« Etincelle EnR » pour valoriser le solaire localement, avec vous

« Etincelle EnR est une association locale de citoyens qui souhaite être acteur de la transition énergétique en partenariat avec les collectivités locales. Notre territoire est riche de ressources naturelles convertibles en énergie, particulièrement le soleil avec plus de 2.000 heures d’ensoleillement par an. Notre projet à pour but de vous aider à valoriser ces ressources grâce à un projet de production d’énergie photovoltaïque sur des toitures. Ce projet veut faire participer les acteurs locaux au financement et à la gouvernance des projets, pour maîtriser les décisions et les bénéfices. »

Pour en savoir plus, Téléchargez le dépliant.

« Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu’il peut la dominer. La joie, par conséquent, est résistance, parce qu’elle n’abandonne pas. La joie en tant que puissance de vie, nous emmène dans des endroits où la tristesse ne nous mènerait jamais. »                          Gilles Deleuze

Souhaiter de bons vœux devient un exercice hasardeux en ces temps de barbarie, de déni climatique, de remise en question des droits fondamentaux, de désinformation en continu. Malgré cela, l’équipe de l’association Gignac Ensemble vous souhaite ce qu’il y a de meilleur pour cette nouvelle année. Ne baissons pas les bras et restons déterminés à regarder l’avenir en face pour résister encore et encore à ce triste présent ! Car comme disait Coluche:  » Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser ». Et la joie, comme arme de résistance, nous convient parfaitement.

Parce qu’être dans l’action, c’est combattre la fatalité, nous vous préparons de nouveau une année associative riche en rencontres et en partages. Ensemble, nous inventerons un présent joyeux et généreux. Ensemble, nous continuerons à rêver sous les étoiles. Et après tout, comme nous le rappelait Hubert Reeves, nous ne sommes que de dérisoires étincelles au regard de l’univers…

Image céleste générée par Intelligence Artificielle

12 films gratuits à visionner jusqu’au 31 décembre

Il s’agit du ARTE KINO FESTIVAL qui revient pour sa 8ème édition avec 12 longs métrages récents de jeunes cinéastes européens, tous de qualité puisque présélectionnés pour ce festival.

Chaque film est accompagné d’une courte interview du réalisateur, à regarder avant ou après le film, selon votre préférence.

Le prix principal est celui du public, c’est-à-dire vous, et si vous avez (beaucoup) de chance, un « Pass Interrail » est à gagner !

Voici, sans plus attendre, le lien pour les visionnages : https://artekinofestival.arte.tv/

Attention, pour pouvoir voter, il faut avoir un compte « Arte.tv », mais c’est également gratuit.

Nouvelle expo photo de Daniel Roblin

Notre ami photographe Daniel Roblin nous informe de sa nouvelle expo « Instants de lumière » que vous pourrez voir du 5 au 30 décembre à la médiathèque de Brive.

Elle sera accompagnée de sculptures de Thierry Jaud avec qui il collabore.

Rappel du site de Daniel Roblin où vous trouverez de nombreuses autres photographies : https://www.lezartsverts.com/

 

 

 

 

Pétition de l’UFC-Que Choisir contre les déserts médicaux

Vous en avez probablement déjà entendu parler dans les médias, l’association de consommateurs UFC Que Choisir vient de déclencher une action auprès du Conseil d’État.

Celle-ci a pour objectif de faire constater et sanctionner l’État pour inaction face aux inégalités d’accès aux soins et l’enjoindre à agir.

L’association dénonce notamment « le refus obstiné des autorités de réguler l’installation des médecins » et a lancé une pétition en ligne, ouverte à tous, pour soutenir cette action.

Le département du Lot étant hélas concerné au premier chef, nous vous donnons ici le lien pour lire et signer la pétition : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-petition-acces-aux-soins-j-accuse-l-etat-n113334/

Il suffit juste de renseigner ses nom, prénom et adresse mail.

Conférence sur le féminisme à Martel

Nos amis de la Ligue des droits de l’Homme de Martel invitent le samedi 18 novembre la sociologue Fabienne Messica pour une conférence intitulée: « Féminismes et luttes des femmes dans le monde ».

Sur le fond de l’affiche de cet événement, on remarquera le buste d’Olympe de Gouges à l’Assemblée Nationale, première femme  qui soit nommée dans cette institution.

C’est la première des 26 Rencontres de Martel qui est spécifiquement consacrée aux féminismes. Voici un résumé des différents thèmes qui seront abordés par la sociologue au cours de cette rencontre:

Les luttes des femmes pour leurs droits sont probablement aussi anciennes que l’institution du patriarcat instauré au moins 4000 ans avant notre ère, voire plus. Comme le montrent de nombreux travaux, il s’agit là d’un système universel dans les Etats nations certes, mais aussi dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs où pourtant la propriété privée n’existe pas. Si les oppressions/exploitations des femmes varient selon les sociétés et s’articulent à d’autres formes de dominations fondées sur la classe, la « race», la nationalité ou la culture, elles s’ancrent toutes dans cette institution, ce système. Encore aujourd’hui, dans de nombreux pays, le droit de la famille et le statut personnel octroient au mari et au père (au frère si besoin) tous les pouvoirs de décision sur les enfants et sur l’épouse, cette dernière restant une mineure à vie.

