La lettre d’information de L’AELC

Dans le cadre des mouvements citoyens appuyés par de nombreux élus contre les projets d’usines solaires sur le causse de Saint-Chels, l’AELC organise un concert Festif et Solidaire au Théâtre de Verdure à Cajarc le jeudi 19 septembre avec notamment le chanteur et rappeur HK.

 

Ci-dessous, la manifestation du 30 août devant la préfecture du Lot avec le slogan « Le solaire sur les toits pas dans les bois ».

Le projet en question (supervisé par Total Energies) concerne un terrain de 19 ha sur lequel une centrale photovoltaïque de 44000 panneaux va provoquer l’arrachage de 7000 arbres, à l’heure où la politique de lutte contre le réchauffement climatique est à la replantation massive.

Une pétition en ligne est ICI.

Encore une très belle soirée sous les étoiles

De nouveau en ce 10 août la météo fut clémente avec nous, c’est toujours la hantise de l’astronome (!), même si nous avions prévu un plan B.

Nous avions en première partie une conférence sur l’éclipse solaire du 8 avril 2024. Cet événement exceptionnel n’était visible qu’au Mexique, Etats-Unis et Canada. Jean-Luc avait fait le déplacement au Texas qui laissait présager de bonnes conditions météo, mais ce ne fut pas tout à fait le cas même s’il a pu en rapporter quelques belles images.

 

Par rapport à l’an passé nous avions la rude concurrence de la cérémonie de clôture des jeux olympiques, mais nous avons tout de même réuni plus de 120 personnes, ce qui reste, dans ces conditions, très honorable.

De nouveau cette année, nous avions le renfort de Jean-Yves Lescure de Borrèze avec ses binoculaires de 100 mm, ainsi que plusieurs photographes de Brive et des alentours.

Cette fois-ci le thème était « la quête des origines », c’est-à-dire le fait que nous soyons tous des « poussières d’étoiles » comme l’avait si bien popularisé Hubert Reeves, décédé en 2023.

Avant que la nuit ne tombe totalement, nous avions comme l’an passé préparé une série de questions ludiques avec de nombreux cadeaux à gagner pour les petits et pour les grands, moment qui connaît toujours un grand succès et où il s’avère que les enfants sont parfois plus calés que leurs parents !

Après 22 heures, Jean-Luc a déroulé ses explications sur les différents astres et constellations, au fur et à mesure qu’ils devenaient visibles, en s’aidant de son pointeur laser.

Ceux qui voulaient mettre « l’œil à l’oculaire », tout d’abord sur la Lune qui se couchait puis sur Saturne qui se levait, avaient plusieurs instruments à leur disposition.

Et pour finir la soirée, nous avons comme l’an passé, dirigé nos regards vers la galaxie d’Andromède située à 2 millions d’années-lumière et organisé avec les enfants, un comptage des étoiles avec  le « SPQmètre » : ils en ont dénombré près de 800 contre 500 l’an passé !

Les plus assidus sont restés pour observer et bavarder jusqu’à minuit où nous avons conclu avec la dernière question posée par un enfant : « mais qui donc a créé l’univers ? »

Crédit photos : Caroline Erhardt

Et pour remercier Jean-Yves de sa présence et de sa gentillesse, nous sommes repartis le lendemain pour la même soirée qu’il animait à Borrèze avec son club d’astronomie !

Un témoignage du « Village international de l’eau » dans le Poitou

Nous vous partageons le témoignage d’une de nos adhérentes qui s’est rendue au « Village de l’eau » installé du 16 au 21 juillet 2024 dans la commune de Melle dans les Deux-Sèvres:

Convaincue que l’eau est un bien précieux dont il faut faire un usage raisonné et sobre, que sa gestion collective comme celle des autres ressources naturelles est un pilier de la transition écologique et du lien social, le principe des méga-bassines m’interrogeait. Originaire de la Beauce et sensible à la surexploitation des terres et à l’usage immodéré de pesticides, l’accaparement de l’eau – pourtant un « bien commun » – par une poignée d’intérêts privés soutenant ce modèle agricole lié à l’agro-industrie ne m’a pas laissé indifférente.

