Fête du village du 17 juin 2023

Nous participons de nouveau à la Fête du Village, et comme l’an passé, c’est nous qui ouvrons le bal. Nous vous donnons rendez-vous à 10h à Saint-Bonnet pour une activité ludique et culturelle ouverte à tous : venez nombreux, il devrait même y avoir quelques gourmandises à grignoter !

Une conférence captivante

Le vendredi 12 mai, nous accueillions Jean-Claude Brenot pour une conférence intitulée  « Chaos climatique: traiter les causes ou les conséquences ? » Ce fut une soirée passionnante et une belle rencontre entre notre conférencier passionné et son public particulièrement intéressé et très réactif.

Environ une trentaine de personnes ont apprécié la clarté et l’exigence de l’exposé de Jean-Claude.  Maîtrisant parfaitement l’art de la vulgarisation, celui-ci a réussi à nous transmettre les notions scientifiques incontournables pour aborder le sujet du climat sans perdre un instant l’attention de l’auditoire. Précisons que notre orateur a su enrichir ses propos avec des histoires, des anecdotes, des références culturelles, cinématographiques pour nous captiver sans relâche. Un diaporama de grande qualité animait les idées avancées et les rendait tout à fait concrètes. De nombreuses réflexions et interrogations émanant du public ont permis des échanges fructueux donnant lieu à une conférence très vivante.

Les discussions se sont encore prolongées de manière informelle après le temps du débat et cette soirée chaleureuse s’est poursuivie autour d’un verre et de la dégustation de pâtisseries.

 

Edit du 13 juin : Jean-Claude Brenot a redonné la même conférence le 2 juin à Floirac. Le compte-rendu journalistique est ici : https://actu.fr/occitanie/floirac_46106/lot-un-ancien-enseignant-chercheur-explique-le-chaos-climatique-qui-se-presente-a-nous_59701694.html

Le livre « La Corrèze Remarquable » vient de sortir

Le livre « La Corrèze remarquable » de Jean-Michel Valade (texte) et Daniel Roblin (photos) vient de sortir.

Il sera l’objet d’une première exposition à la librairie Cultura de Brive centre du 1er au 30 juin avec une journée dédicace avec J-M Valade le 3 juin.
Le 17 juin une autre journée dédicace à la librairie « La Baignoire d’Archimède » toujours à Brive.
Et du 3 juillet au 1er août l’exposition sera à la médiathèque de Meyssac ( des moments de rencontres seront précisés sur le site de Daniel Roblin : http://www.lezartsverts.com/)

Conférence de Michel Lorblanchet à Martel dans le cadre de la Nuit des musées

 

Avant la soirée nocturne, à 16h30 dans la salle Duguesclin du palais de la Raymondie, Michel Lorblanchet, préhistorien et spécialiste mondialement reconnu pour l’étude des grottes ornées et l’art pariétal présentera « Les chefs d’œuvre artistiques des grottes préhistoriques ». Gageons que quelles que soient vos connaissances dans le domaine, vous en apprendrez encore !

Projection-débat le 14 avril à Souillac

Voici une nouvelle soirée « film + débat » organisée au cinéma « Le Paris » de Souillac.

À l’heure des mobilisations sociales contre la réforme des retraites, ce sera l’occasion de revenir sur l’origine et la création de la Sécurité Sociale.

Il y a 75 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Un vieux rêve séculaire émanant des peuples à vouloir vivre sans l’angoisse du lendemain voyait enfin le jour.

Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. Qui le connait aujourd’hui?

75 ans plus tard, il est temps de raconter cette belle histoire de «  la sécu ». D’où elle vient, comment elle a pu devenir possible, quels sont ses principes de base, qui en sont ses bâtisseurs et qu’est-elle devenue au fil des décennies ?

Au final, se dresseront en parallèle le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien.

Le film sera présenté par Réseau Salariat Lot qui animera également le débat qui suivra.

Réseau Salariat est une association d’éducation populaire qui réunit des travailleuses et des travailleurs de tous horizons : salarié.e.s d’associations, d’entreprises et de la fonction publique, syndicalistes, mais encore retraité.e.s, entrepreneuses et entrepreneurs, chômeuses et chômeurs, parents et étudiant.e.s.

Le 21 mars, c’est « La Fête du Court »… à Cressensac

La Fête du court-métrage, c’est une manifestation nationale qui se déroule chaque année au mois de mars dans des centaines de lieux en France, soit institutionnels comme des cinémas, soit des lieux provisoires montés pour l’occasion.

Nous avions déjà prévu d’organiser cet événement à Gignac l’an passé, mais nous avions – hélas – laissé passé la date limite d’inscription !

