Nos comptes-rendus des conseils municipaux d’octobre et de novembre

Jusqu’à présent nous avions toujours rédigé un compte rendu écrit et objectif après chaque conseil municipal, vous donnant ainsi des compléments d’informations, notamment en ce qui concerne le dernier point de chaque ordre du jour, c’est-à-dire la partie « questions diverses » car c’est ce qui se révèle régulièrement le plus intéressant et qui est le moins traité dans les PV municipaux.

Néanmoins nous nous sommes demandés si ce travail avait un quelconque intérêt relativement aux conseils du 2 octobre et du 8 novembre, en effet, le conseil du 2 octobre a été expédié en 35 minutes : une performance !

Et celui du 8 novembre devait surtout traiter du lotissement du Clou Del Pech. Ces deux conseils étaient également suivis de la 1ère réunion publique de l’équipe municipale où nous pensions apprendre d’autres choses que ce que nous avions entendus et lus sur ces conseils. Si vous nous avez bien suivis ce fut loin d’être le cas.

Néanmoins, après avoir relu nos notes, voici quelques précisions qui pourraient avoir leur importance dans les projets municipaux à venir.

Conseil municipal du 2 octobre

Point 1 et 2 : sauf mauvaise compréhension de notre part, il a été annoncé qu’un lot serait déjà vendu et un autre en phase d’être vendu.

Point 3 : bien que Madame la Maire nous annonce que le projet « cœur de village » fera l’objet de discussions et de propositions ouvertes aux gignacois quant à son contenu, l’affaire semble pour le moins déjà très engagée. En effet l’achat du terrain référencé section A n°1262 est acté de façon à permettre l’échange avec le terrain section A n°1496 en bas de la place de l’église pour y construire un parking ; coût de l’opération : à minima 23 000 € pour l’achat du terrain sans compter son aménagement.

Pour rappel, il nous semble que la place de l’église a déjà fait l’objet d’un aménagement « cœur de village » sous une précédente mandature et que plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été dépensés pour rouvrir la ruelle le long de l’église, ruelle qui devait permettre aux habitants du bourg d’aller garer leur(s) véhicule(s) sur le parking de la salle des fêtes qui, du coup, se trouvait à seulement 100 m de cette place. Nous nous souvenons même que ceci fut officiellement demandé aux gignacois lors d’une réunion publique organisée par notre ancien maire, Eugène Labroue.

A priori cela fut sans suite quant on voit le nombre de voitures garées sur la place de l’église !

Point 5 : à force de fragmenter les opérations de travaux relatifs au bâtiment de l’ancienne mairie pour ne pas être dans l’obligation d’appliquer la procédure des marchés publics, l’équipe municipale nous a un peu perdus en route. En effet le conseil a validé un devis pour isolation du 1er étage alors que nous pensions que tous les devis avaient déjà été validés lors du dépôt du projet pour la demande de subvention dans le cadre du plan France Relance.

Quoi qu’il en soit, nous vous ferons prochainement un point complet à ce sujet.

Conseil municipal du 8 novembre

A été abordé pendant ce conseil le coût des travaux pour viabiliser les terrains du Clou Del Pech pour un montant global de 60 348 € HT.

Nous ne reviendrons pas sur le détail de ceux-ci que vous pouvez trouver dans le PV du conseil ; néanmoins il a été annoncé que cette opération générerait un certain gain pour la commune si les terrains se vendent aux prix annoncés.

Nous pouvons pourtant regretter que ces constructions ne soient pas raccordées au réseau d’assainissement de la station d’épuration communale comme ce fut déjà le cas lors de la vente des terrains le long du chemin menant au moulin…

Questions diverses :

  • 135 questionnaires relatifs au devenir de l’ancien multiple rural ont été renseignés par les gignacois. En premier lieu nous tenons à rappeler l’ancienne destination de ce commerce : celui d’un lieu où les habitants pouvaient faire leurs courses au quotidien, commerce qui fonctionnait aussi grâce au passage du camion magasin dans tous les hameaux de la commune. A priori ces questionnaires ont été dépouillés (par qui ?) et le compte-rendu sera fait dans le Gignac Info à venir.
  • Le projet de DETR 2022 devrait porter sur l’aménagement de la RD 15 et sur la réfection des trottoirs du bas du bourg.

 

Annexes :

PV de la réunion du CM du 2 octobre 2021

PV de la réunion du CM du 8 novembre 2021

Le Centre Social et Culturel du Rionet menacé ?