Lorsqu’en mars 2023 la mobilisation contre le projet de réserve d’eau artificielle de Sainte-Soline mobilisant près de trente mille personnes (entre 6 000 à 8 000 selon les autorités) a subi une féroce répression occasionnant deux cents blessés, j’ai voulu en savoir plus. Je ne me suis pas contentée du récit unique des médias de masse et des personnalités politiques. J’avais besoin d’entendre le vécu de ces femmes et de ces hommes qui au risque d’atteinte à leur intégrité physique et psychique avaient tenus à manifester malgré les interdictions (vous pouvez visionner le documentaire « Sainte-Soline, Autopsie d’un carnage » ICI

Un an plus tard lorsque le collectif Bassines Non Merci et les Soulèvements de la Terre (avec l’appui de 120 organisations co-déclarantes) ont annoncé l’organisation d’une rencontre internationale autour du thème de l’eau à moins d’une vingtaine de kilomètres de Sainte-Soline, c’était l’occasion pour moi de rencontrer celles et ceux qui se mobilisent et s’engagent aujourd’hui pour défendre les ressources de la planète et leur partage. L’opportunité de découvrir aussi leur créativité, leur inventivité pour de nouvelles formes de luttes mais aussi de les soutenir. Le programme de l’événement était d’ailleurs fort alléchant, militant bien sûr mais aussi très festif (pour voir le programme complet cliquez ICI).

Un village pas comme les autres

J’ai donc ressorti mon vieux sac à dos et ma tente canadienne, et me suis rendue au « Village de l’eau » accueilli par la commune de Melle. Cette commune des Deux-Sèvres connaît depuis plus de dix ans des épisodes de sécheresse qui imposent à ses résidents des restrictions – on comprend alors bien pourquoi l’eau est un enjeu primordial dans cette région, ses habitants savent pertinemment que l’eau est une ressource précieuse. D’ailleurs, saluons le courage du maire de Melle, Sylvain Griffault (élu en 2020 sans étiquette) et de ses conseillers qui malgré les nombreuses pressions (FNSEA, Coordination Rurale, politiciens …) ont gardé la volonté sans faille d’accueillir le rassemblement non-violent des opposants aux méga-bassines et à l’accaparement de l’eau au profit de l’agrobusiness. Selon les mots du Maire, c’est une façon de « faire pour que les espaces de démocratie restent vivants à un moment ou trop peu est dit ou fait pour qu’ils le demeurent ou pour qu’ils se développent ».

Arrivée en terre hostile

A l’approche de Melle, ce sont champs de céréales sans haie, ni forêt, balayés par le vent chaud et des parcs éoliens qui s’offrent à perte de vue. Puis, il faut affronter les nombreux barrages organisés par plus de 3000 policiers et gendarmes déployés pour l’événement. Le zèle des forces de l’ordre doit décourager les participants à venir au village de l’eau (fouille complète des véhicules, des sacs et saisies de divers objets inoffensifs) alors l’inquiétude monte: si comme certains, on me confisque mes piquets de tente où vais-je dormir ? Et si l’on me saisit ma gourde en métal ? Par chance, lorsque je rejoins à pied le Village de l’eau du parking improvisé en plein champ à trois kilomètres sous une chaleur harassante, les forces de l’ordre viennent de se déplacer.

Le village de l’eau, installé dans un îlot de verdure (au cœur de la vallée de l’Argentière), traversé par un ruisseau où vit la loutre, contraste avec les alentours immédiats. L’accueil y est chaleureux et les regards bienveillants. C’est une atmosphère détendue et joyeuse qui règne dans le village malgré la tension entretenue par le survol régulier de cinq hélicoptères et de dizaines de drone qui surveillent le village jour et nuit. Tout ce dispositif semble tellement disproportionné et surréaliste au regard de ce qui se vit réellement sur le site. Je n’y croise pas de prétendus « écoterroristes » mais des personnes de toutes générations confondues, d’origines sociales variées et de diverses nationalités qui sont réunies pacifiquement pour la même cause.

