Compte-rendu de la fête du court métrage

Pour notre 2ème fête du court-métrage, tout s’est passé au mieux : la salle polyvalente de Gignac était opérationnelle, les bénévoles et le matériel prêts et les écoles de nouveau partie prenante.

Selon le même mode que l’an passé nous avons accueilli à 10 heures les plus petits pour le programme « Faire équipe » avec 5 petits films d’une durée totale de 30 minutes. Tous ont été attentifs et très sages.

Puis à 11h, nous avions les plus grands pour le programme « Un problème, une solution », encore 5 films, mais cette fois-ci sur une durée un peu plus longue de 40 minutes. Lorsque nous avons annoncé qu’un des films serait en noir et blanc (« L’école des facteurs » de Jacques Tati) nous avons senti de la déception (« Ah, non ! »), mais lors du visionnage les rires fusaient, et après, tous avaient compris que noir et blanc ne rimait pas avec médiocrité !

En soirée, place aux adultes et tout comme l’an passé, nous n’avons eu qu’une faible affluence, preuve s’il en est que ce format de films est largement méconnu du grand public.

La faute à qui ? Les programmes existent mais ne sont jamais programmés avant minuit sur France 3 ou sur Arte ! Tant que les émissions en prime-time seront des divertissements ou des films à gros budgets, ça ne risque guère d’évoluer et c’est bien dommage. Toujours est-il que les programmes que nous avons proposés étaient de qualité et que le public les a appréciés.

 

Message de l’organisateur :

MERCI À TOUS !
C’était la 8ème édition de La Fête du court métrage !
Nous remercions infiniment tous les passionnés, participants, ambassadeurs, talents et partenaires d’avoir célébré le court métrage avec nous.
Plus de 2 millions de personnes ont pu être sensibilisées au format court durant les 7 jours de la manifestation !
Cinéphiles ou curieux, petits et grands, venus (re)découvrir la grande diversité du cinéma.
Nous remercions aussi nos 9 570 organisateurs pour leur participation !
Chaque année, cinémas, établissements scolaires, hospitaliers, pénitentiaires, médiathèques, bibliothèques, centres culturels et lieux alternatifs sont au rendez-vous pour faire découvrir le court à leurs publics.
Répartis dans 5 015 communes, ils ont organisé plus de 20 000 séances en France et à l’international.
Enfin, merci à vous, qui vous êtes déplacés pour voir des courts métrages !
Merci pour votre enthousiasme quant à La Fête, et pour votre implication qui ont permis de mettre en lumière et faire vivre le court métrage partout !
Vive le court et rendez-vous l’année prochaine !

Un documentaire sur les événements de Sainte-Soline en libre accès

Le 25 mars 2023, lors d’une manifestation contre la « mégabassine » de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), deux-cent quarante personnes ont été blessées en moins de 2 heures, certaines très grièvement.

Ce documentaire d’une heure et 10 minutes (« poignant » selon le magazine « Télérama ») retrace la chronologie des événements en donnant la parole aux participants.

Sans sélection ni parti-pris, mais comme ils apparaissent dans la liste, voici les commentaires des internautes sur Youtube :

  • J’en ai discuté en famille et entendre le beau frère me répéter la version officielle, « c’était une manifestation interdite et les gens n’avaient pas à être là » m’a révulsé et anéanti en moi tout espoir de changement car il n’est pas seul à penser comme il pense, biberonné par BFM et co.
  • Reportage très bien réalisé, ça me rend triste et encore plus révolté. Comment ce gouvernement peut qualifier des manifestants d’écoterroristes alors que ce sont eux la vraie terreur de notre pays, ils mentent manipulent l’opinion et utilise une force démesurée contre le peuple
  • Depuis l’élection de Macron c’est la stratégie du choc permanente, mais à Saint-Soline on a atteint un nouveau palier dans l’horreur.

Voici le lien de visionnage (cliquez-dessus pour accéder au film) : https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ

Un concert-spectacle hommage à Jacques Higelin au Vigan !

Ils s’y sont plongés depuis un an et ils sont sur les starting-blocks aujourd’hui, la troupe de la Compagnie Scène et Lune basée à Dégagnac.

