Poussez la porte de l’atelier de Caroline Erhardt

A l’occasion des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes organisées par Cauvaldor (voir article précédent), Caroline Erhardt ouvre les portes de son atelier à Gignac pour faire découvrir ses créations originales de petit mobilier et de luminaires. Ses sources d’inspiration sont des objets de ferronnerie oubliés, des bois nobles anciens et la pierre dorée du Quercy. Chaque pièce créée est unique et s’inscrit dans un style délibérément actuel tout en racontant une histoire, celle d’une époque, de ses savoir-faire et de ses usages.

Du samedi 15 au dimanche 16 octobre de 10 à 18 h au hameau Le Bernardet (itinéraire fléché depuis la mairie de Gignac jusqu’à l’atelier).

Retrouvez les ouvrages de Caroline Erhardt   sur Instagram : louise_rabote
sur Facebook : @louiserabote46
Contact: 06 11 25 58 96

Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes

La cinquième édition des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes se déroulera les samedi 15 et dimanche 16 octobre  de 10 à 18h, elle constitue un temps fort du Festival d’automne de Cauvaldor, Résurgence. De nombreux artistes vivent sur notre territoire et ce ne sont pas moins de 41 ateliers qui nous ouvrirons leurs portes durant ces deux jours. Passionnés d’Art, amateurs, curieux ou professionnels pourront découvrir l’univers de ces artistes, leurs lieux d’inspirations et de créations.

Pour connaître le programme de ces deux journées cliquez ICI

Réflexions sur l’émergence des projets communaux à fort coût

Concernant l’opération « cœur de village », malgré les deux réunions de présentation, on peut quand même se poser la question du bien fondé de la réalisation de cette opération à un tel coût.

Surtout dans ces temps troublés où tout le monde, à commencer notre gouvernement, nous parle de la fin de l’abondance et de la venue du temps de la sobriété.

Tous les français sont déjà touchés dans leur porte-monnaie et dans leur vie par l’augmentation du coût de la vie ; n’y aurait-il pas place ici pour aider le quotidien de tous les gignacois (lire à ce sujet, l’excellent article du Monde du 2 octobre : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/02/les-gens-n-en-reviennent-pas-dans-les-supermarches-les-caissieres-aux-premieres-loges-de-la-flambee-des-prix_6144042_3234.html)

Bien évidemment ce projet est important pour  la commune mais est-il essentiel et encore en adéquation avec la situation actuelle ?

Moins d’argent public !

N’y a-t-il pas moyen de revoir le budget de ce projet pour en diminuer le coût et permettre ainsi d’autres opérations qui pourraient devenir urgentes dans le contexte actuel renforcé par la baisse annoncée (liée aux nouvelles circonstances inflationnistes) dans le projet de budget des collectivités territoriales : Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit notamment 210 millions d’euros supplémentaires de dotation globale de fonctionnement pour les collectivités. Une enveloppe insuffisante pour faire face à l’inflation, selon l’Association des maires de France.  Et fort de cette enveloppe, le gouvernement demande aux élus locaux de participer au redressement des finances publiques du pays. Le « pacte de confiance » proposé par Bercy dans son projet de budget pour y parvenir ne convient pas aux maires. L’objectif est d’inciter fortement les collectivités à dépenser un demi-point de moins que l’inflation, chaque année. Quitte à tailler dans leurs capacités d’investissement.

Moins d’argent et plus à dépenser cela va-t-il se ressentir directement sur les finances de Gignac ? Et faire quoi à la place ?

C’est exactement ce que nous explique l’équipe municipale dans le Gignac infos nouvellement publié. Ainsi en page 9, nous pouvons lire qu’il est possible que la hausse du coût de l’énergie ait pour conséquence directe la possibilité de voir les associations payer le chauffage de la salle des fêtes voire que celle-ci soit fermée d’octobre à mai !

Et si on remplaçait les dalles de calcaire par un vrai système de chauffage économique et écologique pour la salle des fêtes voire un chauffage collectif pour le bourg ?

Et pourquoi ne pas envisager, comme l’ont déjà fait nombre de communes, d’aider les habitants par des aides, et là les modèles sont tous différents : des bons d’achats dans des commerces de proximité quand il y en a ou dans des grandes surfaces, des bons à dépenser pour réduire sa facture d’énergie chauffage, organiser des achats de groupe pour réduire les coûts, mutualiser les productions de chacun et les valoriser par un système d’échange communal etc…

Bref comme dirait notre prix Nobel Georges Charpak, c’est mettre la main à la pâte, mais autrement qu’en allant chercher des subventions pour une telle opération. À ce sujet d’ailleurs, il convient de rappeler que les subventions obtenues et à venir pour ce projet sont de l’argent public et que l’argent public c’est notre argent : CQFD.