Des journées bien remplies

Avec des tables rondes, conférences, ateliers, formations, projections, balades naturalistes, concerts et spectacles, le programme de cette semaine est riche et divers. Les propositions sont toutes intéressantes et il est souvent difficile de faire son choix. Sans compter le temps dévolu aux rencontres et aux échanges très riches qui se font aisément dans la vie quotidienne du village et au sein des groupes de bénévoles réunis pour une même tâche (comme les corvées d’épluchage à la cuisine). Je m’attarde aussi dans les nombreux stands de collectifs et d’associations qui jalonnent le village. J’y découvre par exemple le travail de la Coordination Eau Île-de-France qui a transformé le paysage de l’eau en Île-de-France en soutenant un mouvement citoyen porteur de la création d’un certain nombre de régie publique dans de nombreuses communes. Ou encore, je consulte les publications à disposition sur les stands du média Reporterre, de l’Atelier Paysan ou celui d’Extinction Rébellion…

Les informations sont relayées très facilement sur le site et les journées sont aussi ponctuées par les appels à l’accueil collectif, joyeux et en musique, des nombreux convois à vélo qui arrivent des différentes régions de France. Je croise un couple du quatrième âge qui arrive de Bretagne à vélo. Incroyable ! La lutte multiplie les forces !

Le village est aussi le point de départ de deux jours de mobilisation à Saint-Sauvant dans la Vienne et à la Rochelle. Ces actions se veulent avant tout pacifiques et symboliques. Les cortèges à vélo ou à pied, ceux des tracteurs de la Confédération Paysanne sont lancés au rythme des fanfares et convergent vers des sites agro-industriels emblématiques. Ces actions de mobilisation peuvent être aussi poétiques et reflètent l’ingéniosité des militants comme ce lâcher de cerf volant larguant des lentilles d’eau au dessus d’une bassine.

En ce qui me concerne, je choisis de rester au village pour participer au fonctionnement du campement et préparer l’accueil du retour des manifestants.

Une dynamique d’autogestion

Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est l’incroyable efficacité de l’organisation horizontale du Village de l’eau qui a rassemblé jusqu’à 10 000 personnes par jour, le tout reposant uniquement sur la dynamique d’autogestion grâce à la participation de chacun à la vie du village. La préparation des repas végétariens complets servis midi et soir (prix libre) avec des temps d’attente réduits malgré l’affluence, la productivité des fours à pain mobiles de l’Internationale Boulangère Mobilisée, le roulement de l’entretien des toilettes sèches, le sourire des bénévoles des points infos, la disponibilité des soignants de la base soin, la mise à disposition aux étrangers ne maîtrisant pas le français de récepteurs de traduction simultanée pour les débats et conférences… Tout cela permettant un fonctionnement fluide du village et basé sur l’entraide et la bonne humeur.

J’ai aussi découvert la dimension internationale de la lutte pour la défense de l’eau. Des délégations internationales issues d’une vingtaine de pays différents (espagnoles, marocaines, mexicaines, chiliennes, colombiennes, palestiniennes, nord américaines, indiennes, brésiliennes, belges) étaient présentes et leurs représentants sont intervenus lors de tables rondes thématiques passionnantes.

Le village de l’eau c’est aussi, la gazette quotidienne très créative qui est publiée et distribuée chaque jour dans le village et une radio qui couvre les manifestations et diffuse pour ceux qui sont restés au village l’info en temps réel de ce qui s’y passe.

Et au-delà de cette logistique incroyable, ce que je retiens avant tout de cette expérience c’est que l’entraide et la solidarité sont les moteurs de la lutte contre les oppressions et que la lutte pour l’environnement est intersectionnelle puisqu’elle a des connections très fortes avec d’autres luttes – sociales, féministes, anti-racistes…

Enfin, lors de ces quelques jours de mobilisation collective, j’ai pu ressentir avec beaucoup de force que se mobiliser collectivement – et d’autant plus au sein d’un grand collectif comme celui réuni à Melle – est source d’une grande joie, alors même que les défis écologiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés sont immenses. Pour moi la lutte est définitivement synonyme d’optimisme !