Le Rionet communique :

Ce jeudi 18 novembre s’est tenu à Cazillac le 1er Conseil d’Administration de l’Association Multi-Rencontres du Rionet, faisant suite à l’Assemblée Générale d’octobre dernier.

Une équipe qui s’est enrichie de 4 nouveaux administrateurs tous habitants du territoire. Cependant, l’heure n’était pas à la fête, et les mines étaient plutôt graves. En effet après un tour de table visant à faire la connaissance de l’équipe, la présidente a tenu à informer les 16 membres de la situation financière : si le résultat de l’année 2020 a été tout juste équilibré, notamment grâce aux aides de l’Etat pendant les périodes de chômage partiel, il n’en sera pas de même pour l’année 2021, avec un important déficit à craindre (entre 30000 et 40000€). Il faut donc rapidement s’interroger sur la capacité de l’association à poursuivre l’ensemble de ses activités.

En effet, l’association propose de nombreux services aux habitants, certains très connus : les crèches, l’accueil de loisirs (mercredi et vacances), les camps d’ados, le transport scolaire et les activités adultes. Et d’autres beaucoup moins connus : les 3 points d’accompagnement administratif, les transports solidaires vers l’aide alimentaire, les transports domicile-magasin pour les personnes âgées isolées, l’accompagnement à la parentalité, les ateliers parents-enfants, l’aide aux devoirs, les animations intergénérationnelles, les conférences, les ateliers numériques et les ateliers mémoire pour les anciens, les sorties culturelles, les ateliers écolos, l’aide au départ en vacances, la distribution de tickets sport… Autant d’activités discrètes qui répondent à des besoins précis des habitants à des moments particuliers de leur vie, qui relèvent de l’Animation de la Vie Sociale et qui sont propres au fonctionnement d’un Centre Social.

Pour bien comprendre la situation actuelle, il convient de savoir que l’association porte depuis 10 ans un agrément Centre Social délivré par la Caisse d’Allocations Familiales du Lot. Cet agrément, qui est à renouveler au 1er janvier 2023, permet de reconnaitre l’intérêt collectif des actions menées par la structure Centre Social et cadre son organisation. Le fonctionnement des équipements (crèches et accueils de loisirs) est co-financé par les familles, les partenaires et les collectivités dont c’est la compétence ; les charges liées aux actions à caractère social et à leur pilotage, ne sont quant à elles, financées que pour une partie par les partenaires dans le cadre de l’agrément. Et aujourd’hui, malgré quelques aides ponctuelles, il devient impossible pour l’association d’assumer le reste à charge : les subventions actuelles ne suffisent plus et le recours aux appels à projets ne garantit pas un financement pérenne.

La question qui s’est posée jeudi soir à l’occasion des premiers travaux menés par le nouveau Conseil d’Administration a donc été la suivante : dans quelle mesure le fait de renoncer à l’agrément Centre Social (et par conséquent à ses activités propres, à ses charges et à ses financements propres) permettrait-il à l’association de retrouver un fonctionnement sain, sûr et pérenne ? La question subsidiaire étant : quel effet direct aurait l’arrêt de ces activités sur l’emploi, pour cette structure qui rappelons-le fait travailler actuellement 53 personnes (soit 38 équivalents temps plein), mais aussi sur le bien-vivre des habitants d’un territoire vieillissant, à l’habitat dispersé et aux services publics plutôt réduits ?

Les administrateurs vont donc s’organiser rapidement pour que la réflexion se poursuive dans les semaines qui viennent, afin de permettre une prise de décision quant à l’avenir du Centre Social du Rionet.

Tramayes, un exemple de transition énergétique

Tramayes (Saône-et-Loire), un village de Bourgogne, est en pleine transition énergétique. En dix ans, cette commune rurale a divisé sa consommation d’énergie par trois.

Tramayes est un village comme il en existe beaucoup en Bourgogne. La commune est en pleine transition énergétique. Panneaux photovoltaïques avec leur compteur d’électricité produite, bornes de recharge pour véhicules… Derrière tous ces changements, il y a un maire, Michel Maya, élu depuis 26 ans par les 1 000 habitants de la commune. L’énergie est une obsession pour cet ancien ingénieur, qui veut rendre son village plus autonome. Plus propre aussi, en le libérant des énergies fossiles.