Exposition du photographe Philippe Muraro à partir du 14 octobre à Carennac

Cette exposition, intitulée « Tête à Têtes », se déroule du 15 octobre au 6 novembre et propose des portraits d’habitants du territoire. L’un retrace la vie de Roger Bories, illustre coiffeur de Meyronne immortalisé dans les années 1980, un personnage haut en couleur photographié en noir et blanc par le photographe Philippe Muraro. Les autres sont ceux des derniers nés de nos villages, pris devant leur maison natale par le même photographe. Ils font écho au projet radiophonique « Toutes OUIES » mené sur le thème de la naissance par la compagnie « La famille Vicenti ».
Que ce soit par la photographie ou le son, Philippe Muraro et la famille Vicenti immortalisent avec tendresse et attachement ses habitants tout en questionnant la vie d’ici, d’avant et de maintenant.

Lieu : ancien réfectoire des moines, salle polyvalente (entrée par le parc du château) à Carennac
Tous les jours de 14h à 17h30.
Entrée libre et gratuite

Vernissage vendredi 14 octobre à 18h30 en présence du photographe, qui sera suivi d’une table ronde sur le thème « Naître dans le nord du Lot » en présence notamment de Mr Chartroux, vice-président délégué aux services à la population de Cauvaldor, Philippe Muraro, ainsi que Nathalie Charbonnier et Sarah Fisch, sages-femmes sur le territoire.

Une belle soirée en perspective !

Plus d’infos sur le site Pays d’Art et d’Histoire de Cauvaldor.

Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP

EDICAUSSE, l’éditeur cadurcien qui fait désormais référence pour les ouvrages du terroir, fait paraître un beau livre consacré aux fromages de notre région ainsi qu’aux hommes, aux animaux et aux paysages qui les accompagnent.

Pour la première fois, un ouvrage est consacré à l’une des plus belles richesses de notre terroir : le cabécou du Quercy.

Avec la pratique de l’élevage qui a contribué à façonner nos paysages, les pelouses sèches des Causses du Quercy, c’est aussi l’histoire – du Moyen Âge à nos jours – de ces troupeaux de chèvres, des hommes et des femmes qui d’une production familiale ont bâti la renommée du cabécou du Quercy, reconnue largement au-delà de notre territoire.

Consacré aux débuts de l’appellation AOP, un chapitre présentera notamment les références de la création du Syndicat des Producteurs de Fromages Rocamadour, ses actions et la place de sa filière.

96 pages couleur, format 21 x 21, illustration par de nombreuses photographies, cartes postale anciennes et documents d’époque grâce à la collaboration du secrétaire de l’Association des Collectionneurs du Lot, Jean-Michel Rivière et deux grands noms de la photographie Jean-Louis Nespoulous et Pierre Lasvènes.

Ecrit par Jacqueline Bazalgues, Docteur en Etudes Romanes et habitante du village de Couzou, l’ouvrage est préfacé par Serge Rigal, président du Conseil départemental du Lot.

Samedi 22 octobre à la mairie d’Alvignac, de 18 h à 19 h, Jacqueline Bazalgues nous présentera son travail de recherche pour nous conter cette belle histoire depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours et dédicacera  son livre.

Et séance de rattrapage aux Quatre Routes du Lot le dimanche 20 novembre (toute la journée) à l’occasion du salon du livre.

Pour commander cet ouvrage (25€ + port), c’est ICI.

 

Un atelier participatif sur le climat ce mercredi au Rionet

C’est tout de suite et maintenant !

Dans le cadre du Plan Climat Air-Energie-Territorial, Le Rionet organise ce mercredi 28 septembre un atelier pour comprendre les enjeux climatiques et dixit « accepter les changements ».

Depuis plus de 20 ans que les scientifiques ont alerté en vain sur le changement climatique et la nécessité d’une transition rapide (voir à cet égard notre article sur Rob Hopkins), voici qu’on se retrouve dans l’urgence  et contraints de mettre en œuvre des changements qui seront tout sauf indolores.