Pour en savoir plus, retrouver ICI le compte rendu jour par jour de l’événement par ATTAC ou encore sur la répression des actions, regarder la vidéo d’un journaliste de terrain ICI

Balade « secrète » à Chartrier-Ferrière le 7 août

Le département de la Corrèze organise comme chaque année ses « balades secrètes » aussi bien à destination des touristes qu’à destination des locaux.

Mercredi 7 août, la destination est CHARTRIER-FERRIERE.

Départ à 9 h au lieu-dit « Le Battut ».
Venez un peu avant car le café est offert.
Distance : 8 km facile.
Il s’agit bien d’une balade et pas d’une randonnée rapide, prévoyez néanmoins des chaussures de marche.

Une balade contée sur le Causse Corrézien, au gré de chemins de randonnée entre murets et ‘’chabanas’’ construits en pierres sèches. Un trufficulteur vous confiera sa passion pour la Truffe, précieux et curieux champignon souterrain.
Au fil de la balade, Pierre, conteur traditionnel occitan, vous narrera quelques belles histoires et contes du Pays. À l’arrivée, un professionnel d’une association dédiée à l’arbre de Pays, à la haie champêtre et à l’agroforesterie vous présentera les travaux réalisés sur la station expérimentale.

Possibilité de réservation du repas en fin de balade : 06.64.79.89.94

Lien générique : https://www.correze.fr/balades-secretes

Nous en avons déjà fait plusieurs en juillet, c’est toujours convivial et instructif !

Les 40èmes rencontres du cinéma à Gindou du 17 au 24 août

Grand événement cette année puisque ce sera la 40ème édition de ce très célèbre festival.

Au programme, 8 jours de rencontres, 70 films et Mathieu Amalric en invité d’honneur.

Programme complet disponible début août sur www.gindoucinema.org

A ne pas manquer !

La bande-annonce :

Et notre coup de cœur : Au feu les pompiers ! de Milos Forman !

 

Journée pour la transition vers un monde durable à Gourdon le 24 juillet

Organisée par L’association IDÉtorial (voir en fin d’article), la journée pour la transition se tiendra le 24 juillet sur le thème « L’eau, enjeux et solutions » au cinéma l’Atalante et aux Parguemiers, 4 ave des Martyrs – 46300 Gourdon.

Il ne vous aura pas échappé que cette manifestation se tiendra juste après le grand rassemblement de Sainte-Soline dont le slogan est cette année « Faisons bassine arrière »).

L’objectif de cette journée est de partager de l’information et expériences pour imaginer ensemble la construction d’une société durable et équitable.

Le principe de la journée est une rencontre du public avec des acteurs locaux de la transition. Il s’agit de tracer les nouveaux chemins des possibles qui nous conduiront à agir collectivement et individuellement.

La Journée pour la Transition vers un monde durable est un événement destiné au grand public.

Le matin :

09H30 L’agriculture, un pilier pour la restauration du cycle de l’eau.
Sarah Singla – Agricultrice
Conférence & débat

11h00 D’où vient l’eau potable ?
Jean-Baptiste Vanrapenbrush
Technicien gestion des milieux aquatiques
Syndicat mixte du bassin du Lot

L’après-midi

13h30 La forêt et le cycle de l’eau.
Anthony Cheval

14h45 Du rêve à une réalité, ou comment acquérir une autonomie en eau.
Philippe Latour
Conférence sur le parking des Pargueminiers

16h00 Elne, une ville éponge
André Trives – Permaculteur et élu à la municipalité d’Elne

17h15 Apprivoiser le soleil pour cultiver la pluie
Hervé Covès – Ingénieur agronome

18h30 Hydros – L’eau cycle de la vie
Projection-débat en présence du réalisateur François Stuck
& de Gilles Pipien Inspecteur Général IGPEF Honoraire