L’histoire a commencé dans une chaufferie bois, qui permet de chauffer « tous les bâtiments municipaux, l’Ehpad, l’hôpital, et une soixantaine de logements de particuliers », précise Michel Maya. Pour créer ce réseau de chaleur, 1,5 millions d’euros ont été nécessaires, financés par des subventions et un prêt que les factures des usagers remboursent. Le bois a ainsi remplacé le fioul, très polluant. Il permet de réduire de 95% les émissions de carbone. Pour baisser les consommations dans la commune, la mairie a également mis l’accent sur l’isolation des bâtiments. En dix ans, la municipalité a divisé sa consommation électrique par 3,5, notamment grâce à l’extinction de l’éclairage public après 23 heures.

Source : France Info TV

Peyrelevade, un village qui tend la main aux migrants

Cet article vous donne un complément d’informations sur Peyrelevade qui fait l’objet du prochain ciné-débat à Meymac (voir notre article précédent)

À Peyrelevade, petit village de Corrèze, les demandeurs d’asile sont les bienvenus grâce à une tradition bien ancrée de solidarité et d’entraide.

« À Peyrelevade, je n’ai jamais entendu d’insultes ou ressenti de rejet de la part des habitants », assure Babiker, un Soudanais de 27 ans. Originaire du Darfour, région limitrophe du Tchad où une guerre civile sévit depuis 2003 provoquant l’exode d’au moins un million de personnes, il a demandé en France le statut de réfugié. En attendant, il vit à Peyrelevade, petit village situé sur le plateau de Millevaches, en Corrèze, où il se sent enfin en sécurité.

Du côté des quelque 800 habitants de la bourgade, même sérénité. Ils semblent avoir accueilli sans hostilité l’ouverture du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) en avril 2015 et de ses 70 habitants. « Cela se passe plutôt bien, explique Philippe Coutaud, le maire (divers gauches) du village. Tout le monde se dit bonjour et dans l’ensemble les demandeurs d’asile sont plutôt bien acceptés par la population. »

Les commerces ont trouvé de nouveaux clients, et les écoles, de nouveaux élèves. D’ailleurs, souligne le maire, « leur arrivée au village a permis de sauver une classe ». Sur les 55 enfants (maternelle et primaire) que compte l’établissement scolaire, une dizaine d’entre eux vivent au CADA. « Les enfants s’adaptent vite et sont demandeurs. Ils sont vraiment heureux d’aller en classe », poursuit l’élu.

La suite de l’article est à lire ICI.

Et dans le Nord-Lot, on en pense quoi de ce type d’initiatives ?

 

Déchets domestiques et agricoles: une nouvelle vie à quel prix ?

Entre les campagnes de sensibilisation au recyclage, les promesses des industriels et des pouvoirs publics de donner une nouvelle vie à nos déchets, tout laisse à penser que cette filière est vertueuse. L’équipe du magazine de France 2 « Cash Investigation » a entrepris une enquête de longue haleine sur le terrain. Elle nous restitue sans complaisance un parcours semé d’embûches sous la forme d’un documentaire percutant: « Déchets : la grande illusion « 

En jetant tous nos déchets plastiques dans la poubelle jaune, nous escomptions bien qu’ils soient massivement recyclés. Or, nous apprenons que sur les 8 milliards et demi de pots de yaourt que nous consommons chaque année, une infime partie est recyclée. Cette investigation nous révèle aussi la face cachée d’une industrie qui a su tirer parti des problèmes environnementaux pour faire fortune de façon tout à fait opaque. Et pourtant, la capacité des usines françaises est bien insuffisante. Succédant à la Chine, c’est la Turquie aujourd’hui qui transforme une partie importante de nos déchets.

Une usine de recyclage turque

La deuxième partie de ce documentaire est consacrée à l’essor de la méthanisation. Elle passe au crible cette technologie pas si écolo qu’elle en à l’air avec ses risques et ses nuisances.

Mais les journalistes de cette enquête ne nous déresponsabilisent pas pour autant. L’émission se ponctue par des conseils pertinents au sujet de ce que nous pouvons faire à titre individuel pour réduire nos déchets car la meilleure façon de désengorger notre planète de ses déchets c’est avant tout d’en produire le moins possible.

A voir sans attendre en replay sur France.tv en cliquant ici

 

Ce documentaire fait largement écho aux recherches du Collectif National Vigilance Méthanisation (CNVMch) et de son groupe de scientifiques indépendants – le Collectif Scientifique National Méthanisation (CSNM) – sans conflit d’intérêt.  Nous profitons donc de ce papier pour vous relayer comme chaque mois la lettre mensuelle du Collectif Citoyen Lotois, membre du CNVMch.

Ce mois-ci, il y est question entre autres de la pollution de l’Ouysse, affluent de la Dordogne, de la grosse production de maïs qui alimente le méthaniseur de Labathude dans le Ségala.

