Retour sur la réunion publique « Cœur de village » du 15 septembre et le conseil municipal qui l’a précédée

Complément au procès-verbal somme toute lapidaire du conseil municipal du 7 septembre (ICI), conseil préparatoire à la réunion publique qui s’est déroulée la semaine suivante

Deux délibérations seulement pour ce conseil éclair mais davantage de discussions en questions diverses qui n’ont pas été rapportées dans le P.V.

Concernant la 1ère délibération avec l’aménagement de sécurité sur la RD 15 en continuité de la RD 87, le refus de subvention du FAST a été motivé car ce projet ne fait pas partie de l’aménagement paysager.

Pour la 2ème délibération, il est précisé que l’échange de terrain entre Monsieur Armand et la commune est indispensable pour l’aménagement puisque comme le verrons ensuite la première phase de cette opération consiste à déplacer les véhicules en stationnement sur la place de l’église vers ce nouveau parking qui sera construit sur le terrain acquis par la commune lors de l’échange.

Dans les questions diverses non rapportées, il a été question de la voirie avec des renouvellements de chaussée en cours mais aussi de l’inquiétude face au 4 tonnes d’enrobé qui restent, présageant les économies à faire pour tenir jusqu’en mars 2023. Des maires commencent aussi à se plaindre auprès de la communauté de communes, comme celui de Lachapelle-Auzac qui a écrit un courrier de doléance à Cauvaldor et qui exprime que les communes n’ont pas plus de moyens avec Cauvador que lorsqu’elle géraient la voirie seule. Cauvaldor met la priorité sur les tronçons qui desservent le plus de monde d’où le délaissement des hameaux. À Gignac, des petits tronçons de routes communales qui desservent des habitations sont en très mauvais état.

Ensuite, il est rapporté la demande du Rallye Castine pour 2023 sur le même itinéraire que 2022 avec un départ aux Genestes et aux Fraux.

Evocation de l’achat d’une balayeuse en commun avec Nadaillac car beaucoup de graviers sur les routes charriés par les chemins qui y débouchent lors des pluies.

Enfin, c’est l’opération « Cœur de village » qui a donné lieu à une véritable discussion. Certains conseillers, absents lors de la réunion entre la mairie et le cabinet d’étude pendant les congés d’été, manifestent leur incompréhension face aux options qui ont été prises concernant la végétalisation des espaces, notamment du futur parking. Ils soulignent que l’utilisation des joints engazonnés entre les pavés risque, en saison pluvieuse, de couvrir le parking de boue. Mais il y a un autre enjeu : si le projet revégétalise les espaces à une hauteur inférieure à 30% de bitume, alors les subventions sont plus importantes… Cependant, il est précisé que l’enveloppe est fixée mais que rien n’est arrêté quant au choix des matériaux. Pourtant, il semblera lors de la réunion publique une semaine plus tard que les choses soient bien plus arrêtées que cela…

La réunion publique 

Devant une assemblée moins nombreuse que lors de deux précédentes réunions publiques, nous avons eu droit dans un premier temps à une présentation synthétique de la 1ère phase de cette opération par un représentant du bureau d’études en charge du projet. Ensuite un temps de questions / réponses autour du contenu de ce projet et de ses prolongements a été proposé.

Présentation du projet porté par Cauvaldor :

Après une rapide introduction de notre Maire excusant l’absence de certains représentants de Cauvaldor (mais pas celle des 4 conseillers absents !), la parole a été donnée à Francis Lacayrouze, vice-président en charge de la voirie.

Celui-ci est revenu sur les objectifs premiers des opérations « Cœur de village » :

  • Rendre plus agréable la vie dans le bourg,
  • Adapter l’espace bourg au changement climatique,
  • Valoriser le patrimoine bâti.