Si l’analyse des sociétés dans le monde nous permet d’appréhender comment, sous ses différents aspects – anthropologiques, sociologiques, économiques et culturels –, le patriarcat résiste aux changements, les formes de discours visant à le légitimer varient qu’il s’agisse d’analyses biologisantes ou psychologisantes, de références mythologiques ou religieuses ou encore coutumières.

C’est pourquoi même dans des sociétés qui ont aboli une législation familiale patriarcale et qui octroient une égalité théorique des droits, la culture patriarcale continue d’infuser en sorte qu’à chaque terrain conquis par les femmes, y compris dans l’accès aux métiers, correspond la création de domaines masculins fortement valorisés et presque exclusivement occupés par les hommes, tandis que les métiers occupés par les femmes sont dévalorisés. On parle aussi de «sexe du capital » renvoyant ainsi aux stratégies successorales et aux inégalités structurelles qu’elles entraînent. On voit aussi, sous l’impulsion d’une forte vague conservatrice, reculer le droit à l’IVG dans des pays supposés progressistes car le corps des femmes est et reste un enjeu politique.

Face à ces offensives, si le féminisme a « le vent en poupe », il n’en est pas moins traversé par de nombreux débats conceptuels et politiques qui créent de profondes divisions qu’il s’agisse des définitions du sexe et du genre, de la laïcité, du langage, du post et décolonialisme, de l’universalisme. En France comme dans d’autres pays d’Europe, les réponses insuffisantes aux violences sexistes et sexuelles comme à l’apologie de ces violences montrent que le sexisme n’est toujours pas reconnu dans nos sociétés à l’égal du racisme. La tolérance à l’égard d’une production pornographique incitative à la violence envers les femmes n’en est qu’un des exemples, nous invitant à revisiter nos concepts de liberté et de libération dans une approche résolument universaliste. L’égalité des droits entre hommes et femmes et son effectivité, ce n’est pas une égalité pour les femmes mais une égalité pour tous et toutes.

Les deux derniers livres de Fabienne Messica:
Ce que n’est pas le féminisme. Avril 2022. Editions Rue de Seine
Les pornographes du malheur, mai 2023. Editions rue de Seine

Retour sur une réunion publique concernant le PLUi-H de Cauvaldor

Nous étions présent lors de la réunion publique qui s’est tenue le 22 juin à Souillac et vous proposons ici un résumé des explications qui nous ont été données sur l’élaboration par la communauté de commune du Plan Local d’Urbanisme intercommunal et Habitat (PLUi-H). Mais au préalable, il nous semble important de redéfinir de façon simple et concrète de quoi il s’agit.

Qu’est-ce que le PLUi-H ?

C’est un document stratégique qui traduit l’expression du projet politique d’aménagement et de développement durables du territoire. Il fixe les grandes orientations stratégiques d’aménagement et les règles d’occupation et d’utilisation du sol qui servent à l’instruction des autorisations d’urbanisme. Il détermine notamment les règles applicables à chaque commune, pour déterminer quoi construire, où et dans quelles conditions, les secteurs à protéger.

A l’échelle de Cauvaldor et de ses 77 communes, le PLUi-H édicte les règles de construction applicables à chaque parcelle selon son zonage.

Qu’est-ce que le PADD ?

Le PADD est la bible du plan local d’urbanisme. Il s’agit d’un document obligatoire qui informe les élus et les administrés des grands principes de développements en termes d’urbanisme et de transports dans le cadre du plan local d’urbanisme. Grâce à lui, le citoyen pourra entrer en possession de données simplifiées et synthétisées sur le projet communal ou intercommunal. Il tient lieu de plan et de programmes pour le PLUi-H. Il permet de prendre connaissance des objectifs architecturaux et économiques que souhaite mettre en place notre commune. A titre d’exemple, il renseigne sur les zones qui seront destinés à être davantage bâties et sous quelle forme architecturale ou sur celles destinées aux espaces agricoles.

Dossier simplifié, il doit également permettre aux administrés de prendre connaissance des engagements annoncés par les élus et de vérifier leur mise en œuvre effective.

Le PADD de Cauvaldor se décline en 5 axes: l’habitat, l’économie, l’agriculture, la mobilité et le patrimoine (en savoir plus ICI).

LE PLUi-H par étapes 

Dans un premier temps, un état des lieux du territoire a été posé (consultable ICI). C’est ce diagnostic qui a déterminé les choix des orientations prises lors de la deuxième étape avec la production du PADD discuté cet été en conseil communautaire. L’arrêt du projet d’orientations et la consultation des partenaires constituent les troisième et quatrième étapes. L’enquête publique n’arrive que dans le cinquième temps et avant le dernier qui est l’approbation du PLUi-H.