Accédez à ce bulletin et à ses pièces jointes en cliquant sur les liens ci-dessous:

Lettre CNVMch novembre 21

Schéma de la pollution de l’Ouysse

ARRETE PREFECTORAL DU 07.04.21 DEROGATION LIMITE DE QUALITE(2)

Une réunion publique à Gignac !

Ce samedi 16 octobre, l’équipe municipale s’est pliée à l’exercice – certes pas toujours facile – de la réunion publique et de la rencontre avec les gignacois. C’était la première fois depuis les élections de mars 2020.

Nous vous donnons ci-dessous nos sentiments et une première analyse de cette réunion et des réactions du public.

Un copier / coller de la réunion publique de la campagne électorale

C’est le sentiment général qui domine après cette réunion qui, jusqu’aux questions ouvertes, ressemblait par trop à celle organisée par ceux qui allaient devenir notre équipe municipale :
– Une introduction très succincte de Madame la Maire qui donnait le ton de ce qui allait suivre, c’est-à-dire une partition millimétrée où chaque conseiller avait son mot à dire ou plutôt à lire.
– Nous avons assisté pendant une heure à une sorte de pièce de théâtre avec des acteurs à notre avis empêtrés dans un texte qui ne leur permettait aucun dérapage, aucune spontanéité, aucun sentiment sur ce qu’a été leur travail pendant un an et demi.

Et que dire de la mise en scène où les acteurs prenaient la parole à tour de rôle pour bien nous montrer qu’il s’agissait d’un travail d’équipe ! À force de tout vouloir orchestrer et empêcher les réactions personnelles on en a perdu ce qui fait l’essence même de ce type d’exercice, c’est à dire l’humain.

Le silence de la salle et la mine attristée des spectateurs autour de nous n’a fait que nous conforter dans cette analyse.

Un contrôle des modalités d’expression du public

Ces derniers mois nous avons assisté à de nombreuses réunions publiques dans les communes de notre territoire ainsi qu’à plusieurs conseils communautaires. Forts de ces diverses expériences, nous pensions que le public aurait plus de place pour s’exprimer.  Que nenni, notre équipe municipale avait fait le choix de repousser toute réaction du public après la présentation de son bilan et de ses projets.

C’était peut-être pour ne pas se laisser déstabiliser et risquer de sortir de la mise en scène prévue, mais cela a empêché des discussions de fond, tant sur le bilan que sur les projets.

Quels projets à venir ?

Plutôt que le bilan, nous étions surtout venus – comme bon nombre de gignacois – pour savoir enfin quels étaient les projets et si les gignacois allaient pouvoir interagir et être force de propositions. D’autant que, comme nous l’avons souligné à la fin de cette réunion, tout avait déjà été dit en matière de bilan lors des conseils municipaux et aussi dans le bulletin municipal dernier et sans doute celui à venir.

Un nouveau commerce pour prendre la suite du multiple rural : nous le savions déjà depuis le rachat de ce local en début d’année, mais pour y faire quoi ? Un questionnaire a été distribué à la fin de la réunion, nous y reviendrons . Et la formation ADEFPAT pour l’émergence de ce projet : nous avons été surpris d’apprendre qu’en plus des 6 membres du conseil, 5 gignacois y avaient été conviés, mais qui, et sur quels critères, ça nous ne le saurons pas ! En tout cas, la candidature de notre président a bel et bien été refusée par Mme la Maire, et c’est étrange puisque qu’il restait justement une place.

L’adressage

Cela reste peu clair car dans le PV du conseil municipal du 27 mai 2021 nous apprenions que cette opération devait se faire en plusieurs parties :
La première étape consiste au recensement de toutes les voies par les élus.
La deuxième étape consiste à la dénomination des voies. Ce travail sera réalisé par un groupe de deux ou trois élus par secteur.
Le résultat de ces étapes est à transmettre au SDAIL idéalement pour l’automne.

Or pendant la réunion nous apprenons que la 1ère étape se fera par le SDAIL et qu’elle est en cours.

Par contre, en réponse à une de nos questions, il semblerait que la mise en place sur le terrain de petits groupes de travail pour le choix de la dénomination des voies, soit toujours d’actualité…

L’opération « cœur de village »

Un terrain a bien été acheté 23 000 € pour échange avec celui sous les locaux d’Ecaussystème pour en faire un parking. Pour le reste nous devrions être concertés sur les grandes lignes du projet, mais comment, nous ne le saurons que plus tard.