Il a ensuite expliqué pourquoi Cauvaldor porte ces projets et comment :

  • D’abord pour une assistance aux communes dans la conception des projets car compte tenu du niveau de financement ce sont des projets qui s’inscrivent dans un temps long,
  • Pendant la 1ère phase du projet c’est en effet la commune qui doit définir les orientations jusqu’à l’esquisse de celui-ci suivant certains critères. C’est ce que nous avons vu lors de la réunion publique du 5 mars avec les esquisses du CAUE,
  • Deuxième moment du projet conduit par Cauvaldor qui reprend le dossier pour son montage technique avec le bureau d’étude choisi avant le début des travaux. C’est ce qui nous est présenté ce soir là,
  • La commune est accompagnée par les services de l’Intercom qui est maître d’ouvrage mais elle aura en charge la réalisation des travaux.

Il revient ensuite sur le financement de cette opération (chiffres arrondis) :

  • DETR  (état) : jusqu’à 30 %
  • Région : 20 à 25 %
  • Département via FAST (Fonds d’Aide pour les Solidarités Territoriales) : 15 %
  • Reste donc 40 % du budget total : Cauvaldor à 20 % et Gignac à 20 %

Après cet exposé, notre Maire reprend la parole pour introduire Etienne Roby, architecte paysager du bureau d’études DEJANTE PAYSAGE, VRD & CONSTRUCTION de Saint-Céré mais pas que… 

Premières surprises :

Nous apprenons :

  • Que l’association Lo Patrimoni est impliquée dans le projet ; ceci expliquant la présence de Robert Vayssié et de Jacqueline Leclerc au premier rang de l’assemblée [EDIT du 16-12-22 : voir les commentaires en lien avec cet article],
  • Qu’une réunion des riverains de la place de l’église s’est tenue le jeudi précédent car ce sont les premiers concernés (dixit notre édile) ? Ceci expliquant peut-être le moindre public. Que s’est-il dit lors de cette réunion ? Nous l’ignorons, tout comme les réactions des gignacois qui étaient présents. Était-ce une façon de « déminer » cette réunion publique à laquelle nous assistons ?

Nous pensons une nouvelle fois que les choses manquent de transparence ; y aurait-il impossibilité de communiquer ouvertement sur ce projet ? Nous reviendrons sur cette problématique.

Présentation de M.Roby :

Cette présentation ne porte que sur la 1ère phase du projet « cœur de village ».

Où nous apprenons qu’il y aura au moins deux phases à ce projet : une deuxième phase portera sur l’intégralité du bourg et pourra porter sur les travaux de sécurisation restant à faire + voire une troisième phase portant sur la construction d’une hypothétique halle couverte…

Le projet central de réaménagement de la place de l’église (phase 1) s’articule autour de quelques objectifs globaux :

  • Maintenir et renforcer le contenu rural de l’aménagement (?),
  • Redonner l’espace public aux usagers et non plus aux voitures,
  • Renforcer la végétalisation de l’espace,
  • Respecter la perspective vers l’église,
  • Permettre une polyvalence de l’aménagement.

Il faudra donc : « déperméabiliser » la place, déplacer le stationnement des véhicules et renforcer sa végétalisation avec 12 arbres dans un îlot central et par l’implantation d’un revêtement (dalles de calcaire de tailles différentes) avec joints engazonnés.

Pour ce faire, le terrain récemment acquis par la mairie derrière le local d’Ecaussystème sera transformé en un parking de 32 places ; nombre de places correspondant à peu près au nombre de voitures garées actuellement sur la place.

La plantation des arbres au milieu de la place rendra possible l’émergence de deux perspectives fortes pour l’esthétique de la place : la première vers l’église et une deuxième sur le côté droit de la place pour l’implantation d’une éventuelle halle (qui d’après les premières réflexions et l’espace restant pourrait être d’une superficie de 80 m2 soit par exemple un rectangle de 8 m par 10).

Les « pieds » des façades ouvrant sur la place feront l’objet de créations de massifs.

Les réseaux fluides et énergétiques seront repensés car c’est le bon moment pour le faire.

L’espace devant l’église restera ouvert et l’existant sera respecté.

