La démocratie sanitaire a-t-elle été enterrée ?

La philosophe politique spécialisée dans les questions de santé, Barbara Stiegler, était l’invitée de la Grande Table des idées, émission de France Culture, à l’occasion de la sortie d’un petit livre de 60 pages publié chez Gallimard. Vice-présidente du Comité d’éthique du CHU de Bordeaux et membre du Conseil de surveillance de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle Aquitaine, elle co-signe ce tract « Santé publique année zéro » avec le Pr François Alla (lui-même conseiller du ministre de la santé en 2009/2010, tout son parcours ICI). L’occasion pour cette chercheuse de faire un bilan politique de la gestion de la crise sanitaire.

Durant la pandémie s’est progressivement installée dans les esprits l’idée que si notre démocratie avait été suspendue, c’était pour notre santé et pour la santé publique. Or, par un retour historique sur les 50 dernières années, Barbara Stiegler montre que l’efficacité en matière de santé ne repose pas sur l’opposition entre santé et démocratie mais au contraire que l’on ne peut pas progresser en matière de santé sans la démocratie sanitaire. Alors que les études d’impact des mesures sanitaires commencent tout juste à faire leur apparition dans les revues scientifiques internationales, il faudra selon elle des années pour dresser un panorama de leurs conséquences tant sur le plan du COVID lui-même et la prise en charge des personnes à risques que sur le plan sanitaire somatique. La philosophe nous explique  comment la consultation, par quelques personnes à la tête de l’Etat, de cabinet privés non spécialisés en matière de santé s’est substituée à la concertation scientifique. Le discours clair et précis de Barbara Stiegler est très éclairant.

La vidéo de cet entretien en accès direct ci-dessous:

Un documentaire sur des « êtres en transition » à Biars sur Cère

L’association Le lieu Commun et la Ligue des droits de l’homme (section Martel-Haut-Quercy) organise la projection du Film « Êtres en transition » de François Stuck ce vendredi 8 avril à 21h au cinéma de Biars sur Cère en présence du réalisateur. 

Dans ses films, François Stuck aborde des sujets de sociétés autour de l’idée de la réconciliation et de la paix. Ses documentaires nous invitent à nous interroger sur notre rapport à l’autre. La rencontre avec les gens est le moteur essentiel de ses films. Depuis toujours que ce soit lorsqu’il réalisait des émissions et des documentaires pour le petit écran ou pour le cinéma, il arpente les territoires , là où vivent les gens.

Ce documentaire est une rencontre avec ceux qui nous montrent par leurs analyses et leurs initiatives, qu’il est possible d’entrer en transition. Le film témoigne d’actions isolées ou collectives prenant en compte la dimension environnementale dans le quotidien autant que dans des activités économiques pour engager la transition vers une société durable, apporter des réponses concrètes à l’érosion de la biodiversité. 

En fin de projection, François Stuck propose d’ouvrir la discussion à des témoignages pour échanger sur l’idée de transition vers une société durable, parler de notre envie d’agir, de notre relation au vivant …

Localement, beaucoup de personnes cherchent à infléchir vers la transition par leurs initiatives personnelles ou partagées; des initiatives modestes mais qui sont leur contribution à un mouvement qui doit s’étendre. Les organisateurs de cette projection, nous invitent à venir partager avec le public vos témoignages de professionnels ou de particuliers… dans tous les domaines (consommation, construction, déplacements, biodiversité…) A venir expliquer comment vous avez modifié votre mode de vie, de travail de consommation, des actions reproductibles et durables… pour la biodiversité, le climat, la vie…

Grippe aviaire dans le Lot : la commune de Gignac est touchée

Alors qu’une 3e réunion de crise était prévue ce jeudi en Préfecture, le Lot fait face à un 5e foyer d’infection à la grippe aviaire.