Pourtant lors du conseil municipal du 27 mai 2021 voici ce qui était dit en substance : 4.3- Compte-rendu de la réunion « Cœur de Village » : L’étude est prévue pour fin 2021 et les travaux devraient être réalisés par tranche.

Il semblerait donc que le calendrier ait été revu, peut-être pour une participation des habitants ?

Les questions et les réactions du public

Loin de nous l’idée de vouloir jouer les hameaux contre le bourg, mais le constat est révélateur : toutes les questions ou réactions ont concerné les hameaux avec, parfois même de l’avis de ceux qui prenaient la parole, le sentiment d’être les oubliés de la commune.

Ce sentiment peut se comprendre à la relecture de ce qui nous a été présenté comme bilan et perspectives d’actions : très peu de choses pour les hameaux à part l’entretien de certaines voies et chemins, nous disons certaines car il semblerait que certains lieux dits soient oubliés aux dires des intervenants.

Et la réponse la plus utilisée pour répondre à ces questions fut : « vous n’avez qu’à passer en mairie pour nous dire ce qui ne va pas » !

Certes, mais pour aller dans le sens des réactions du public nous ne citerons qu’une question et sa réponse : un nouveau tracteur a été acheté avec un broyeur d’accotement à la place d’une épareuse. Ce matériel ne permet pas un entretien convenable des haies car il ne fait que le bas de celles-ci. Nous avons demandé pourquoi ce choix et le conseiller municipal en charge du dossier nous a répondu qu’il s’agissait d’un choix financier et que l’achat d’une épareuse n’a pas pu se faire dans l’enveloppe destinée à ce projet. Pourtant, de l’argent, il semble qu’il y en ait puisque plusieurs achats importants ont été faits sans avoir été prévus dans le budget initial : la maison Bastit, le terrain sous la place…

Au final, le constat est simple : nous n’avons quasiment rien appris.

L’ouverture de la ligne Bordeaux-Lyon de Railcoop différée

Un article du journal « La Montagne » nous apprend que l’ouverture de cette première ligne passagers est décalée de 6 mois et donc reportée à fin 2022.

Railcoop indique ne pas avoir obtenu l’intégralité des sillons (créneaux horaires attribués à chaque train pour circuler) de la part de SCNF Réseau et menace de saisir l’Autorité de Régulation des Transports.

SCNF Réseau de son côté rejette toute mauvaise volonté de sa part et précise qu’il faudrait élargir les ouvertures de certaines gares à des horaires où elles sont actuellement fermées.

Pour l’article en intégralité, c’est ici.

L’application Intramuros est-elle accessible à toutes les associations gignacoises ?

Depuis le mois de mars, Cauvaldor et ses communes se sont dotés de l’application Intramuros pour informer les habitants des actualités et événements de leur territoire. À ce titre, les associations, par l’intermédiaire de la mairie, peuvent signaler leurs manifestations. C’est ainsi qu’au mois d’août nous avions pu annoncer sur cette plateforme notre belle « Nuit étoilée ».

Et qu’en est-il de l’annonce sur Intramuros de notre Foire aux livres et aux vieux papiers ? Sommes-nous logés à la même enseigne que les autres associations gignacoises ?

En nous rendant en mairie pour effectuer notre demande, nous apprenons que le personnel communal n’est plus habilité à mettre notre information en ligne, notre demande doit se faire par courriel. Nous nous exécutons et la réponse arrive par mail : « la mairie ne fera pas la publicité des évènements organisés par votre association compte tenu de ses visées électoralistes. C’est la consigne que nous avons donné au secrétariat : donc pas de code INTRAMUROS. »

Comment dire ? Là encore nous ne pouvons qu’être surpris par cette réponse : en quoi l’organisation d’une foire aux livres relève-t-elle de visées électoralistes ?

Nous constatons une fois de plus que nous ne sommes pas traités à la même enseigne que les autres associations.

Pour mémoire :

  • nous n’avons pas droit à la publication d’un article dans le bulletin municipal,
  • nous n’avons pas droit à une subvention municipale,
  • et maintenant, nous n’avons pas le droit d’informer sur Intramuros alors que les autres associations disposent d’un code pour le faire…

Cela commence à faire réellement beaucoup ! Qu’en pensez-vous ?

Des dates portées disparues et un forum des associations avec !

Comme vous avez pu le lire dans un précédent article (du 19 août), nous attendions avec impatience le forum des associations afin de rencontrer les gignacois(es) et leur présenter nos prochains rendez-vous, notamment la « Foire aux livres d’occasions et aux vieux papiers » du 10 octobre à la salle des fêtes.