Quid de l’accès des riverains ?

La venelle le long de la maison Bastit restera ouverte jusqu’à la place et l’accès à celle-ci par le bas sera rendu possible par la pose de bornes escamotables.

Le panneau d’affichage de la place disparaîtra.

Une continuité jusqu’à l’école en liaison avec la sécurisation du bas du bourg est à l’étude et donc celle-ci est en standby pour l’instant.

M. Roby revient ensuite sur l’expertise de son entreprise dans ce type de dossier car ils ont déjà été en charge des aménagements dans les bourgs d’Autoire et de Bretenoux (en ce qui concerne le Lot).

Et le coût de tout ça ?

Evidemment tout cela a un coût important !

Une estimation pour cette première phase a été réalisée pour les demandes de subventions à hauteur de 850 000 euros. La part communale devrait donc être d’environ 165 000 euros et un emprunt sur 15 ans a été réalisé pour ce faire.

Ceci étant il ne faut pas oublier d’y ajouter l’achat du terrain pour le nouveau parking pour 23 000 euros et M. Roby ajoute que la deuxième phase prévue après la réalisation des travaux sur la place est estimée à 300 ou 400 000 euros.

Ce qui porte le coût de ce projet à environ : 1 million et 273 00 euros ! (a minima et hors construction éventuelle d’une halle dans la troisième phase du projet) même si la municipalité nous certifie qu’il n’y aura pas (ou peu) d’augmentation du taux d’endettement de la commune.

Les réactions de la salle et notre sentiment :

Les questions ont été très nombreuses ce qui montre bien l’intérêt que peuvent avoir les gignacois sur le contenu du projet et le coût de celui-ci.

Elles portent sur plusieurs points :

  • La difficulté pour le public d’appréhender le projet global car, à chaque question portant sur la deuxième phase du projet d’aménagement global du bourg, il a été répondu que cela fera l’objet d’une autre réunion publique.

Mais pourquoi ne pas présenter le projet dans son intégralité ? Nous pensons que ce projet de réaménagement de la place de l’église ne peut se comprendre que dans un objectif global de village ; pourquoi faire ces choix pour la place sans nous expliquer ce que seront les restant du bourg. Il doit y avoir une cohérence globale et c’est sur cette cohérence que portaient ces questions.

  • Réorganiser l’espace public c’est aussi donner les moyens aux gignacois de se l’approprier, c’est pourquoi plusieurs questions ont porté sur les usages de la place par ses usagers.

Il a été répondu in fine par Mme la Maire que l’objectif principal de cette première phase est bien de supprimer les véhicules de la place et de les déplacer sur un nouveau parking.

Mais pour faire quoi ? Il semblerait au vue des réponses obtenues qu’il ne soit pas prévu pour l’instant de bancs et/ou de tables ni d’espace de jeux pour les enfants sur la place. À quoi va-t-elle servir ? Organiser l’espace sans donner les moyens et des raisons de se l’approprier n’est-ce pas aller à un échec et en faire un espace mort, certes beau et dégagé, mais l’objectif doit aussi être de redonner une vie au bourg ; l’esthétique, le « beau » est important mais quid dans la pratique de la vie de tous les gignacois ?

  • Plusieurs interventions ont également porté sur le choix du matériau du dallage remettant en cause le choix de dalles en calcaire car, selon des intervenants qualifiés, il apparaît peu probable qu’il existe des dalles calcaires non gélives. Et d’autre part comment gérer les manifestations qui pourraient se faire sur ces dalles sans qu’elles soient souillées ?

Sans vouloir pousser le bouchon trop loin et pour réduire les coûts de ce chantier, ne serait-ce pas possible d’imaginer un engazonnement total ou partiel de la place jusque devant l’espace déjà existant devant l’église ? Pour le coup nous serions dans une vraie végétalisation redonnant de l’espace aux arbres qui seront plantés avec un espace vert accueillant au milieu du bourg !