Saint Bressou, Labastide-du-Haut-Mont, Sousceyrac, Teyssieu et Gignac désormais. C’est en effet un 5e foyer de grippe aviaire qui a été déclaré dans le Lot. Cela fait 15 jours que le département est touché. Une situation difficile pour les éleveurs de palmipèdes, d’autant qu’ils sont près de 400 dans notre département. Christophe Canal, président de la Chambre d’agriculture du Lot, estime que 30% de la production est mise à mal et fait le point sur la situation pour le journal La Dépêche.

L’article complet est ICI en accès payant.

En voici quelques extraits :

Est-ce qu’une sortie d’épizootie est envisageable rapidement ?
> Nous l’espérons mais nous sommes inquiets quand on voit que ça s’enchaîne, les uns après les autres. L’épizootie est multifacteurs.

Comment mesurer l’impact sur la filière ?
> L’activité dans les entreprises sera réduite, voire devra s’arrêter quelque temps.

Les indemnisations perçues seront-elles à la hauteur des pertes économiques des agriculteurs ?
> Rester quatre mois sans production, c’est aucun revenu au bout.

Pourquoi l’épidémie surgit mi-mars, alors qu’en 2016, la contagion s’était produite dès janvier ?
> C’est tardif en effet, cela s’explique par le retour des oiseaux migrateurs actuellement.

Y a-t-il des solutions sanitaires pour contrer ce virus ?
> Il faut un vaccin. La solution ne viendra que de là.

L’élection présidentielle, c’est dans 8 jours et c’est important

 

Nous allons voter pour élire notre prochain-e  président-e de la République, et ce choix va avoir des conséquences importantes pour nos vies au cours des 5 prochaines années.

Il s’agira de la douzième élection présidentielle de la Vᵉ République et onzième au suffrage universel direct.

Qui, parmi les 12 candidats, dirigera notre pays pour les prochaines cinq années ?

D’élections en élections, les sondages sont de moins en moins capables de prédire les scores des différents candidats car nombre d’électeurs se décident dans les tous derniers jours, parfois même dans l’isoloir. Tout est donc possible !

Ne comptez pas sur nous pour vous dire pour qui voter, mais nous nous permettons quand même ce conseil : évitez les candidats qui ne sont pas dans le « vivre ensemble ».

Le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril et le second tour (entre les deux finalistes) le dimanche 24 avril.

Deux salons pour le prix d’un à Martel ce week-end

Attention, voici un week-end qui s’annonce très chargé à Martel avec deux salons d’ampleur nationale : le salon des métiers d’Art et la BD en fête !

D’abord le salon des Métiers d’Art qui se tient dans les salles du Palais de la Raymondie et sous chapiteaux au début du parking du cours des fossés.

L’évènement s’organise en partenariat entre la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Lot et la commune de Martel. Il se déroulera vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril 2022 de 10 heures à 18 heures.

Dans sa programmation et sa communication, le projet s’attache à prendre en compte la thématique des JEMA 2022 (journées européennes des Métiers d’Art) : « nos mains à l’unisson », par notamment la présentation d’ateliers « vivants » et de démonstrations.

Un comité, composé des élus des structures organisatrices et des partenaires, a été créé afin de sélectionner les professionnels exposants.

Ce salon rassemble une soixantaine d’exposants des métiers d’art de l’ensemble du département et de la Région, sous forme de stands individuels : ébénistes, céramistes, tapissiers décorateur, maroquiniers, tailleurs de pierre, sculpteurs, créateurs de bijoux, relieur d’art : voir ICI la liste des participants.

Les professionnels exposants proposeront des animations et démonstrations sur leur stand tout au long de ces trois journées.

Dans chacun des espaces seront également proposés au public des ateliers participatifs en lien avec les thématiques.

L’Ecole des Métiers du Lot (Bac Pro intervention sur le patrimoine bâti), école du département proposant des formations métiers d’art, participera à la manifestation.