Ce forum des associations avait été annoncé par notre maire lors du conseil du 15 juillet suite aux courriers que nous lui avions envoyés (ceux-ci et leur réponse étant publiés toujours dans ledit article du 19 août).

Le forum des associations du 11 septembre a disparu !

Donc, nous devions avoir un forum organisé par la mairie le samedi 11 septembre dans la salle des fêtes puisque cette date était signalée sur l’agenda de la salle, agenda qui peut être consulté sur le site de la mairie à la rubrique « La vie de la commune » en cliquant sur l’onglet « Salle des fêtes ».

Nous nous étonnions de ne pas recevoir de la municipalité des informations sur l’organisation de ce forum, lorsque le lundi 6 septembre nous sommes allés vérifier si dans l’agenda la date de notre foire aux livres était bien signalée, et là quelle surprise… la date du 11 septembre était libre, la salle n’était plus réservée. Erreur ou maladresse informatique ? Que nenni !

Nous souhaitons que ce ne soit que partie remise et que le forum n’ait pas disparu pour la seule raison de nous empêcher de rencontrer les gignacois ?

La réservation de la salle des fêtes pour la formation ADEFPAT disparaît aussi !

Nous avions pu lire aussi dans cet agenda que la salle des fêtes était réservée le lundi 13 septembre au matin pour la formation ADEFPAT, formation à laquelle nous voulions participer, comme d’autres gignacois, afin de développer notre projet de tiers lieu associatif dans les locaux de l’ancienne « Gariotte ». Demande qui nous a été refusée par la municipalité…

Ayant l’agenda ouvert devant nos yeux, nous remarquons que cette date-là a aussi disparu, à une semaine de la tenue de la formation.  Pourquoi ?

Et pourtant cette formation a bien eu lieu au jour et à l’endroit prévu ! Alors pourquoi l’avoir fait disparaître ? Si c’était par crainte que nous venions quand même, c’était fort mal nous connaître.

Pour comprendre les raisons de ces disparitions, nous sommes allés poser la question en mairie. La réponse n’a pas tardé à arriver sous forme d’un courriel : cela ne nous regarde pas et la mairie n’a pas à nous de donner de justificatifs

Nous prenons bonne note de cette réponse mais quoi qu’il en soit nous ne savons toujours pas si le forum associatif se fera un jour. A suivre…

Compte-rendu et réflexions suite au conseil municipal du 31 août

Ce conseil municipal s’est tenu dans la salle du conseil en présence de 11 élus et de 4 personnes du public. Nous étions présents, et comme d’habitude cet article se veut un complément d’informations pour ceux qui n’étaient pas présents et il vous donne également à lire nos remarques et commentaires sur ce qui s’est dit pendant ce conseil et à la lecture de son PV.

Délibération n°1 : Programme de voirie 2021 – Aménagement du carrefour Saint-Antoine : Délibération autorisant la Commune de GIGNAC à verser à CAUVALDOR un fonds de concours à hauteur de 1 344€ HT ;

Les élus indiquent que l’aménagement actuel – censé réduire la vitesse des voitures – est totalement inefficace car le STOP n’est que très peu respecté. Une modification de l’intersection a donc été décidée en accord avec le service territorial routier (STR) du Lot.

Cauvaldor est d’accord pour prendre en charge les travaux dans le cadre du programme de voirie 2021 mais demande en contrepartie que Gignac finance à hauteur de 1344€ HT.

Mais ces travaux ne démarreront qu’après l’installation de la fibre car une armoire sera placée à cet endroit.

On regrettera qu’aucun schéma de l’aménagement futur n’ait été projeté de manière à pouvoir se faire une idée claire de ce à quoi cela ressemblera. Nous nous interrogeons également sur les crédits restants au titre de cette ligne budgétaire ou tout simplement du reste à dépenser en matière de voirie car comme nous le verrons plus loin une partie de ces crédits servent depuis quelques mois à régler les échéances des prêts relatifs aux acquisitions patrimoniales de la commune.

Délibération approuvée à l’unanimité (des conseillers présents ou représentés).

 

Délibération n°2 : Décision modificative correspondante.

C’est une conséquence directe et nécessaire de la délibération n°1.

Délibération approuvée à l’unanimité.

 

Délibération n°3 : Adoption du rapport sur le prix et la qualité du service public (RPQS) d’assainissement collectif 2020

Il s’agit du rapport annuel de type RPQS (prix et qualité du service) établi par le SYDED.