Pour conclure, nous dirons que l’opération « cœur de village » est importante pour la vie de la commune car c’est un vrai défi à relever que de faire revivre le bourg et ainsi donner envie aux gignacois de se retrouver dans des lieux qui, il n’y a pas si longtemps, étaient pleins de vie. Mais cela doit se faire en toute connaissance de cause et il nous apparaît très important, pour la bonne compréhension du projet global, que nous soyons tous informés du contenu de la deuxième phase de travaux. C’est aussi donner à tous, les moyens de se projeter dans l’avenir  de notre commune et de comprendre le coût de ce projet.

D’autre part, à aucun moment, il n’a été question de réelle concertation des habitants sur le contenu même du projet, tout au plus la municipalité attend nos éventuelles suggestions… 

Ceci étant, la seule certitude que nous ayons, c’est notre premier maire adjoint qui nous l’a apportée puisqu’il a clos la réunion en disant que, quoi qu’il en soit, les travaux commenceraient en mars 2023 ! 

« Reprise en main » le 16 décembre au cinéma de Souillac

Dans le cadre du partenariat entre le cinéma « Le Paris » et le groupe « ATTAC Lot », le film « Reprise en main » de Gilles Perret sera projeté vendredi prochain 16 décembre à 20h30.

Le synopsis :

Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !

La critique de Sylvie Agard du groupe Cinéma d’ATTAC :

On connaissait Gilles Perret à travers ses documentaires, depuis 8 clos à Évian (en 2004) jusqu’à Debout les femmes. Et voilà qu’il nous offre une première fiction. La passion de l’escalade anime le héros du film que nous découvrons à l’assaut d’une paroi verticale impressionnante.

Le hasard va l’amener à un autre type d’escalade : il se lance à l’assaut de son entreprise de mécanique de précision dans la Vallée de l’Arve, promise à la vente à un fonds d’investissement. Ses copains et lui décident de la racheter eux-mêmes par LBO, ou rachat par effet de levier, un mécanisme qui ne nous a jamais été expliqué aussi clairement que dans Reprise en main.

Au fond ces Pieds nickelés ressemblent aux militants d’Attac : ils abordent sans complexes des sujets complexes. Vous aurez compris qu’il s’agit, sur un sujet sérieux, d’une comédie sociale revigorante. La distribution est parfaite, l’histoire bien menée, la réalisation à la hauteur, bien évidemment. Bref, c’est un régal. Faites-en un succès !

Les avis des spectateurs sur Allociné :

Enfin un film à énergie positive pas loin de chez nous, ne le manquons pas !

EMMAÜS Nord du Lot accueille ses premiers compagnons

En 2020, l’association créée ex nihilo a commencé son activité de recyclerie, qui constitue historiquement le cœur du mouvement Emmaüs. Après deux ans de travail d’une trentaine de bénévoles engagés, la communauté atteint son objectif premier en créant son premier emploi de Responsable de Communauté et en accueillant ses premiers compagnons début novembre.

Porteur d’une vision de société où l’humain est au cœur du système et où chacun a sa place, Emmaüs place le projet social et la solidarité bien avant la logique économique. Loin des dispositifs traditionnels de charité et d’assistanat, la possibilité pour chacun de prendre sa vie en main représente les fondamentaux pour remettre debout les accidentés de la vie. Chez Emmaüs, le travail de récupération permet de redonner valeur à tout objet et de multiplier les possibilités d’action d’urgence au secours des plus démunis. Ainsi les combats portés par l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs, de lutte contre l’exclusion sont aujourd’hui perpétués par la jeune association.

Emmaüs Nord du Lot est soutenu par d’autres associations avec qui elle a construit des partenariats à l’image de « Lot Pour Toits » (association d’hébergement et d’accompagnement social) ou de la Banque Alimentaire (association de lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire). De même, les dons provenant d’entreprises ou de particuliers affluent au quotidien en soutien au projet, réaffirmant qu’un monde plus Solidaire est possible.