Les temps forts de la manifestation : des ateliers participatifs, des démonstrations de savoir-faire, des expositions et des visites guidées d’ateliers d’artistes.

Ensuite le salon de la BD ; pour les 10 ans de la manifestation nationale : 48 heures de BD !

Plusieurs temps forts à retrouver samedi et dimanche salle de l’ancien office de tourisme dans la cour du palais de la Raymondie :

– Atelier « coloriez Martel » : fresque réalisée par Katia Even samedi 2 avril de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (voir ses productions sur son site : https://www.katiaeven.fr/)

– Séances « dédicaces » samedi 2 avril de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h avec :

Bientôt un commerce à Gignac ?

Nous sommes aujourd’hui dans ce qui semble être la dernière ligne droite concernant l’ouverture d’un commerce dans notre commune. La mairie a publié sur son site le dossier d’appel à candidature le 20 mars pour la reprise du multiple rural. Vous le trouverez ICI.

Nous vous donnons à lire ci-dessous nos remarques au sujet du contenu de ce dossier ainsi que quelques compléments d’informations.

Date du dépôt des dossiers suite à cet appel à candidature : le 20 avril 2022 ! Pourquoi si tôt ?

Si vous avez lu notre précédent article traitant de la réunion publique « cœur de village », vous vous souvenez sans doute que nous attendions les suites données au questionnaire concernant le multiple rural, questionnaire que les gignacois avaient renseigné en grand nombre et dont les réponses ont été présentées dans le dernier Gignac Info. Les informations à venir nous semblaient d’une réelle importance dans l’optique du projet global de revitalisation du bourg, car comment le faire vivre sans commerce ?

Durant la réunion publique, nous avions interrogé les conseillers présents sur le temps qui allait être laissé aux éventuelles personnes intéressées par la reprise du multiple rural et on nous avait alors répondu qu’après montage du dossier lors de la dernière journée de formation ADEFPAT, les potentiels repreneurs auraient en gros deux mois pour le faire. Nous avons objecté que deux mois nous paraissait un peu juste pour ce faire. Ce à quoi il nous a été rétorqué qu’il était envisageable, si n’y avait pas de dossier complet de reprise, qu’il y ait une période intermédiaire pour ouvrir hors projet le multiple rural pour les prochaines vacances d’été.

Or nous découvrons le 20 mars que les dossiers doivent être déposés au plus tard le 20 avril soit un mois juste après la publication de celui-ci !

Nous avions pourtant compris que la commune allait prendre son temps pour finaliser le dossier avec les éventuels repreneurs afin, nous l’espérions, de ne pas tomber dans les errances des précédents repreneurs qui ont aboutit à ce que nous savons : un dépôt de bilan et une cessation d’activités pendant plusieurs années. Il est clair que cette date du 20 avril vient tout à fait à contrario de ce qui nous avait été expliqué lors de la réunion publique !

Y aurait-il déjà des repreneurs ?

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Lot Arts Vivants, la lettre d’info

La dernière lettre d’info de « Lot Arts Vivants », agence départementale pour le spectacle vivant est arrivée !

Editorial de la présidente, Catherine Prunet :

Le Département du Lot porte une attention particulière aux droits culturels des habitant·es du territoire et confie à Lot arts vivants la mise en œuvre de projets qui mettent au cœur des actions culturelles les lotois et lotoises.

En ce sens le développement de la pratique amateur en danse, musique et théâtre invite chaque personne à participer à la vie culturelle, à vivre et exprimer sa culture et ses références. (…) Un stage de théâtre est  organisé début avril avec la comédienne-metteuse en scène Nathalie Fillion.

La rencontre régionale « Dansons les œuvres », proposée par la Plateforme interdépartementale des arts vivants en Occitanie, met à l’honneur un groupe de danseurs  et danseuses lotois·es avec une proposition artistique créée par la chorégraphe lotoise Cécile Grassin – Compagnie APPACH.

