spectateurs sur Allociné :

Enfin un film à énergie positive pas loin de chez nous, ne le manquons pas !

Que deviennent réellement les vêtements que vous mettez dans les bennes ?

Nous vous proposons de visionner ici un extrait du documentaire du journaliste Hugo Clément « Où finissent nos vêtements ? » diffusé sur France Télévision.

On y apprend que « les vêtements déposés dans les bennes de collecte sont majoritairement exportés dans des pays pauvres où ils sont à nouveau commercialisés. Les plus abimés d’entre eux finissent leur voyage dans des décharges à ciel ouvert puis dans les océans. Au Bangladesh, ce sont les teintures utilisées pour les textiles qui sont déversées dans les rivières ».

En effet, alors que nous pensons faire une bonne action en déposant nos vieux habits dans des bennes de collecte, plus de la moitié d’entre-eux sont compressés, exportés et revendus à des pays pauvres… Un business mondial qui contribue à la pollution massive des rivières et des océans.

Regardez un extrait de 14 minutes de ce documentaire en cliquant dans l’image ci-dessous.

Aurez-vous la fibre à Noël ? Heurs et malheurs d’une installation bâclée.

Lot Numérique nous informe – événement à l’appui – que le 6 octobre dernier la 100.000ème prise fibre a  été posée (l’article est ICI) – et que le pari de « fibrer » tout le département en 2022 est sur le point d’être gagné. A la bonne heure !

Prise posée oui, mais prise  fonctionnelle, c’est moins sûr…

Car justement, étonnant hasard, le 6 octobre c’est le jour où Orange est venu installer la fameuse fibre à mon domicile.

Quand je dis Orange, il faut bien sûr comprendre un sous-traitant d’Orange, en l’occurrence l’entreprise Alpha Service Telecom. Avec un nom pareil on ne peut qu’avoir confiance.

L’intervenant devait arriver à partir de midi, mais il me téléphone à 13h pour me dire qu’il ne sera là qu’à 14 mais il n’arrive finalement qu’à 15h30…

Il est jeune, sympathique, la casquette à l’envers, rien que de plus banal dans nos campagnes !

Avant qu’il ne commence quoi que ce soit, je lui explique la problématique de mon habitation, à savoir que de nombreuses pièces sont câblées en Ethernet, ce qui me permet – par l’intermédiaire d’une baie de brassage – de déplacer mes appareils à loisir sans affecter leur fonctionnement ; je lui montre l’armoire des courants faibles, je lui demande s’il connait ce système et s’il saura s’y connecter afin que je conserve toute mon installation filaire ; il me répond que « oui bien sûr, pas de problème, tout marchera comme avant ».

Je lui fais confiance car je me dis qu’après tout c’est son boulot, qu’il a certainement dû en voir d’autres et je le laisse travailler. Dramatique erreur !

Je le laisse travailler façon de parler, car je dois tout de même l’aider puisqu’il a oublié sa pince chez le précédent client, lui tenir son téléphone portable car la batterie de sa lampe frontale est à plat et tirer le câble côté rue pendant qu’il donne du mou à l’autre bout…

Dans mon armoire électrique un emplacement est prévu pour la prise optique mais il ne peut la mettre là car il n’a pas les 10 cm de rail réglementaire avec lui. Bref, il démonte l’ancienne (celle de l’ADSL) et la pousse de côté comme il peut, endommageant par là l’une de mes connexions.

Mais ensuite il se gratte la tête, car il ne sait pas où connecter la prise Ethernet qui sort de la box. Je lui montre le schéma de ma baie de brassage, j’essaye de lui expliquer le cheminement des signaux, mais plus je lui montre moins il semble comprendre.

Finalement, comme il doit bien faire quelque chose, et devant mon insistance, il me fait quelques branchements directs et sauvages sur mon serveur informatique et sur l’un de mes PC.

Je lui fais remarquer que c’est très insuffisant, que ce n’est pas du tout ce qui était convenu, mais il s’excuse platement en me disant qu’il ne connait pas ce système, que c’est trop compliqué pour lui et qu’il doit partir impérativement car il a un autre rendez-vous prévu à 17h.