EMMAÜS Nord du Lot est ouvert les mercredis et samedis de 14-17h.

Tél : 06-50-94-00-40
Email : projetemmaussouillac@gmail.com
Adresse : Le Platant, 46200 Pinsac

Source de l’article : RuraleTV

Retour sur le dernier Gignac Infos en rapport avec la délibération n°6 du prochain conseil municipal

Tout d’’abord bravo à l’équipe municipale pour la clarté des propos même si, sur certains sujets, nous restons un peu sur notre faim d’en savoir davantage…

 Le café-commerce :

Ben voilà, la rumeur était fondée : cela faisait plusieurs semaines que le bourg et les hameaux bruissaient d’un éventuel désistement des potentiels repreneurs du Zinc de la Quique. Pourtant, à la lecture de l’actualité publiée sur le site communal et relayée par un grand article de La Dépêche, les choses semblaient aller bon train. Mais comme on dit, nul n’est prophète en son pays ! Déjà, dégager deux salaires pour une reprise d’un commerce cela semblait osé mais là 3 salaires c’était devenu irréaliste.

Nous ne pouvons que regretter cette annulation et faire le constat repris par le rédacteur du Gignac Infos qu’il faut donc chercher ailleurs. Comme il nous est dit, d’autres candidats ont été contactés, mais après analyse ils ne correspondaient aux critères définis par l’équipe municipale. Quels critères, sans doute ceux mis en avant dans le dossier de reprise ? D’ailleurs pourquoi ne pas le re-publier ?

Quant à la suite de l’article, deux pistes sont à l’étude. Celle de l’association « mille cafés » et une piste de société coopérative.

Il semblerait maintenant, à la lecture de l’ordre du jour du conseil municipal devant se tenir demain 3 novembre, que ce soit la piste de « 1000 cafés » qui serait retenue : 5-Délibération n°6 : Café multiservices avec l’initiative 1000 cafés ;

Nous vous donnons ci-dessous quelques éléments et compléments d’informations sur le réseau « 1000 cafés » afin que vous puissiez comprendre la décision qui va être prise.

https://www.1000cafes.org/ est le site de l’opération « 1000 cafés » où vous pourrez trouver tous les renseignements et le modèle de développement de ces nouveaux cafés ruraux. Ceci étant, nous ne savons pas si nous pouvons parler d’association parce qu’il semble que « 1000 cafés » soit un des secteurs d’activités du GROUPE SOS. On parlera donc plutôt d’un réseau de cafés.

Le schéma de développement de ce réseau nous va bien, car si en premier lieu sont intéressés d’éventuels repreneurs de « café-services » et les municipalités, les habitants ne sont pas oubliés, et dans la charte de réflexion et d’installation de ces cafés, les habitants des villages sont mis au cœur du projet :

Texte issu du site 1000 cafés :

La co-construction au cœur de chaque projet de café, c’est un principe fondateur de 1000 cafés, qui vous place au centre du projet pour en dessiner les contours.

Un projet de café réussi c’est :

  • Une consultation citoyenne sur l’offre du café qui a mobilisé tout le village.
  • Des associations de la commune qui s’approprient le lieu pour créer des animations dans le café
  • Chaque habitant peut donner des idées et des pistes d’amélioration sur les offres proposées.

N’hésitez donc pas à vous rendre sur le site de ce réseau pour identifier ce que pourrait être notre nouveau commerce. Seul bémol : comme on dit « Rome ne s’est pas faite en un jour », ainsi en ira-t-il aussi de ce commerce si la candidature de la municipalité est retenue.

D’autres informations sur le groupe SOS :

Première entreprise sociale en Europe, GROUPE SOS lutte depuis 35 ans contre toutes les formes d’exclusion. Avec l’initiative 1000 cafés, GROUPE SOS vise à revitaliser l’économie et la dynamique sociale des communes rurales. Une action concrète qui prévoit la création / reprise de 1000 cafés en France et qui a pu voir le jour grâce à l’expertise et le réseau de partenaires de GROUPE SOS.