On compte 94 abonnés représentant 141 habitants, sensiblement identique à 2019. La facturation représente 5337 m3, en hausse de 11% et les recettes pour la collectivité sont en hausse de 8%. L’abonnement est de 110€ en part fixe sur la base de 120m3 auquel s’ajoutent divers éléments annexes aboutissant à une moyenne tarifaire de 2,82€ / m3.

Ce rapport sera transmis à la préfecture dans les 15 jours puis mis sur le site internet de la commune.

On pourra s’interroger sur cette part fixe de 120m3, totalement décorrélée de la réalité, la même d’ailleurs que pour la consommation d’eau potable qui conduit à ce que moins un foyer consomme d’eau, plus le prix du m3 augmente, en totale contradiction avec la volonté d’aller vers la sobriété et l’économie des ressources naturelles.

Délibération approuvée à l’unanimité.

 

Délibération n°4 : Décision modificative – Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur les articles 66111 et 1641 relatifs aux échéances de l’emprunt de 77 000€ pour l’acquisition de l’immeuble en centre bourg

Il s’agit de l’acquisition de « la maison Bastit » et de l’emprunt associé. Afin de pouvoir payer l’échéance de novembre 2021, il est nécessaire de voter un crédit supplémentaire.

Délibération approuvée à la majorité (1 voix contre).

Explication : La conseillère municipale, qui était contre l’achat de cet ensemble immobilier à la raison qu’elle ne voyait pas pourquoi la municipalité s’engageait dans cet achat avec pour objectif le même projet que celui de l’acheteur privé initialement pressenti, maintient sa position ; position que nous considérons la meilleure en la circonstance puisque l’achat de ce bien obère la capacité de financer des travaux de voirie (car l’emprunt est pour l’instant remboursé sur ce poste budgétaire) et nous savons à quel point nos routes communales sont en mauvais état. Ceci parce que cette décision a été prise dans l’urgence et sans même prendre en considération les travaux qui seront à réaliser pour en faire des appartements locatifs.

 

Délibération n°5 : Convention PUP « Les Genestes » – Avenant relatif au montant de la participation des propriétaires à revoir à la baisse compte tenu du montant des travaux inférieur au montant des prévisions

 PUP signifie Projet Urbain Partenarial.

Il s’agit des travaux d’électrification qui ont été effectués sur des parcelles à viabiliser.

Ces travaux ayant coûté moins cher que l’estimation initiale, il est nécessaire de faire un avenant à la convention passée avec les propriétaires concernés.

Délibération approuvée à la majorité (1 abstention).

 

Divers :

Le Zinc de la Quique

La créance de 31666 euros due par Mickaël Chaumeil a été payée par le mandataire judiciaire.

Et donc qu’est devenue cette somme ? À quel poste budgétaire a-t-elle été affectée ? Il semblerait que ce versement permette de régler dorénavant les échéances du prêt pour l’acquisition de l’ancien multiple rural puisqu’aucun vote de crédits supplémentaires n’a été pris lors de ce conseil (pour éclairer cette remarque voir la Délibération n°7 : Vote de crédits supplémentaires au budget principal sur les articles 66111 et 1641 relatifs aux échéances de l’emprunt pour l’acquisition du « Zinc de la Quique » – Décision modificative n°3/2021). Et il reste une question : cette somme servira-t-elle également à rembourser les sommes prises depuis ce rachat sur les crédits « entretien voirie » ?

L’école

Les travaux concernant le chauffage sont quasiment terminés et le raccordement au circuit de chaleur se fera fin septembre ou octobre.

Les effectifs à la rentrée 2021 sont de 77 enfants sur le RPI dont 30 pour Gignac, sans compter 9 TPS (très petite section) qui rentreraient en janvier.

Benoît Chastanet se veut rassurant quant à l’avenir de l’école, au moins jusqu’à la rentrée 2023, puisque les effectifs semblent remonter.

Madame la Maire ajoute qu’il faut essayer de faire venir des familles avec enfants dans les logements communaux loués.

Cette intention est louable mais ne doit pas faire oublier la réalité des chiffres, c’est-à-dire une moyenne de 19 élèves par classe sur le RPI et 15 élèves en moyenne sur les deux classes de l’école de Gignac. Il faut aussi noter que les 9 enfants qui seraient accueillis à partir de janvier ne seront pas comptés dans l’effectif global des écoles du RPI car pour l’Education Nationale les « Très petits » ne sont pas pris en compte dans le comptage des élèves d’une école.

Le lotissement de Clou del Pech

Le permis d’aménager a été déposé ce jour à la mairie. Il va être envoyé au Service Instructeur à Cahors qui a 3 mois pour répondre.