20h30 Clôture de la 3ème Journée pour la Transition

Comme animations, la BIG (bibliothèque intercommunale de Gourdon) proposera une sélection thématique pour les petits et pour les grands. Les propositions de lecture seront à consulter sur place mais vous donneront des idées à présenter illico à notre librairie locale…

Les partenaires de La Journée pour la Transition de Gourdon :

La région Occitanie
Le municipalité de Gourdon
La Communauté de communes de Quercy Bouriane
Le Pôle Numérique de Gourdon

Le reportage sur la journée en 2022 (5 minutes) : https://vimeo.com/755132134

A propos d’IDÉtorial :

L’association IDÉtorial produit un média indépendant et de proximité « Les Actualités Locale au Cinéma ». Nous réalisons aussi des documentaires destinés au cinéma.

Notre ligne rédactionnelle est celle des ALC, « Que se fait-il de bien près de chez nous ? ». C’est donner la parole aux personnes qui par leurs actions individuelles ou collectives participent au bien-commun.

Face aux défis sociaux, économiques et environnementaux, partout dans le monde des personnes se mobilisent, imaginent des solutions et agissent pour construire un monde durable et plus juste. Concevoir la transition pour passer d’un monde à l’autre est la préoccupation majeure pour les décennies à venir.

L’association IDÉtorial produit des films pour porter à la connaissance du grand public ces initiatives. Nous sommes convaincus que l’audiovisuel est un support puissant pour susciter le débat dans la société et montrer par l’exemple de ceux qui font que la transition est en cours.

IDÉtorial, c’est aussi voir le cinéma autrement. Les lieux de la diffusion de la culture peuvent être investis pour développer le lien social. Dans cet esprit, nous organisons des projections-débats au cinéma. Nous les avons baptisées La première séance sur le thème du livre au film, l’adaptation au cinéma. Ces soirées sont organisées en partenariat avec la Bibliothèque Intercommunales de Gourdon dit La BIG.

Musique et danses Irlandaises le 13 juillet à La Scénette

Ruraletv nous informe régulièrement de la programmation à La Scénette.

Une musique traditionnelle celtique et folk, aux horizons teintés de bluegrass, avec des compositions originales planantes et virtuoses pour un voyage de partage et d’émotions … à écouter et danser sans modération.

Jean-Marie Redon est le banjoïste du groupe. Pionnier du Bluegrass en Europe et aux Etats-Unis, il a joué avec Joe Dassin, Jean-Félix Lalanne, Marcel Dadi, Claude Bolling, Jean-Jacques Milteau et Gilles Apap, violoniste virtuose, dans un répertoire réunissant bluegrass et musique classique avec orchestre philharmonique en France et à l’étranger.
Sharon Lombardi interprète la mandoline et la basse dans le groupe où elle chante également. Elle a joué en compagnie de Jean-Marie du bluegrass, ainsi que de la country et du blues.
Anne Cresson vient du classique,mais grâce à « New Sky & Co », elle réalise son rêve de jouer du folk et faire danser au son de son violon. Elle rejoint au chant Sharon et Jean-Marie.
Gérard Cresson, guitariste de tous styles, a joué dans le groupe Phosphène avec Jean-Marie Redon et Daniel Roux, qu’il retrouve dans « New Sky & Co ».
Daniel Roux, aux flûtes et au saxophone, a été professeur d’improvisation Jazz au conservatoire. Il apporte une touche musicale emplie de sensibilité, de joie et de virtuosité…
Ce qui réunit ces 5 musiciens, c’est une amitié puissante et forte de plus de 30 ans et beaucoup de connivences humaines et musicales, ayant partagé ensemble, nombre de projets et de scènes… avant de se réunir dans cette nouvelle formation « New Sky & Co ».

• Dans l’après-midi, initiation aux danses irlandaises en compagnie des Maîtres-à-danser Danielle et Erik Legrand, accompagnés par le groupe.
• En soirée,  concert-bal «  Irish et Folk » avec « New Sky & Co » qui jouera en compagnie de Danielle et Erik, ses Maîtres-à-danser.