En septembre 2020, GROUPE SOS lance son nouveau secteur : GROUPE SOS Action Territoriale. Accès aux services de proximité, animation du lien social, engagement citoyen : au travers de la création de ce nouveau secteur, l’ambition du groupe est de construire des solutions pour développer et améliorer la vie locale.

3 cafés ont été ou seront ouverts sur ce modèle dans le Lot :

À Escamps : « Le café d’Escamps » – En cours d’ouverture

À Dégagnac : « Le Sécadou » – En activité

À Montgesty : « Le Montgesty » – En activité

Le Montgesty

 

Et également quelques autres précisions à apporter à la lecture de ce Gignac Infos n°44 :

Editorial (page 2) : Le fête des associations du 25 juin était organisée par le Nouveau comité des fêtes et n’avait donc rien de votive (une fête votive – ou patronale – est une fête qu’organise chaque village en hommage à son saint patron [Wikipedia]).

Rénovation énergétique (page 3) : Nous espérons que nous pourrons avoir prochainement les chiffres du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) du bâtiment afin de vérifier que les objectifs prévus ont bien été atteints.

Elections législatives (page 5) : Christophe Proença ne portait pas l’étiquette du parti socialiste, celle-ci étant attribuée à Thierry Grossemy ; M. Proença s’est présenté « sans étiquette ».

Budget (page 6) : Nous regrettons la disparition des « graphiques et tableaux » qui apportait selon nous une visibilité plus immédiate et nous aurions également aimé avoir les évolutions en pourcentages par rapport à l’année précédente, car savoir où l’on va nécessite de savoir d’où l’on vient.

Agenda (page 20) : merci à la municipalité d’avoir annoncé notre foire aux livres du 16 octobre et notre bourse aux jouets du 27 novembre !

Réflexions sur l’émergence des projets communaux à fort coût

Concernant l’opération « cœur de village », malgré les deux réunions de présentation, on peut quand même se poser la question du bien fondé de la réalisation de cette opération à un tel coût.

Surtout dans ces temps troublés où tout le monde, à commencer notre gouvernement, nous parle de la fin de l’abondance et de la venue du temps de la sobriété.

Tous les français sont déjà touchés dans leur porte-monnaie et dans leur vie par l’augmentation du coût de la vie ; n’y aurait-il pas place ici pour aider le quotidien de tous les gignacois (lire à ce sujet, l’excellent article du Monde du 2 octobre : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/02/les-gens-n-en-reviennent-pas-dans-les-supermarches-les-caissieres-aux-premieres-loges-de-la-flambee-des-prix_6144042_3234.html)

Bien évidemment ce projet est important pour  la commune mais est-il essentiel et encore en adéquation avec la situation actuelle ?

Moins d’argent public !

N’y a-t-il pas moyen de revoir le budget de ce projet pour en diminuer le coût et permettre ainsi d’autres opérations qui pourraient devenir urgentes dans le contexte actuel renforcé par la baisse annoncée (liée aux nouvelles circonstances inflationnistes) dans le projet de budget des collectivités territoriales : Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit notamment 210 millions d’euros supplémentaires de dotation globale de fonctionnement pour les collectivités. Une enveloppe insuffisante pour faire face à l’inflation, selon l’Association des maires de France.  Et fort de cette enveloppe, le gouvernement demande aux élus locaux de participer au redressement des finances publiques du pays. Le « pacte de confiance » proposé par Bercy dans son projet de budget pour y parvenir ne convient pas aux maires. L’objectif est d’inciter fortement les collectivités à dépenser un demi-point de moins que l’inflation, chaque année. Quitte à tailler dans leurs capacités d’investissement.

Moins d’argent et plus à dépenser cela va-t-il se ressentir directement sur les finances de Gignac ? Et faire quoi à la place ?

