Pourquoi une Journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?

La Journée internationale des droits des femmes nous donne l’occasion de faire un petit retour en arrière pour comprendre comment a été institutionnalisée cette journée spéciale et quel est son but.

Officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications et améliorer la situation des femmes.

Petite chronologie

La Journée internationale des droits des femmes ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

Le mouvement féministe en plein essor, renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées par l’ONU, a contribué à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique :

1909 – Sous l’impulsion du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes est célébrée aux États-Unis le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague instaure une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse (plus d’un million de femmes et d’hommes ainsi rassemblés). Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.

1913 – Dans le cadre d’un mouvement pacifiste, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, autour du 8 mars les femmes ont tenu des rassemblements pour protester contre la guerre ou pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix » malgré l’interdiction des autorités.  Quatre jours plus tard, le tsar abdiquait et le gouvernement provisoire accordait le droit de vote aux femmes.

1975 – Lors de l’Année internationale de la femme, l’Organisation des Nations unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

1995 – Le Programme d’action issu de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing réunissant 189 gouvernements projette un monde où chaque femme et chaque fille peut exercer ses libertés et ses choix, connaître et comprendre tous ses droits, notamment le droit de vivre sans violence, le droit à l’éducation, le droit de participer à la prise de décision et le droit de recevoir un salaire égal pour un travail égal.

2014 – La 58e session de la Commission de la condition de la femme (CSW), principal organe intergouvernemental mondial dédié à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, a examiné les résultats obtenus et les difficultés rencontrées dans la réalisation des Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) en faveur des femmes et des filles.

Il reste malheureusement tant de chemin à parcourir en matière de droits des femmes dans le monde et les objectifs des organisations internationales tellement loin d’être atteints que cette journée a des « chances » d’être encore longtemps célébrée.

Un thème chaque année

Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Cette année la thématique s’intitule: Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes. Selon l’ONU, « Nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical. De nos jours, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à Internet. »

L’accès à Internet des femmes détermine leur possibilité de poursuivre une carrière scientifique car d’ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Cette année, la célébration de cette journée mesure l’impact de l’écart numérique entre les sexes et les inégalités économiques et sociales qui en découlent. Elle montre aussi l’importance de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques pour lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les technologies de l’information et de la communication.

Des rendez-vous dans le Lot

Plusieurs rendez-vous sont organisés dans le Lot à l’occasion de cette journée autour de projections, d’expos et de conférences notamment à Cahors et à Figeac. A noter deux expositions à Figeac au café associatif l’Arrosoir, l’une du photographe Marc Brun « Portrait de femmes » jusqu’au 1er avril et l’autre « Les droits des femmes » par Amnesty international qui se termine le 23 mars (plus de renseignements ICI)

Plus près de Gignac, une conférence « 6 siècles d’émancipation artistique et féminine » est organisée par le centre social et culturel Robert Doisneau en partenariat avec l’association Ecaussystème,  le samedi 11 mars à 18h (entrée gratuite).

Quelques ouvrages parmi tant d’autres

Pour les adultes:

L’ouvrage incontournable de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe dans lequel l’auteure  s’appuie sur des exemples historiques pour démontrer que l’évolution de la société a fait des femmes des citoyens de seconde classe. Lorsqu’il est paru en 1949, la France n’avait accordé le droit de vote aux femmes que cinq ans auparavant donc l’auteure ne manquait pas d’arguments pour défendre sa thèse avec courage.

Un pamphlet d’aujourd’hui décapant, Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume au seuil. Un livre qui présente « la quatrième vague féministe » menée non plus par des militantes mais par des femmes ordinaires qui remettent en cause les us et les coutumes de notre pays où une femme sur dix est violée au cours de sa vie et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Un court texte à l’humour incisif et résolument optimiste qui prône la sororité comme outil de puissance virale. En ne pointant aucune femme du doigt, Chloé Delaume appelle joyeusement les femmes à se serrer les coudes et à agir ensemble.

