Samedi 29 octobre à Souillac : conférence de Thierry Brugvin sur la Relocalisation solidaire

Venez nombreux assister à une conférence – organisée par Attac Lot – portant sur un sujet extrêmement important pour notre vie quotidienne :

La relocalisation solidaire, écologique, économique et démocratique

Au cinéma Le Paris (avenue du général De Gaulle) le samedi 29 octobre à 18h

Thierry Brugvin est Docteur en Sociologie Politique et membre du Conseil Scientifique d’Attac

La crise générée par la pandémie du Covid 19 a révélé le besoin criant de plus de relocalisation, à cause du manque d’autonomie économique des Nations, générée par la mondialisation libérale. Cette dernière a conduit à une dérégulation excessive, une perte de souveraineté des Etats et de leurs peuples, entrainant un chaos socio-économique, culturel et démocratique, en particulier dans les nations les plus pauvres. À cela s’ajoute un renforcement de la crise écologique avec la croissance des transports internationaux. Cependant, une politique inverse peut conduire à une relocalisation nationaliste xénophobe, égoïste, ou guerrière.

Pour éviter ces deux excès, la relocalisation écosolidaire recherche à la fois la solidarité (nationale et internationale), la préservation de l’écologie, de l’autonomie économique, culturelle et gouvernementale ainsi que davantage de démocratie.

L’ouvrage de Thierry Brugvin présente de nombreuses propositions concrètes pour la mise en œuvre de la relocalisation, telles que l’économie de proximité, les monnaies locales, les villes à taille humaine écologiquement soutenables, la décentralisation politique… Ou encore, un système de préférence généralisé (SPG), qui vise notamment à éviter les dérives du protectionnisme déguisé, telle la clause sociale, qui peut nuire aux pays les plus pauvres. Rares sont les ouvrages qui présentent la relocalisation de manière plurisectorielle. Or, c’est indispensable à une compréhension et à une politique de relocalisation cohérente.

Retour sur notre 2ème nuit des étoiles sur le site du moulin de Gignac

Rendez-vous était donné samedi 13 août à tous les amateurs de contemplation du ciel nocturne sur le parking de la salle des fêtes à partir de 20h30.
Et déjà la soirée s’annonçait belle par le grand nombre de présents malgré le temps couvert. Après la montée à pied vers le site du moulin, nous avons rejoint les personnes qui s’étaient rendues directement en voiture autour du moulin et les familles qui avaient profité des tables et de la pelouse pour pique-niquer sur place avant le début de la soirée.

Après un accueil chaleureux de tous les spectateurs, nous nous sommes installés sur le sol à grand renfort de plaids, draps, duvets, voire fauteuils de plage. Cela commençait à faire du monde car pour cette 2ème édition nous avons doublé le nombre de présents et c’est une centaine de personnes qui tournaient leurs yeux vers un ciel malheureusement trop nuageux pour nous permettre une réelle découverte des étoiles et de la lune.

Qu’à cela ne tienne, Jean-Luc avait bien fait les choses avec cette année un branchement électrique qui lui a permis de nous proposer des podcasts audio sur l’aventure de la conquête spatiale.

Il a alors commencé une conférence / débat sur La Lune, le thème de cette année.

  • Il est revenu sur son exploration dans les années 60 avec la grande rivalité USA-URSS, ainsi que sur les prochaines missions habitées prévues par les Etats-Unis… et peut-être la Chine !
  • Il nous a expliqué le mouvement des planètes, des étoiles et des galaxies, leur naissance et leur évolution.

Et à  partir de 22 h 30, nous avons scruté le ciel pour essayer de découvrir les principales constellations de l’été et entre les nuages nous avons pu enfin apercevoir le lever de la Lune qui était pleine avant que celle-ci ne soit cachée par les nuages.

Et c’est vers 23 h 15 que tous les participants sont repartis vers le parking de la salle des fêtes à la lueur des lampes frontales et des lumignons divers qui ont formé une grande file lumineuse traversant la nuit profonde.

Bref ce fut une grande réussite malgré le temps ; Jean-Luc a su maintenir l’attention de son  auditoire tout au long de la soirée et a pu répondre, grâce à sa grande culture et sa préparation précise, à toutes les questions en rendant vivante cette soirée autour des étoiles sans celles-ci : une super performance à la hauteur des attentes de tous et, en nous quittant, nous nous sommes déjà donnés rendez-vous à l’année prochaine !