David Ménauge, à l’initiation de ce projet, souligne l’importance de transmettre l’univers de Jacques Higelin, artiste entier, engagé, poète, abordant des sujets touchant notre actualité de manière poétique et philosophique. Il y en a des mots dans cette bouche qui ne demandent qu’à être transmis, interprétés, mâchés, balancés comme il savait si bien le faire.
À huit ils vont embraser la nuit sur scène avec des costumes haut en couleurs (imaginés et conçus par Marielle Bazard), classes, drôles et poétiques, en interprétant tour à tour des  chansons intenses du grand Jacques qui ont ponctué sa carrière. David Ménauge en sera le chanteur lead, le passeur.
Parmi eux, Marjorie Savino, choriste de Jacques Higelin et Lalo Zanelli au clavier, musicien du groupe Gotan Project, enrichissent un groupe de musiciens très bon niveau tel que Yann Perrier à la direction musicale, à la guitare et aux chœurs, Benjamin Leray à la basse, Diki à la batterie, Élisa Ménauge aux chœurs et chant et Marie-madeleine au chant qui va couronner le tout à travers danses et interventions surprenantes.

Quoi de mieux qu’un spectacle vivant pour dire la  frénésie de la vie, scander sa poésie, raconter ses nuits aussi, ses lumières que nous traversons tous et qu’il éclaire, lui, du haut de ses étoiles ?

Source : https://www.ruraletv.fr

Un spécialiste de la démocratie participative invité à Martel samedi 13 avril

Moins d’un mois après la conférence de haut vol animée par l’avocat de renom Arié Alimi, nos amis de la Ligue de droits de l’Homme de la section de Martel vous invitent à une nouvelle conférence le samedi 13 avril à 16 h toujours dans la salle Duguesclin du palais de la Raymondie.

Retour sur une rencontre exceptionnelle

Avant de présenter cet événement à venir, faisons un petit retour sur la rencontre du mois de mars, remarquable tant par la qualité des témoignages des spectateurs que par l’exposé clair et détaillé d’Arié Alimi, pénaliste spécialiste des violences policières et membre du bureau de la LDH. Dans la nombreuse assemblée, des témoins et victimes des techniques très controversées, voir illégales des forces de l’ordre (nasse, usages de LBD…) se sont exprimées (une ancienne sénatrice, un médecin, des membres de la confédération paysanne, très représentée dans l’assemblée…) Deux inculpés (parmi 9), dans l’affaire du 8 décembre 2020, une opération antiterroriste commanditée par le Ministère de l’Intérieur contre des militants, nous ont également livrés des témoignages saisissants (pour en savoir plus sur cette affaire, cliquez ICI).

Arié Alimi nous a donné des clefs pour penser ce phénomène de l’usage de la force par l’État. Si l’État a mis en place un véritable système de contrôle social en s’appuyant sur son bras policier, c’est le résultat de sa perte de légitimité grandissante auprès de sa population. Or, l’usage de la violence, dans un État de droit, est très encadré et obéit à des règles restrictives qui valent pour les citoyens comme pour l’État. En abusant du dispositif de légitime défense (cadre dans lequel la violence peut s’exercer) sans que ses conditions soient réunies au sens strict du droit, la police se pose de facto comme une institution au-dessus des lois.

La puissance publique, qui a plus que jamais besoin du soutien de sa police, n’hésite pas à proposer des lois comme le projet de loi relatif à la sécurité publique de 2017 (ajouté au Code de la sécurité intérieure) avec son article L.435-1 contesté qui a ouvert la voie à une conception floue de la légitime défense pour les policiers, ni même à s’affranchir de la légalité – en autorisant, par exemple, l’usage de drones pour surveiller les manifestations (une décision pointée du doigt par le tribunal administratif et le Conseil d’État). Pour Arié Alimi, « l’État hors-la-loi est celui qui restaure la violence pure en dehors du droit pour assurer sa conservation ».

Alors que ce Jeudi 8 février 2024, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour avoir réalisé le 21 octobre 2010 à Lyon,  une « nasse » spectaculaire, « garde à vue à ciel ouvert » avec plus 700 personnes « encagées » (principalement des lycéens et étudiants bloqués de 13 heures jusqu’à l’exfiltration avec contrôle d’identité de 17 heures à 20 heures), l’avocat pénaliste garde foi dans le droit : « Pour éviter l’inéluctable qui se dessine à l’horizon, il n’y a d’autre stratégie que celle du droit et des mots. »

Vous pouvez également retrouver Arié Alimi dans l’émission A l’air libre du 2 avril en accès libre sur Médiapart ICI. Il s’entretien avec le journaliste Edwy Plenel au sujet conflit israélo-palestinien à l’occasion de la sortie de son dernier livre Juif, français, de gauche… dans le désordre (Éditions La Découverte)

Et ce samedi 13 avril à 16 h à Martel 

YVES SINTOMER est l’invité de la LDH pour une conférence intitulée: Du climat aux dérives autoritaires. Notre démocratie en danger ?