(…) Les évènements fleurissent sur l’ensemble du département, annonciateurs d’un printemps riche en sorties et rencontres culturelles.

 

Pour accéder au flyer du stage de théâtre de Nathalie Fillon, cliquez simplement dans l’image ci-dessous : 

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Notre compte-rendu de la réunion publique du 5 mars sur l’opération cœur de village

Le plus simple, pour rédiger ce compte-rendu, aurait été de s’en tenir à ce que nos conseillers nous ont présenté, mais ce qui nous a semblé le plus intéressant c’est justement ce qui n’a pas été dit, ce qui n’a pas été répondu aux questions des participants et que nous allons voir ensemble.

D’abord un constat : cinq conseillers étaient absents et parmi les conseillers présents tous n’ont pas pris la parole ou bien n’étaient pas venus pour la prendre puisqu’ils n’étaient pas autour de la table. On est en droit de s’interroger sur les raisons de ces absences puisque cette réunion publique avait été annoncée dès le conseil municipal du 18 janvier.

Et le CAUE ?

Toujours lors de ce conseil, les modalités et le contenu de cette réunion publique avaient été présentés : nous nous attendions donc à y rencontrer des personnes du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement qui ont œuvré en amont pour produire les documents constituant une première approche des aménagements à réaliser dans le cadre de cette opération. Nous nous attendions à voir ces documents commentés ou au moins explicités. A la place de cette présentation posant les bases d’un projet à un million et demi d’euros (pour mémoire en janvier il était plutôt question de seulement un million), nous avons eu droit à la projection d’un seul document, peu explicite, et encore fallut-il demander à ce qu’il soit grossi pour que nous puissions en lire les remarques. C’était un peu court d’autant que la réponse maintes fois répétée aux questions des participants a été de nous dire que rien n’était arrêté et que tout restait à construire.

Alors pourquoi pas le construire ensemble ?

C’était pourtant le bon moment pour le faire, mais non, décidemment le côté participatif d’une co-construction a été repoussé ou évité, et à la place que nous dit-on ? Que nous pouvons porter nos suggestions en mairie via le cahier ad hoc ou les envoyer par mail. C’est dommage car nous étions bien partis, quelques idées ont vu le jour, des questionnements ont émergé. Tous ont été pris en note mais nous aurions pu aller plus loin, participer à des ateliers de réflexion sur tel ou tel point à aménager du bourg. Peut-être qu’ici aussi il aurait fallu un accompagnement pour mener à bien ce temps important qui va changer la face du bourg pour longtemps et impacter, malgré tout, les finances de la commune pendant plusieurs années. Nous ne reviendrons pas sur l’accompagnement ADEFPAT pour la définition du projet municipal du multiple rural mais pourquoi ne pas se saisir des compétences de terrain et demander par exemple au centre social et culturel du Rionet d’aider l’équipe municipale à mener ce travail de co-construction à bien comme ils le font au Vignon (voir notre article précédent) ?

Et le questionnaire ?

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Projection de « Woman at War » au cinéclub de Lanzac ce dimanche 20 mars à 16 h 30

Le cinéclub de Lanzac nous propose encore ce mois-ci un film exceptionnel.

Ce film – que nous avons vu lors de sa sortie – peut à la fois être décrit comme un drame, un thriller écologiste et une comédie.

« Hella, 49 ans, est une écologiste convaincue qui déclare la guerre à l’industrie locale d’aluminium qui défigure son pays. Elle mène en parallèle une vie tranquille comme professeur de musique et va peut-être voir son projet d’adoption enfin aboutir ».

Difficile de parler des scènes de début et de fin sans divulgâcher l’histoire, disons juste que la tension s’installe progressivement mais inéluctablement et que les retournements de situation sont nombreux et… inattendus.

Si vous ne l’avez pas encore vu, ne le manquez pas !

Plus d’infos sur intramuros et sur Allociné.