Pour les plus jeunes:

A partir de 10 ans, La bonne étoile de Malala d’Isabelle Wlodarczyk chez Oskar éditeur, qui raconte l’histoire de Malala, petite Pakistanaise devenue une militante des droits à l’éducation et lauréate du prix Nobel de la paix.

Une BD pour les ados, Histoire(s) de femmes, 150 ans de luttes pour leur liberté et leurs droits par Marta Brees et Jenny Jordahl chez Larousse. L’album raconte sans détour, avec humour et émotion, les incroyables histoires parfois tragiques des femmes de l’ombre qui se sont battues pour faire évoluer les mentalités et les lois dans le monde.

Samedi 11 février, nous vous invitons à venir observer et photographier les étoiles à Brive

« 1er volet d’un triptyque Mycéliades / Nuit des étoiles d’hiver »

Dans le cadre de la Nuit des Etoiles d’hiver organisée par l’Association française d’astronomie, nous vous convions à une soirée d’observation des constellations d’hiver (Orion, les Pléiades, etc.) ainsi qu’à une initiation à la photographie du ciel nocturne en partenariat avec l’Atelier photo numérique du Centre Culturel de Brive.

Ce sera de 19h45 h à 22 h environ, sur l’esplanade des 3 provinces, côté rivière (zone permis moto). Apportez vos appareils et un trépied si vous en avez un !

Edit du 11 : La météo sera excellente mais fraîche (+2 degrés à 22 heures) : couvrez-vous bien !

Plus d’infos ici (site officiel) : https://www.afastronomie.fr/manifestations/le-ciel-d-hiver-en-visuel-et-en-photo

Mercredi 15 février, ne manquez pas notre conférence à Brive « Le retour de l’homme sur la Lune »

« Second volet du triptyque »

Dans le cadre des Mycéliades, festival de science-fiction associé aux Nuits des Etoiles d’hiver, nous avons le plaisir de vous convier à une conférence que donnera Jean-Luc Louis, notre spécialiste des nuits étoilées, à la médiathèque de Brive. Ce sera de 15 heures à 16 heures et la conférence sera suivie d’un temps d’échange avec le public.

Pitch fourni par Jean-Luc :

« Alors qu’il ne s’est écoulé que 8 ans entre le 1er vol de Youri Gagarine et les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, un demi-siècle est passé depuis, sans la moindre avancée apparente.

Je vous expliquerai ce grand mystère et vous présenterai les programmes lunaires américain et chinois qui se dessinent aujourd’hui assez précisément, notamment depuis le succès de la mission Artemis I en novembre et décembre dernier.
Je m’appuierai sur des documents d’époque (journaux, photos, films) pour mettre en lumière la différence de technologie entre les années 60 et les années 2020 qui devrait faire que cette fois-ci, cette nouvelle aventure ne sera pas sans lendemain et va préfigurer des vols plus lointains, à destination notamment de la planète Mars. »

Plus d’infos ici (site officiel) : https://mediatheque.brive.fr/agenda/a-venir/89-conference-le-retour-de-l-homme-sur-la-lune

Mercredi 15 février, restez à Brive pour la projection de « Seul sur Mars » !

A la suite de la conférence donnée par Jean-Luc à la médiathèque dans l’après-midi, vous pourrez le retrouver en soirée (à 20h30) au cinéma Rex autour du film « Seul sur Mars » de Ridley Scott.

Après une courte présentation du film, il répondra aux questions de la salle à la suite de la projection.

Synopsis du film : Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.

Bande Annonce :

 

Au cours de cette quinzaine des Mycéliades, le Rex vous propose 7 films : Gagarine le 2, Premier contact le 4, Alien le 8ème passager le 6, Starship Troopers le 11, 2001 l’Odyssée de l’espace le 12, Total Recall le 13 et Seul sur Mars le 15, ainsi que divers jeux et animations tournant autour de ces films.

Retrouvez ci-dessous le programme complet du Rex concernant les Mycéliades :

Encore un bon film à voir à Souillac !

Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.

Réalisé par Emilie Frèche
Avec Benjamin Lavernhe, Julia Piaton, Bruno Todeschini, Catherine Hiegel, Luna Bevilacqua

Durée : 1h38. – Genre : Drame

Attention : séance unique vendredi 20 janvier à 20h30.

 

BAREME « ALLOCINE »

Film documentaire + débat le 14 janvier à Souillac

Une soirée « film + débat » organisée dans le cadre du partenariat entre Attac Lot et le cinéma Le Paris de Souillac.

Gambarô (Courage ! en japonais).
Un film de Alain Saulière et Thierry Ribault – co-produit par les Ateliers du passeur et CNRS Images (2014, 51 minutes)

Dans le film Gambarô, les réalisateurs ont recueilli la parole de personnes qui, loin de se positionner comme des victimes, ont adopté des postures qui sont le fruit d’une mûre réflexion. Ils sont les survivants d’une catastrophe nucléaire. Dans cette méditation sur Sisyphe, sur la relation de l’individu à l’Etat, sur la résistance et la soumission, sur le déni et sur la signification profonde du fait d’être « sauvé », c’est bien la menace qui constitue un des grands thèmes du film : celle que le désastre nucléaire fait peser sur ce qu’il y a encore d’humain en l’homme.

Le film Gambarô a reçu le Prix du Fukushima Film Festival Our Planet-TV

Thierry Ribault est économiste et chercheur au CNRS.
Il a travaillé sur les modalités d’emploi dans les activités de service avec une perspective de comparaison internationale.
Chercheur au laboratoire Clersé à l’Université de Lille, il contribue à une nouvelle sociologie politique de la connaissance et de l’ignorance en prenant le nucléaire comme champ d’étude.
Il a été, de 2013 à 2016, responsable scientifique du Laboratoire international associé du CNRS-InSHS « Protection humaine et réponses au désastre – Soin intensif en sociétés industrielles », en partenariat avec l’Université Doshisha à Kyoto et l’Université de Fukushima.

Pour aller plus loin, lire ICI.

Réunion du conseil municipal jeudi 15 décembre

La mairie communique: 

Les membres du conseil municipal sont convoqués à la Mairie dans la salle du Conseil municipal le jeudi 15 décembre à 20h30.

ORDRE DU JOUR:

1- Délibération n°1 – Opération cœur de village : Convention de maîtrise d’ouvrage déléguée réseau d’assainissement – collecte des eaux pluviales ;

2- Délibération n°2 – Acquisition et réhabilitation de la maison en centre Bourg, place Saint Martin – Demandes de subventions : DETR 2023, FAST 2023 et Région ;

3- Délibération n°3 – Mise en place de deux réserves à incendie à la Sotte et à Sireyjols – Demandes de subventions : DETR 2023, FAST 2023 ;

4- Délibération n°4 – Restauration des Vitraux : Fonds de concours relatif à la restauration du patrimoine de la communauté de communes – Acceptation ;

5- Délibération n°5 – Budget principal – Vote de crédits supplémentaires au chapitre 12 : charges de personnel ;

6- Délibération n°6 – Réactualisation de la participation de la Commune d’Estivals relative aux frais de scolarité ;

7- Budget assainissement :

Délibération n°7 : Réactualisation de la participation des propriétaires pour le branchement à l’assainissement collectif ;

Délibération n°8 : Vote de crédits supplémentaires sur le programme 30 relatif à l’ajout d’une boîte supplémentaire et au raccordement au réseau ;

8- Délibération n°9 – Utilisation de la salle des fêtes : Participation aux frais de chauffage ;

9- Délibération n°10 – Adressage : Décision modificative relative à la recette perçue au titre de la DETR 2022 ;

10- Délibération n°11 – Mise en place du partage de la taxe d’aménagement entre la Commune et la Communauté de communes ;

11- Délibération n°12 – Demande de subvention pour le séjour au ski des élèves de l’option EPS du Lycée Louis Vicat ;

12- Divers.