Yves Sintomer est professeur de science politique de l’université PARIS VIII et membre de l’institut universitaire de France. Il contribue par ses travaux à l’essor des dispositifs de démocratie participative et de gestion de proximité en France et en Europe à partir du milieu des années 2000 et au-delà, à l’époque contemporaine (tirages au sort, jurys citoyens, budgets participatifs, conseils de quartier, etc.).

Il a dirigé de nombreux livres et articles et donné de nombreuses conférences sur différents aspects de la démocratie.

 

La démocratie représentative, notre système de base actuel, dans lequel est reconnu à une assemblée restreinte, notre Parlement, le devoir de nous représenter et le droit de prendre des décisions nous concernant.

La démocratie participative qui transparaît à travers des initiatives comme les « consultations publiques » ouvertes ces derniers temps par différents ministères sur des projets de lois, règlements, décrets, par exemple cette consultation proposée le 22 novembre 2023 par la ministre de la Transition énergétique sur la « Stratégie française énergie-climat ». Démarche d’une démocratie à priori «horizontale».

 

Mais, ces dernières années, se multiplient des marques, comme les recours répétés au 49-3, d’une démocratie par contre « verticale » : notre démocratie est-elle en danger ?

Nous tenions à remercier la section de Martel de la Ligue des droits de l’Homme de nous offrir la possibilité d’assister à des conférences d’aussi grande qualité.

Fête des faucheurs à Lacapelle-Marival (46)

Voici le retour de la Fête des Faucheurs pour le week-end de Pâques à Lacapelle-Marival. Un événement qui se déploie à l’échelle d’un village. 

Une bonne occasion de venir s’informer, échanger, écouter, apporter ses idées sur l’agriculture, l’alimentation, la santé et aussi de festoyer…

Au programme : conférences, films, spectacles et concerts. Le tout accompagné de la buvette, du bon manger bio et local, d’un marché de producteurs et des stands associatifs.

Pour les conférences, l’échange avec le public sera une nouvelle fois au cœur de la démarche avec les invités, anthropologues, paysans, cinéastes et écrivains de renom.

Les apéros-concerts et les concerts résolument festifs vous inviteront aussi au voyage, à la poésie et au rire. Sans oublié la promesse d’un fabuleux spectacle derrière le château…

Entrée prix libre

PROGRAMME COMPLET ET DÉTAILLÉ ICI

Un nouveau festival éco-citoyen en Corrèze

Les 30 et 31 mars, la première édition de cette prometteuse rencontre écocitoyenne, le BAMBOO FESTIVAL se déroulera à Argentat-sur-Dordogne.  Ce festival est né de la collaboration entre un collectif d’habitants, des associations, des artisans, des artistes et musiciens du secteur d’Argentat-sur-Dordogne.

Le Bamboo Festival souhaite mettre en avant les potentiels et les initiatives locales qui créent du lien à Argentat-sur-Dordogne et alentours. Car c’est un territoire riche en associations et collectifs qui proposent de nouvelles façons de se rencontrer, d’échanger, de faire société et aussi de consommer.

De passage à Argentat, nous y avions découvert notamment la cantine « Drôle de Zèbre » avec son principe de service au comptoir, à partager sur de petites ou grandes tablées, tout en circuit court avec des produits locaux ou bio. Sophie Gaudreaux, sa créatrice dynamique fait partie du groupe initiateur du festival tout comme « Le Silo », le café, librairie et épicerie vrac et tisseur de liens humains, l’association « Aentre-ô-possibles » qui gère la ressourcerie et « La Flibuste », un collectif qui organise des conférences gesticulées. M’zelle Nenuph (voir programme du Troc Plantes de notre association) y sera aussi présente  pour des balades botaniques.