Le contexte réglementaire 

La modification du PLU en PLUi-H intervient dans le cadre réglementaire de la loi Climat et résilience qui renforce les objectifs de sobriété foncière et de lutte contre l’artificialisation des sols dans les plans locaux d’urbanisme. Lors de la réunion publique, l’intervenant nous a précisé que cela se traduit concrètement par la réduction de moitié des hectares constructibles pour les dix prochaines années (pour arriver à zéro les dix années suivantes). Cela équivaut à la diminution par 6 ou 7 de la délivrance des certificats d’urbanisme. Si 452 hectares de terres ont été soustraits à l’exploitation agricole entre 2013 et 2021, ce phénomène doit être divisé par deux à l’avenir.

Ainsi le PADD devra être un document le plus souple possible pour être compatible avec les textes en vigueur tout en défendant l’intérêt général et les intérêts locaux.

Constats et axes de réflexion des élus pour le PADD

La population de notre territoire est vieillissante et le solde migratoire ne compense plus le solde naturel. Depuis 2018, le Lot a perdu 1200 habitants. Par conséquent, il faut attirer la population sur notre territoire. De plus, Cauvaldor est un vivier d’emplois pour la région et plus de brivistes viennent travailler sur son territoire que l’inverse. L’offre de logement doit donc être conséquente et diversifiée. Le PLUi-H doit répondre à ces enjeux et le volet logement être mis en avant.

Quelles sont les préconisations l’Etat ?

L’Etat exige une densité de logement par surface plus importante (il sera désormais impossible de construire une maison au milieu d’1 hectare de terrain) et une maison doit être construite à au moins 3 mètre de la voirie. Il demande aussi à polariser les logements près des services, des équipements et des transports, cela revient à privilégier les zones urbaines (que vont devenir nos hameaux ?).

D’autre part, l’Etat veut mettre en place une politique volontariste contre la rétention foncière. Il souhaite inciter les propriétaires à rénover un bien bâti ou à vendre un terrain constructible pour lequel il n’a pas de projet de construction. En milieu rural, il faudra répertorier les granges qui pourraient changer de destination.

En zones agricoles et naturelles, l’artificialisation doit être limitée. Les terres agricoles doivent être protégées tout en favorisant la mixité sociale.

Quelques conseils pour les propriétaires

Si une autorisation d’urbanisme est en cours pendant l’élaboration du PLUi-H alors le terrain constructible ne pourra pas être déclassé. Un terrain constructible qui n’est pas mis en vente au bout de 3 à 5 ans est susceptible d’être déclassé. Les critères pour déclasser un terrain reposent sur des enjeux agricoles, environnementaux et les risques naturels. Pour ne pas voir son terrain constructible déclassé, il est conseillé au propriétaire de déposer un certificat d’urbanisme.

Les critères de changement de destination d’un bâtiment sont réunis lorsque son affectation ne compromet pas les activités agricoles, n’impacte pas les paysages et qu’il se trouve à moins de 100 m des réseaux. Depuis la loi ALUR, le changement de destination est étendu à tous les bâtiments et plus seulement aux bâtiments agricoles remarquables.

A savoir: les habitats légers démontables (“résidence démontable constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs” selon la loi Alur), autonomes ou non, sont autorisés en zone constructible, zone U (urbanisée) ou AU (à urbaniser) mais pas en zone A (agricole) ou N (naturelle). Il existe cependant une dérogation à cela, les STECAL (secteurs de taille et de capacité limitées). Les STECAL sont des secteurs délimités dans les zones naturelles, agricoles ou forestières, créés “à titre exceptionnel pour y accueillir des constructions spécifiques ». Ils sont subordonnés au respect de certains principes comme la protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, la réduction des flux de déplacements, la répartition équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services… (en savoir plus ICI)

D’autres projets peuvent être acceptés dans ce cadre comme le rapprochement intergénérationnel au sein d’une exploitation agricole (le bien-fondé étant justifié par l’intérêt général).

Les étapes à venir dans l’élaboration du PLUi-H 

L’intervenant avait annoncé une prochaine série de réunions publiques pour le mois de septembre. Il s’avère que celles-ci se dérouleront en décembre. Ces 5 réunions publiques de concertation doivent préciser l’avancement de la démarche d’élaboration du PLUi-H et présenter le PADD.

A la fin de l’année, le dossier de PLUi-H présentant les objectifs en matière d’aménagement et d’urbanisme sur le territoire de CAVAULDOR devrait théoriquement être arrêté. Il sera ensuite soumis aux services de l’Etat, aux collectivités territoriales (département, régions), aux chambres consulaires et autres personnes publiques associées, qui ont 3 mois pour répondre.

Il faudra 3 mois supplémentaires pour que le commissaire enquêteur prépare l’enquête publique qui permettra aux habitants de consulter les documents du PLUi-H. Ils les renseigneront sur les grandes orientations, en terme d’aménagement, d’équipement, d’urbanisation, de paysage et d’environnement, prises par le conseil communautaire. Ils permettront également aux administrés de prendre connaissance des droits à construire de chaque parcelle.