Photos souvenir de cette soirée ici : https://www.gignac-ensemble.fr/nuit-des-etoiles-2022/

Et pour ceux que cela intéresse, Jean-Luc animera (en dehors de Gignac Ensemble) une nouvelle soirée astro à Saint-Amand-de-Coly (24) ce samedi 15 octobre à l’occasion du Jour de la Nuit (voir article précédent).

Poussez la porte de l’atelier de Caroline Erhardt

A l’occasion des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes organisées par Cauvaldor (voir article précédent), Caroline Erhardt ouvre les portes de son atelier à Gignac pour faire découvrir ses créations originales de petit mobilier et de luminaires. Ses sources d’inspiration sont des objets de ferronnerie oubliés, des bois nobles anciens et la pierre dorée du Quercy. Chaque pièce créée est unique et s’inscrit dans un style délibérément actuel tout en racontant une histoire, celle d’une époque, de ses savoir-faire et de ses usages.

Du samedi 15 au dimanche 16 octobre de 10 à 18 h au hameau Le Bernardet (itinéraire fléché depuis la mairie de Gignac jusqu’à l’atelier).

Retrouvez les ouvrages de Caroline Erhardt   sur Instagram : louise_rabote
sur Facebook : @louiserabote46
Contact: 06 11 25 58 96

Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes

La cinquième édition des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes se déroulera les samedi 15 et dimanche 16 octobre  de 10 à 18h, elle constitue un temps fort du Festival d’automne de Cauvaldor, Résurgence. De nombreux artistes vivent sur notre territoire et ce ne sont pas moins de 41 ateliers qui nous ouvrirons leurs portes durant ces deux jours. Passionnés d’Art, amateurs, curieux ou professionnels pourront découvrir l’univers de ces artistes, leurs lieux d’inspirations et de créations.

Pour connaître le programme de ces deux journées cliquez ICI

Réflexions sur l’émergence des projets communaux à fort coût

Concernant l’opération « cœur de village », malgré les deux réunions de présentation, on peut quand même se poser la question du bien fondé de la réalisation de cette opération à un tel coût.

Surtout dans ces temps troublés où tout le monde, à commencer notre gouvernement, nous parle de la fin de l’abondance et de la venue du temps de la sobriété.

Tous les français sont déjà touchés dans leur porte-monnaie et dans leur vie par l’augmentation du coût de la vie ; n’y aurait-il pas place ici pour aider le quotidien de tous les gignacois (lire à ce sujet, l’excellent article du Monde du 2 octobre : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/02/les-gens-n-en-reviennent-pas-dans-les-supermarches-les-caissieres-aux-premieres-loges-de-la-flambee-des-prix_6144042_3234.html)

Bien évidemment ce projet est important pour  la commune mais est-il essentiel et encore en adéquation avec la situation actuelle ?

Moins d’argent public !

N’y a-t-il pas moyen de revoir le budget de ce projet pour en diminuer le coût et permettre ainsi d’autres opérations qui pourraient devenir urgentes dans le contexte actuel renforcé par la baisse annoncée (liée aux nouvelles circonstances inflationnistes) dans le projet de budget des collectivités territoriales : Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit notamment 210 millions d’euros supplémentaires de dotation globale de fonctionnement pour les collectivités. Une enveloppe insuffisante pour faire face à l’inflation, selon l’Association des maires de France.  Et fort de cette enveloppe, le gouvernement demande aux élus locaux de participer au redressement des finances publiques du pays. Le « pacte de confiance » proposé par Bercy dans son projet de budget pour y parvenir ne convient pas aux maires. L’objectif est d’inciter fortement les collectivités à dépenser un demi-point de moins que l’inflation, chaque année. Quitte à tailler dans leurs capacités d’investissement.

Moins d’argent et plus à dépenser cela va-t-il se ressentir directement sur les finances de Gignac ? Et faire quoi à la place ?

C’est exactement ce que nous explique l’équipe municipale dans le Gignac infos nouvellement publié. Ainsi en page 9, nous pouvons lire qu’il est possible que la hausse du coût de l’énergie ait pour conséquence directe la possibilité de voir les associations payer le chauffage de la salle des fêtes voire que celle-ci soit fermée d’octobre à mai !