Le Bamboo Festival se veut une rencontre printanière entre les collectifs, les associations, les acteurs du territoire et tous les gens…

Au programme: Théâtre, Concerts, Scène ouverte, Expos, Stands d’informations, Jeux, Ateliers participatifs, Marché d’artisanat local, Friperie, Massages, Projections, Conférences …

Et bien entendu, de quoi se restaurer et s’abreuver !

Tout le programme détaillé ICI

Le Printemps des poètes le 30 mars et le 6 avril

Le Lieu Commun prolonge le Printemps des Poètes et vous invite à partager 1h30 de poésies, musiques et chansons  avec  sa troupe “Ephémère” et  Sarah Lazerges, accompagnées de musiciens…  soit une vingtaine de personnes sur scène…  pour deux représentations sur le thème de “La Grâce” :

Samedi 30 Mars à 20h30 au Bistrot du Théâtre de l’Usine à Saint-Céré, participation libre,

et

Samedi 6 avril à 20h30 à la Salle des fêtes de Nonards (19), participation libre également.

 

Le Lieu Commun est une association loi 1901 créée à Saint-Céré dans le Lot.

Elle a pour objet les échanges multiculturels, la diffusion de savoirs alternatifs et l’organisation de manifestations.

L’association a aussi pour objet de fédérer et d’accueillir, autour de projets communs, d’autres associations aux objectifs proches.

Le local de l’association est aussi un lieu d’accueil convivial avec un café associatif.

La fête du court-métrage c’est très bientôt !

Ce sera jeudi 21 mars à la salle polyvalente de Gignac.
Nous aurons les programmations pour les enfants des écoles à 10h et à 14h.
Et les programmations adultes en fin d’après-midi et début de soirée.

Vous trouverez le détail des 2 programmations adultes ICI.

En attendant, et toujours dans le cadre de la Fête du court-métrage, vous pouvez visionner gratuitement sur Arte.tv 11 court-métrages réalisés par des réalisateurs aujourd’hui célèbres (François Ozon, Stéphane Brizé, Mathieu Amalric…). Pour cela, cliquez ICI !

Renseignements complémentaires au 06.74.20.89.73.

Une conférence proposée par la Ligue des droits de l’Homme à Martel

Nos amis de la Ligue des droits de l’Homme – section de Martel – invitent, le lundi 25 mars, Arié Alimi, avocat au barreau de Paris et auteur de plusieurs ouvrages, pour une conférence intitulée: « Violences policières, Violences d’État ».

Les dérives du pouvoir macronien dans le domaine du contrôle policier inquiètent la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et sa section locale de Martel : interdiction quasi-systématique des manifestations (sauf celles de la FNSEA et alliés) justifiant des méthodes de répression redoutables comme « la technique des nasses » (jugée illégale par le Conseil d’État) et utilisant du matériel digne des forces armées, comme les sinistres Lanceurs de Balles de Défense (LBD, dites sublétales !) ou de multiples types de grenades.

Arié Alimi est avocat au barreau de Paris depuis 2001. Fondateur du cabinet Arié Alimi Avocats qui assiste des entreprises comme des particuliers dans des domaines d’intervention multiples, il s’est surtout fait connaître par ses interventions sur les affaires de violences policières : Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive en 2014 sur le barrage de Sivens dans le Tarn, Geneviève Legay, gravement blessée en 2019 par une charge de police à Nice, Cédric Chouviat mort à Paris en 2020 à la suite d’une interpellation « à la George Floyd » (instruction encore en cours), pour ne pas mentionner sa défense des lycéens du lycée Bergson, de gilets jaunes, etc.

Ces éléments de sa vie professionnelle, et surtout ses analyses sur notre société, entre autres sur les violences ethno-raciales dans les quartiers populaires ou l’instrumentalisation de la police dans la répression des manifestations politiques ou écologiques, l’ont amené à la rédaction de deux ouvrages majeurs : Le Coup d’État d’urgence : surveillance, répression et libertés (2021) et L’État hors-la-loi : logiques des violences policières (2023).

Arié Alimi, de tradition juive, vient d’écrire un nouveau livre « Juif, Français, de gauche… dans le désordre » (qui devrait être disponible à l’heure de la conférence (en petite quantité, il ne sortira en librairie que le 4 avril). Arié sera donc vraisemblablement amené, surtout si une question lui est posée sur ces événements, à aborder le sujet actuellement brûlant du conflit israélo-palestinien. Arié Alimi est membre du bureau national de la LDH.