Fête des faucheurs à Assier ce week-end

Au programme de la 10ème édition de la Fête des Faucheurs organisée par l’association Vigilance OGM 46: des conférences sur des thèmes variés tels que l’énergie, l’informatisation de la société, la méthanisation, animées par des scientifiques- chercheurs, journalistes, écrivains. Un événement qui se veut aussi très festif avec de nombreux concerts, spectacles pour petits et grands…

Retrouvez le programme complet de la Fête des Faucheurs ICI

Conférence exceptionnelle de Rob Hopkins ce vendredi 30 septembre à Saint-Céré

Attention : La conférence est gratuite mais l’inscription est obligatoire. Lien pour l’inscription : https://www.billetweb.fr/conference-de-rob-hopkins-a-saint-cere

L’initiateur du mouvement mondial des villes en transition et protagoniste du film Demain sera présent au Théâtre de l’Usine à Saint-Céré le vendredi 30 septembre à 20h pour une conférence exceptionnelle dans le cadre du Forum des Transitions de la Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne, suivie d’un temps de questions-réponses et d’une séance de dédicace.

Alors que nous assistons à la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes et à la montée des inégalités, comment lutter contre le dérèglement climatique et les injustices sociales ? Quelles solutions s’offrent à nous au niveau local pour accélérer la transition ? Comment repenser le fonctionnement des villes et des entreprises pour les rendre plus résilientes ?
Relocaliser l’économie, renforcer les solidarités, réduire nos consommations d’énergies fossiles mais aussi acquérir les compétences nécessaires à une meilleure autonomie de nos territoires sont les pistes d’actions individuelles et collectives que viendra nous proposer notre expert britannique.

Enseignant en permaculture, ROB HOPKINS est le fondateur du vaste réseau international qui dessine le mouvement de la Transition. Né en 2006 en Grande-Bretagne, ce mouvement a été initié par Rob à Kinsale, en Irlande, avec ses étudiants. Il a été ensuite développé dans la ville où Rob vit désormais, à Totnes en Angleterre.
Aujourd’hui, on compte plus de 2000 initiatives de villes en Transition dans 44 pays, dont 150 en France. Conférencier de renommée internationale, il nous parle du pouvoir de l’imagination pour bâtir un futur désirable.
Son dernier livre « Et si…on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons » ? » est édité chez Actes Sud.

 » Rob Hopkins est sans doute l’un des activistes écologiques anglo-saxons qui a eu le plus d’influence ces dernières années  » – Actes Sud

 » En pleine urgence climatique, Rob Hopkins aborde les solutions possibles pour faire évoluer et transformer nos villes, nos territoires. » – France Bleu

 » Le livre de Rob Hopkins, Et Si… ?, a le pouvoir de réveiller votre enthousiasme, votre énergie, votre créativité, en réveillant votre imagination. » – Cyril Dion

Pour découvrir le travail de Rob Hopkins et son travail sur l’imagination pour un futur désirable :
– www.sans-transition-magazine.info/societe/make-france-imaginative-again-le-film-de-latournee-francaise-de-rob-hopkins
– www.sans-transition-magazine.info/debat/replay-table-ronde-sur-la-transition-lannion-avecrob-hopkins
– www.sans-transition-magazine.info/debat/le-web-sonne-rob-hopkins-replay
– www.sans-transition-magazine.info/societe/interview-rob-hopkins-faire-vivre-cette-autrevision-du-futur
– www.sans-transition-magazine.info/societe/rob-hopkins-la-transition-une-vision-positive-delavenir
– www.sans-transition-magazine.info/societe/entretien-rob-hopkins-exhorte-le-pouvoir-delimagination

 

Plus largement, c’est jusqu’au 15 octobre que Cauvaldor organise ces journées pour promouvoir les transitions écologique, économique, énergétique, alimentaire ou sociale : L’objectif est de sensibiliser chacun de nous et de valoriser les initiatives locales.

Le programme complet de ces journées est téléchargeable ICI. Nous vous encourageons vivement à le consulter très rapidement pour y trouver les événements qui vous intéressent, par exemple dès ce mercredi 28 à SOUILLAC – La Forge — À partir de 14h30 : VISITE ET ANIMATIONS SUR SITE AUTOUR DE L’HYDRO-ÉLECTRICITÉ (Association du Réveil des Moulins du Quercy : 07 67 61 68 88).

Gignac Ensemble soutient et encourage ce type de manifestations d’Education Populaire.