De quoi ravir les danseurs, mélomanes et musiciens, amoureux et fans de ces musiques !

Mais qui est donc Gérard Blanchet ?

Lors du 1er tour des élections législatives qui se sont tenues dimanche dernier à Gignac, Christophe Proença (NFP) et Gérard Blanchet (RN) sont arrivés dans un mouchoir de poche, séparés par une seule petite voix.

En 2022, il y a seulement 2 ans, le RN ne s’était pas qualifié pour le second tour, avec seulement (si l’on peut dire) 61 voix, contre 145 (soit plus du double) cette fois-ci.

Ce sont donc 84 nouveaux gignacois qui ont fait ce choix.

Mais connaissent-ils Gérard Blanchet ?

Si Christophe Proença est bien connu puisqu’il est le président de notre intercommunalité Cauvaldor et qu’il était même à Gignac le 15 juin dernier où il s’est exprimé à la tribune, monsieur Blanchet demeure un parfait inconnu, tellement inconnu qu’il n’a même pas jugé bon de faire paraître sa photo sur sa profession de foi !!!

Les informations sur lui sont maigres : il faut se reporter vers la presse régionale pour apprendre qu’ « il a exercé sa carrière professionnelle en qualité de manager de région ». Ainsi donc, aucune expérience politique, aucune expérience d’élu de terrain. En cherchant bien, on lui trouve un profil Facebook (pas de compte Twitter) avec 30 « amis », mais absolument aucune publication !

Quant à la page officielle de la fédération départementale du Lot du RN, elle est totalement vide. Même pas une adresse mail pour s’adresser au candidat !

Mais cela n’a pas empêché 145 gignacois de voter pour lui alors qu’ils n’en avaient probablement jamais entendu parler jusqu’à ces dernières semaines. C’est assurément un grand mystère…

Une enquête réalisée par le journal Libération montre que monsieur Blanchet est loin d’être le seul candidat « fantôme » du RN ; vous pouvez consulter cet article ICI.

Visiblement, l’épouvantail de la peur des extrêmes agité par certains médias et hommes politiques n’a pas découragé les électeurs d’extrême droite. Mais au fait, pourquoi parle-t-on « DES extrêmes » alors qu’il n’y a qu’une seule menace extrémiste, indubitablement à droite et que le ministère de l’intérieur et le Conseil d’État confirment régulièrement que le PCF et la France Insoumise sont des partis « de gauche » ? Ceux qui entretiennent ces amalgames et enfument les esprits sont sans nul doute aux abois.

Le magazine en ligne « The Conversation » a mis en ligne un autre article fort intéressant intitulé « Intolérance, violence : il n’y a pas d’équivalence entre extrême droite et extrême gauche ». Vous pouvez le lire ICI.

D’autres médias de masse sans aucun scrupule vont encore plus loin en opérant une véritable inversion des valeurs : l’extrême droite est normalisée et ne mérite plus son adjectif « extrême » tandis que « la gauche » devient le diable incarné. Parce qu’ils font partie de grands groupes dans la main de quelques milliardaires, ces empires médiatiques n’ont jamais été aussi influents sur la vie politique de notre pays. Soucieux de défendre les intérêts de leur dirigeants et ceux d’une toute petite classe d’ultra riches, ils ont mis en œuvre une véritable propagande au service de l’extrême droite sans cacher leur projet politique de longue date, à savoir l’union de celle-ci et de la droite. Sur ces chaînes, l’hystérie des commentateurs a remplacé l’analyse politique.

Et pour finir, une petite vidéo ICI qui montre l’incompétence de ces candidats RN (il faut se pincer pour y croire) dont certains vont finir par être élus (vous en trouverez beaucoup d’autres en scrollant la page).

Il ne reste que deux jours avant le deuxième tour pour peser l’enjeu de ce petit morceau de papier que l’on déposera dans l’urne.  Dimanche soir, il sera peut-être trop tard…

Le bureau de Gignac Ensemble.