Je lui demande alors de remettre au moins le système tel qu’il était avant, c’est-à-dire de rétablir l’ADSL, mais il me dit que ce n’est pas possible car il a déjà fait couper le signal…

Il s’en va alors brusquement, en oubliant son tournevis (!) et me laisse l’armoire dans cet état :

Impossible évidemment de refermer le coffret.

Il est 17h15, je n’ai plus de réseau filaire (hormis le serveur et un PC), plus de télés, plus de radios, plus d’ordis sauf ceux connectés en wifi, et la box domotique qui gère les volets, l’éclairage et les éléments de sécurité est aussi inopérante.

Je téléphone illico au 3900 pour signaler que le technicien est parti sans avoir fini son travail et que plus rien ne fonctionne : on me promet de m’envoyer un nouveau technicien dès le lendemain, vendredi 7.

Ce vendredi matin je regarde ce qu’il m’a branché, j’effectue quelques corrections de bon sens et je rétablis une partie de mes services. Mais à 11h, la nouvelle box se met en erreur et je perds absolument tout, je n’ai même plus le téléphone fixe !

Je rappelle le 3900 à l’aide de mon portable, on me confirme qu’une intervention est bien prévue ce jour mais on ne peut me préciser l’heure.

J’attends donc, les heures tournent et toujours rien. Je rappelle à 16h45, l’intervenante cherche dans son dossier et me dit qu’il y a eu une confusion d’adresse, que le technicien est parti à… Courbevoie (92) et que l’intervention est clôturée !!! Elle me débloque néanmoins la box à distance et je retrouve une partie de mes services.

Je laisse passer le week-end et le lundi matin je redemande une nouvelle intervention. Elle est programmée pour le vendredi 14, ce n’est pas possible avant. En attendant, je répare la presque totalité des branchements erronés…

Le 14, le nouveau technicien arrive comme prévu, regarde et admet que le travail n’a pas été terminé, me retire les éléments ADSL inutiles, m’arrange le câblage correctement, améliore la qualité du signal optique et referme proprement le coffret.

On teste tout mais il constate avec moi que le décodeur TV est HS, ce qui ne le surprend pas car il m’explique que tout ce nouveau matériel est en fait du matériel reconditionné.

Je pars à Brive dans l’après-midi et fait changer le décodeur. Il ne me reste plus qu’à reprogrammer manuellement les paramètres de ma box domotique sur la box Orange, car contrairement à ce qui est indiqué sur le site d’Orange, la configuration, pourtant sauvegardée de la box, est perdue « lorsque l’on change de box dans le cadre d’un changement de forfait ». Et il me faut aussi ré-appairer tous les autres équipements wifi divers et variés.

Comme vous l’avez compris, cet article n’a pas du tout vocation à vous décourager mais plutôt à vous souhaiter bonne chance pour que vous ayez la fibre à Noël !

Jean-Luc Louis

Edit du 17 novembre : après l’installation de la fibre par Orange, vous pouvez toujours changer d’opérateur : certains proposent peu ou prou la même chose pour beaucoup moins cher…

Rallumons les étoiles, à Martel aussi !

Décidemment, cette année 2022 est propice à la protection du ciel nocturne et aux économies d’énergie, sans que l’on sache bien laquelle de ces 2 perspectives l’emporte sur l’autre.

Ainsi à Martel, à la même date et à la même heure qu’à Saint-Amand-de-Coly, vous pourrez assister à une conférence de l’astrophysicien Marc Lachieze-Rey sur les trous noirs et les ondes gravitationnelles.

La Vie dans l’Univers ou les Trous noirs, à vous de choisir !

 

Les nuits des étoiles 2022

 » Depuis 1991, les Nuits des Etoiles sont animées par des équipes d’astronomes bénévoles. Ils devraient être plus de 200 encore cette année : clubs d’astronomie, planétariums, associations, offices de tourisme, mairies, etc.  à participer au dispositif et vous proposeront un grand nombre de manifestations sur le territoire.

L’époque est idéale, l’été et la douceur des températures nocturnes incitent à veiller. Le spectacle est gratuit, sans inscription, il est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance préalable. Seule la curiosité en est la clé d’accès.