Et si on remplaçait les dalles de calcaire par un vrai système de chauffage économique et écologique pour la salle des fêtes voire un chauffage collectif pour le bourg ?

Et pourquoi ne pas envisager, comme l’ont déjà fait nombre de communes, d’aider les habitants par des aides, et là les modèles sont tous différents : des bons d’achats dans des commerces de proximité quand il y en a ou dans des grandes surfaces, des bons à dépenser pour réduire sa facture d’énergie chauffage, organiser des achats de groupe pour réduire les coûts, mutualiser les productions de chacun et les valoriser par un système d’échange communal etc…

Bref comme dirait notre prix Nobel Georges Charpak, c’est mettre la main à la pâte, mais autrement qu’en allant chercher des subventions pour une telle opération. À ce sujet d’ailleurs, il convient de rappeler que les subventions obtenues et à venir pour ce projet sont de l’argent public et que l’argent public c’est notre argent : CQFD.

Exposition du photographe Philippe Muraro à partir du 14 octobre à Carennac

Cette exposition, intitulée « Tête à Têtes », se déroule du 15 octobre au 6 novembre et propose des portraits d’habitants du territoire. L’un retrace la vie de Roger Bories, illustre coiffeur de Meyronne immortalisé dans les années 1980, un personnage haut en couleur photographié en noir et blanc par le photographe Philippe Muraro. Les autres sont ceux des derniers nés de nos villages, pris devant leur maison natale par le même photographe. Ils font écho au projet radiophonique « Toutes OUIES » mené sur le thème de la naissance par la compagnie « La famille Vicenti ».
Que ce soit par la photographie ou le son, Philippe Muraro et la famille Vicenti immortalisent avec tendresse et attachement ses habitants tout en questionnant la vie d’ici, d’avant et de maintenant.

Lieu : ancien réfectoire des moines, salle polyvalente (entrée par le parc du château) à Carennac
Tous les jours de 14h à 17h30.
Entrée libre et gratuite

Vernissage vendredi 14 octobre à 18h30 en présence du photographe, qui sera suivi d’une table ronde sur le thème « Naître dans le nord du Lot » en présence notamment de Mr Chartroux, vice-président délégué aux services à la population de Cauvaldor, Philippe Muraro, ainsi que Nathalie Charbonnier et Sarah Fisch, sages-femmes sur le territoire.

Une belle soirée en perspective !

Plus d’infos sur le site Pays d’Art et d’Histoire de Cauvaldor.

Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP

EDICAUSSE, l’éditeur cadurcien qui fait désormais référence pour les ouvrages du terroir, fait paraître un beau livre consacré aux fromages de notre région ainsi qu’aux hommes, aux animaux et aux paysages qui les accompagnent.

Pour la première fois, un ouvrage est consacré à l’une des plus belles richesses de notre terroir : le cabécou du Quercy.

Avec la pratique de l’élevage qui a contribué à façonner nos paysages, les pelouses sèches des Causses du Quercy, c’est aussi l’histoire – du Moyen Âge à nos jours – de ces troupeaux de chèvres, des hommes et des femmes qui d’une production familiale ont bâti la renommée du cabécou du Quercy, reconnue largement au-delà de notre territoire.

Consacré aux débuts de l’appellation AOP, un chapitre présentera notamment les références de la création du Syndicat des Producteurs de Fromages Rocamadour, ses actions et la place de sa filière.

96 pages couleur, format 21 x 21, illustration par de nombreuses photographies, cartes postale anciennes et documents d’époque grâce à la collaboration du secrétaire de l’Association des Collectionneurs du Lot, Jean-Michel Rivière et deux grands noms de la photographie Jean-Louis Nespoulous et Pierre Lasvènes.

Ecrit par Jacqueline Bazalgues, Docteur en Etudes Romanes et habitante du village de Couzou, l’ouvrage est préfacé par Serge Rigal, président du Conseil départemental du Lot.

Samedi 22 octobre à la mairie d’Alvignac, de 18 h à 19 h, Jacqueline Bazalgues nous présentera son travail de recherche pour nous conter cette belle histoire depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours et dédicacera  son livre.

Et séance de rattrapage aux Quatre Routes du Lot le dimanche 20 novembre (toute la journée) à l’occasion du salon du livre.

Pour commander cet ouvrage (25€ + port), c’est ICI.