Le Testament d’un préhistorien

Au moment où notre territoire, à travers son festival d’automne Résurgence, s’apprête à célébrer les gouffres et les grottes qui font la renommée du Quercy et de la Vallée de la Dordogne en particulier, en nous plongeant dans les entrailles de la terre sur les traces des premiers explorateurs, retour sur le « Testament » d’un préhistorien. Dans le dernier bulletin de la Société des Etudes du Lot paru en juin, Michel Lorblanchet, Docteur en Préhistoire et ancien directeur de recherches au CNRS lançait un cri d’alarme face aux pollutions qui menacent l’immense réserve archéologique souterraine du Quercy. 

Extrait: « Tous les scientifiques, dont les préhistoriens, lancent une alerte car ce patrimoine vulnérable est menacé de pollution par les infiltrations liées aux épandages des effluents agricoles industriels : lisiers et maintenant digestats […] Exemple : la grotte de Foissac qui est à la fois une grotte touristique ouverte au public (15 000 visiteurs par an), une grotte sépulcrale contenant 50 sépultures chalcolithiques datant de 5 000 ans, une grotte ornée contenant des peintures de bisons datant de 20 000 à 30 000 ans et un site paléontologique avec notamment des ossements de lions des cavernes. Or, la rivière souterraine de Foissac-La Jonquière est polluée par les effluents des élevages industriels, l’eau chargée de purin recouvre périodiquement les squelettes, les galeries sont envahies par des odeurs pestilentielles (arrêt des visites)… Finalement la rivière souterraine, La Jonquière, après avoir pollué la grotte préhistorique, ressort à Balaguier-d’Olt et déverse sa pollution dans la rivière le Lot. La grotte de Foissac donne un exemple parfait du fonctionnement karstique de nos causses. Qui accepterait que le cimetière d’un de nos villages du causse soit régulièrement baigné par les effluents des bergeries et porcheries industrielles ? C’est pourtant le cas de la nécropole préhistorique de Foissac depuis des dizaines d’années ) En outre la grotte de Foissac illustre l’inefficacité de notre système de protection : comme toutes les grottes ornées, Foissac est classée « Monument historique » depuis 42 ans et elle est pourtant depuis longtemps gravement polluée ! Autre exemple d’inefficacité de protection : l’Office du tourisme de Rocamadour a été construit au dessus de la grotte ornée des Merveilles pourtant classée « Monument historique » depuis 94 ans ! Mais, contrairement aux monuments historiques visibles comme les châteaux, les grottes classées ne comportent pas de périmètre de protection (d’un rayon de 500 m) parce que ce sont des monuments souterrains invisibles ! Les grottes préhistoriques, particulièrement les grottes ornées, sont extrêmement sensibles à la pollution. Les spécialistes dont je suis sont préoccupés par la protection des peintures ».

Retrouver ICI l’intégralité de l’article du bulletin n°2-2022 de la Société des Etudes du Lot qui nous a été transmis par Le Collectif Citoyen Lotois – Membre du CNVMch.

Souillac : Lancement de Résurgence VI

Après « Infinie Liberté » fin 2021, une nouvelle exposition revient à Souillac dans le cadre de Résurgence, le festival automnal de la Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne.

Pour sa sixième édition, Résurgence nous invite à plonger dans les profondeurs terrestres précurseurs de nombreux imaginaires. Cette intimité avec la Terre Mère questionne nos sentiments, sorte d’introspection de soi et des autres.

L’exposition collective d’art contemporain « Profonde Intuition » présentée à la salle Saint-Martin de Souillac est inspirée par le fonds La Forge – Marie Anne Lacoste-Valat, témoin des découvertes souterraines d’Armand Viré et ses confrères. Elle est constituée d’œuvres prêtées par le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, les Abattoirs, Musée – FRAC Occitanie, l’Artothèque du Lot, les collectionneurs Daniel Bost et Dominique Chambon, la collectionneuse Evelyne Deret ainsi que d’autres collectionneurs pour des prêts d’objets de collection.

Vernissage le jeudi 29 septembre à 18 h sur le parvis de la salle Saint-Martin à Souillac.

Ouvert (salle Saint-Martin) du mercredi au dimanche du 29 septembre au 7 novembre de 14 h à 18 h 30 puis du 8 au 27 novembre de 14 h à 17 h.

Le Festival Résurgence, c’est aussi une exposition historique itinérante La Forge, découvertes et innovations aux XIXème siècle et de nombreuses actions culturelles – visites, conférences, ateliers, concerts, ciné-débats, lectures, rencontres – sur l’ensemble du territoire.

A NOTER: le festival inclut Les Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes les samedi 15 et dimanche 16 octobre, Gignac y sera représenté (à découvrir dans un prochain article).

Le Festival Résurgence se déroulera du 29 septembre au 27 novembre, programme complet ICI