➢Terrain « Champ de l’Hôpital »

La négociation pour l’acquisition est en cours.

Encore une nouvelle acquisition que nous apprenons par une simple ligne dans le PV du conseil ! De quoi s’agit-il ? Voilà ce que nous avons compris mais ce n’est pas très clair, d’autant que nous découvrons comme vous ce nouveau rebondissement de l’opération « cœur de village ». Il semblerait que pour la réalisation du projet municipal, il faille que la municipalité se porte acquéreur d’une bande de terrain sous la place de l’église (pour y faire quoi ? Nous n’avons pas eu d’explication). Pour permettre cet achat, il apparaît qu’un accord a été trouvé avec le propriétaire de ce terrain qui l’échangerait à valeur égale contre un terrain au « champ de l’hôpital », dont la municipalité négocie l’acquisition…

Sans entrer dans le débat nous vous rappelons le contenu de l’actualité posté sur le site de la mairie relatif à l’opération « cœur de village » :

L’opération d’urbanisme cœur de village est une opération d’aménagement du bourg, qui sera menée conjointement entre la communauté de communes Cauvaldor et la commune de Gignac. Il s’agit de préserver le patrimoine, d’embellir le cadre de vie, de rendre le village plus fonctionnel et plus agréable à vivre. Initiée par le précédent conseil municipal, en pause depuis la crise du Covid, le projet reprend dans le cadre d’une nouvelle procédure mise en place par Cauvaldor.

Une étude préliminaire sera lancée au quatrième trimestre de cette année. En 2022 les aménagements seront précisés, chiffrés et phasés sur plusieurs années. Après obtention des subventions, les travaux qui seront décidés se feront de 2023 à 2025. Tout au long de la procédure, les habitants de la commune et les associations gignacoises seront informés, consultés et leurs bonnes idées seront prises en compte. Rendez-vous après l’été, pour les premières réunions collectives sur ce sujet.

La réunion publique et le pot

Cette réunion, prévue pour septembre, est reportée au samedi 16 octobre afin de laisser du temps pour une bonne préparation.

Nous nous étonnons du changement de date pour cette rencontre avec les gignacois d’autant que la finalité de cette réunion change également. Il a d’abord été acté lors du conseil du 16 juin ce qui suit : Nous prévoyons de convier l’ensemble des habitants de la Commune le 25 septembre au Moulin pour un pot de remerciements des élus. Ce sera également l’occasion de rencontrer les nouveaux gignacois.

Un mois et demi plus tard il est annoncé dans le PV de ce conseil et d’une simple ligne : « Réunion publique et pot de remerciements : Ils sont reportés au samedi 16 octobre 2021 ».

Nous allons donc avoir droit à une réunion publique mais pour y faire quoi ? Evidemment nous y serons.

Le syndicat des eaux

Un conseiller signale que le rapport du Blagour indique que « l’eau est potable » et qu’il faudrait peut-être le faire savoir à la population… Arnaud Ricou lui répond que le lien a été mis mais que très peu de gens y vont « parce qu’il semblerait que l’eau ne soit pas leur souci ».

Peut-être que ce n’est pas le souci des habitants de Gignac mais pour que les gens soient intéressés, peut-être faut-il leur parler de ce qui peut vraiment les mobiliser, comme le fonctionnement du nouveau syndicat des eaux et la gouvernance de celui-ci. L’ancien syndicat des eaux du Blagour a toujours eu un fonctionnement opaque (voir nos articles précédents à ce sujet) mais ceci ne doit pas rester une fatalité, notamment en ce qui concerne notre consommation d’eau (voir nos commentaires plus haut). Nous pensons que le plus important pour le moment c’est de savoir comment va fonctionner le nouveau syndicat dans la durée et comment vont être pris en charge les travaux à réaliser notamment dans les communes qui ont eu peu ou pas de gros travaux sur leur réseau ces dernières années.

Le pylône du Pech de la Montagne

Benoît Chastanet annonce qu’il a finalement été dressé mais qu’il faut encore attendre 2 à 4 semaines pour la mise en service.

Madame la Maire précise que celui de Falsemoyer subit de fréquents dysfonctionnements.

Le local des infirmières

Les travaux ont bien avancé et il sera prêt d’ici 1 à 2 semaines.

Sans commentaire de notre part, nous avons déjà dit ce que nous en pensions dans un précédent article !

Hormis le point « Divers », ce conseil aura duré, en tout et pour tout, 17 minutes.

Annexe : Procès-Verbal du conseil