C’est exactement ce que nous explique l’équipe municipale dans le Gignac infos nouvellement publié. Ainsi en page 9, nous pouvons lire qu’il est possible que la hausse du coût de l’énergie ait pour conséquence directe la possibilité de voir les associations payer le chauffage de la salle des fêtes voire que celle-ci soit fermée d’octobre à mai !

Et si on remplaçait les dalles de calcaire par un vrai système de chauffage économique et écologique pour la salle des fêtes voire un chauffage collectif pour le bourg ?

Et pourquoi ne pas envisager, comme l’ont déjà fait nombre de communes, d’aider les habitants par des aides, et là les modèles sont tous différents : des bons d’achats dans des commerces de proximité quand il y en a ou dans des grandes surfaces, des bons à dépenser pour réduire sa facture d’énergie chauffage, organiser des achats de groupe pour réduire les coûts, mutualiser les productions de chacun et les valoriser par un système d’échange communal etc…

Bref comme dirait notre prix Nobel Georges Charpak, c’est mettre la main à la pâte, mais autrement qu’en allant chercher des subventions pour une telle opération. À ce sujet d’ailleurs, il convient de rappeler que les subventions obtenues et à venir pour ce projet sont de l’argent public et que l’argent public c’est notre argent : CQFD.

Rentrée scolaire : certaines fournitures se recyclent

EDIT du 6 octobre : Vérification faite, aucun des 2 magasins Cultura de Brive n’organise ce recyclage ; celui de Brive Centre par… manque de place (cherchez l’erreur), et celui de Brive Ouest car ils n’en n’ont jamais entendu parler ! Demander aux citoyens de faire les bons gestes c’est bien, mais si l’intendance ne suit pas…

Stylos, équerres, trousses, crayons, compas… Et si, avant de s’empresser d’en acheter des neufs, on commençait par jeter un œil aux fournitures scolaires de l’an dernier qui traînent dans les tiroirs ?

Etape 1 : faire le tri pour récupérer ce qui pourra encore servir cette année en classe ou à la maison.

Etape 2 : trouver une solution pour les fournitures qui ne serviront plus ou qui ne fonctionnent plus.

Parmi les solutions, on trouve les collectes solidaires (Emmaüs, Secours Populaire, Croix Rouge…), les associations de parents d’élève, les plateformes de dons comme donnons.org, et des bornes de collecte via une collaboration entre Bic, Terracycle et Cultura pour le matériel d’écriture.

Davantage d’infos ICI.

Des offres de stage sont à pourvoir chez HOP

HOP, non pas la compagnie aérienne mais l’association Halte à l’Obsolescence Programmée, bien plus vertueuse en terme de bilan carbone.

Ces stages s’adressent à des étudiants qualifiés dans le domaine recherché.

Les profils actuellement recherchés sont :

  • Journalisme
  • Communication
  • Juridique

Pour le détail des offres et postuler, c’est ICI.

Un annuaire des services de santé dans le nord du Lot est disponible

Nous sommes tous confrontés à des difficultés dès lors que nous avons besoin de trouver rapidement des praticiens spécialisés près de chez nous.

Pour nous aider, l’association Mieux Vivre dans le Nord du Lot, a mis à notre disposition un répertoire recensant les généralistes, les spécialistes, les laboratoires, les hôpitaux et les services d’urgence.

Qu’ils en soient remerciés !

Leur site : https://www.santenordlotois.com

« Mieux vivre dans le nord du lot » est une association qui se bat depuis 4 ans pour que les forces vives du territoire anticipent avec responsabilité la question de la relève des médecins partant à la retraite. Aujourd’hui, ses bénévoles vous proposent un annuaire des médecins généralistes situés sur le nord du Lot et des médecins spécialistes accessibles à partir de ce territoire.

Malgré quelques imperfections que vous pourrez nous signaler, cet outil vise à vous aider à trouver un numéro d’urgence, un médecin de votre choix le moins loin possible de votre domicile.

Un quizz santé vous permettra enfin de vérifier vos connaissances en matière d’accès aux soins.