L’objectif des Nuits des étoiles est d’offrir au grand public la possibilité de mieux comprendre le ciel et les «signaux» qu’il nous transmet. De plus, les Nuits nous permettront de mieux percevoir la place de l’homme dans notre Univers et de mieux saisir l’importance de la préservation de notre planète. « 

GIGNAC ENSEMBLE, fidèle à son orientation d’éducation populaire, est heureuse et fière de participer pour la 2ème fois à cette grande manifestation nationale. Ce sera le samedi 13 août sur le site du moulin avec, comme l’an passé, un départ à pied depuis le parking de la salle des fêtes à 20h30.

 

Notre page dédiée, avec toutes les informations pratiques et le descriptif du déroulement de la soirée est en cours de préparation !

Récit d’une journée de vote à Gignac

Puisqu’il semble qu’il faille le rappeler encore une fois, cet article est en LIBRE EXPRESSION, c’est-à-dire qu’il émane d’un adhérent de l’association Gignac Ensemble qui écrit en son nom et sous sa responsabilité, sans engager en aucune manière l’association en tant que telle.

Quelque temps avant les élections législatives, je reçois un mail de l’équipe de campagne de l’un des 12 candidats, me demandant si j’accepterais d’être assesseur ou délégué dans ma commune. Je réponds positivement pour un poste d’assesseur titulaire.

Le dimanche 12 juin, je me présente donc au bureau de vote à 7h30, comme il est d’usage. L’accueil est froid, pour ne pas dire glacial : madame la maire remplit des papiers et fait mine de ne pas m’avoir vu, les autres élus présents continuent leur activité comme si de rien n’était, comme si je n’étais même pas entré.

Pourtant ils ont bel et bien reçu l’information ; ont-ils pensé que je ne viendrais pas, ou que je ne resterais pas ? Mystère.

Je souhaite procéder aux vérifications d’usage (affichages, table de vote, bulletins des candidats, cahier d’émargement, etc.) mais monsieur Ricou tente physiquement de m’en empêcher : il se confirme que je ne suis pas du tout le bienvenu.

Pensant que madame la maire sera la présidente du bureau de vote, je lui demande la liste des autres assesseurs mais elle me répond que M. Ricou sera président, madame Gauchet vice-présidente et secrétaire, MM Faurel et Goillon ainsi qu’elle-même assesseurs. Tiens donc, je ne suis même pas prévu, comme le confirme la feuille de présence pré-imprimée !

Je demande à faire corriger cette feuille de présence, ce qui est fait, mais je suis placé non pas en remplacement de l’un des assesseurs prévus (la loi dit que 2 assesseurs titulaires suffisent), mais en doublon !

Je constate aussi des choses curieuses : plusieurs présidents de bureau vont se succéder dans la journée, aucun président adjoint n’est mentionné et la notion d’assesseur titulaire et d’assesseur suppléant semble leur être inconnue.

Puis je fais remarquer que la hauteur des tas des bulletins est assez inégale (c’était prévu pour 3 des candidats mais pas pour les autres), mais cela ne semble déranger personne.

Nous sommes tout juste prêts pour 8 heures quand les premiers électeurs se présentent.

Je demande alors où sont passées les 2 clés de l’urne ; M. Ricou me répond qu’il en détient une (ce qui est normal en tant que président) et que M. Goillon a la deuxième. Je fais remarquer que c’est une grave faute procédurale puisque la 2ème clé doit être tirée au sort entre les différents assesseurs (article L63 du code électoral). On notera que cette seule anomalie suffit à faire annuler l’élection. Mais la seule conséquence, c’est que ma remarque déplait considérablement ; respecter la loi est donc si difficile ?

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Le changement climatique illustré

Une image étant souvent plus percutante qu’un long texte, Météo France vient de publier une carte montrant les « analogues climatiques » entre les années 70 et aujourd’hui, région par région.

On constate ainsi que Strasbourg a désormais le climat du Lyon des années 1970, Lyon celui de Montélimar, Le Mans celui de Bordeaux, Châteauroux celui d’Agen et Toulouse celui de Marignane.

Hélas, le réchauffement climatique n’étant pas prêt de s’arrêter (notamment pour des questions d’inertie le CO2 présent dans l’atmosphère mettra des siècles à redescendre), vous pouvez estimer vous-même dans combien de temps Gignac aura le climat actuel de Madrid et vous interroger aussi sur pourquoi les écologistes et les lanceurs d’alerte ont été pendant si longtemps présentés comme des illuminés qui ne comprenaient rien aux réalités économiques.

Source et d’autres graphiques ICI.