Nous réitérons donc cette année, avec le Foyer Rural qui a souhaité s’associer à nous en nous proposant les moyens techniques de Ciné-Lot et que nous remercions. Nous avons cependant préféré attendre, avant de communiquer, d’avoir l’assurance que cette manifestation pourrait se dérouler dans de bonnes conditions.

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le chauffage de la salle polyvalente de Gignac est en panne pour une très longue durée et que par conséquent toutes les manifestations hivernales sont annulées.

Mais grâce aux efforts conjoints du Foyer Rural, de Ciné-Lot et du Rionet, la salle de Cressensac a pu être trouvée et rendue disponible pour ce mardi 21 mars.

6 projections vont se succéder tout au long de cette journée exceptionnelle :

  • A 10 heures, deux séries de courts-métrages pour les enfants des écoles maternelles
  • A 14 heures 15, deux séries de courts-métrages pour les enfants des écoles primaires
  • A 18 heures, une série de 5 courts à destination des adultes
  • A 19 heures 30, un repas partagé sera possible pour ceux qui le souhaitent
  • A 21 heures, une deuxième série de courts à destination des adultes

Les séances enfants sont prises en charge par les écoles (les séances sont gratuites pour eux) et les séances adultes vous sont proposées au tarif spécial de 4 euros chacune.

Vous trouverez le programme complet des séances ICI en pièce jointe.

Et la bande-annonce annonce du festival ICI :

Nous vous espérons très nombreux pour ce moment festif et convivial !

Pourquoi une Journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?

La Journée internationale des droits des femmes nous donne l’occasion de faire un petit retour en arrière pour comprendre comment a été institutionnalisée cette journée spéciale et quel est son but.

Officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications et améliorer la situation des femmes.

Petite chronologie

La Journée internationale des droits des femmes ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

Le mouvement féministe en plein essor, renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées par l’ONU, a contribué à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique :

1909 – Sous l’impulsion du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes est célébrée aux États-Unis le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague instaure une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse (plus d’un million de femmes et d’hommes ainsi rassemblés). Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.

1913 – Dans le cadre d’un mouvement pacifiste, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, autour du 8 mars les femmes ont tenu des rassemblements pour protester contre la guerre ou pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix » malgré l’interdiction des autorités.  Quatre jours plus tard, le tsar abdiquait et le gouvernement provisoire accordait le droit de vote aux femmes.

1975 – Lors de l’Année internationale de la femme, l’Organisation des Nations unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

1995 – Le Programme d’action issu de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing réunissant 189 gouvernements projette un monde où chaque femme et chaque fille peut exercer ses libertés et ses choix, connaître et comprendre tous ses droits, notamment le droit de vivre sans violence, le droit à l’éducation, le droit de participer à la prise de décision et le droit de recevoir un salaire égal pour un travail égal.

2014 – La 58e session de la Commission de la condition de la femme (CSW), principal organe intergouvernemental mondial dédié à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, a examiné les résultats obtenus et les difficultés rencontrées dans la réalisation des Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) en faveur des femmes et des filles.

Il reste malheureusement tant de chemin à parcourir en matière de droits des femmes dans le monde et les objectifs des organisations internationales tellement loin d’être atteints que cette journée a des « chances » d’être encore longtemps célébrée.

Un thème chaque année

Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Cette année la thématique s’intitule: Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes. Selon l’ONU, « Nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical. De nos jours, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à Internet. »

L’accès à Internet des femmes détermine leur possibilité de poursuivre une carrière scientifique car d’ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Cette année, la célébration de cette journée mesure l’impact de l’écart numérique entre les sexes et les inégalités économiques et sociales qui en découlent. Elle montre aussi l’importance de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques pour lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les technologies de l’information et de la communication.

Des rendez-vous dans le Lot

Plusieurs rendez-vous sont organisés dans le Lot à l’occasion de cette journée autour de projections, d’expos et de conférences notamment à Cahors et à Figeac. A noter deux expositions à Figeac au café associatif l’Arrosoir, l’une du photographe Marc Brun « Portrait de femmes » jusqu’au 1er avril et l’autre « Les droits des femmes » par Amnesty international qui se termine le 23 mars (plus de renseignements ICI)

Plus près de Gignac, une conférence « 6 siècles d’émancipation artistique et féminine » est organisée par le centre social et culturel Robert Doisneau en partenariat avec l’association Ecaussystème,  le samedi 11 mars à 18h (entrée gratuite).

Quelques ouvrages parmi tant d’autres

Pour les adultes:

L’ouvrage incontournable de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe dans lequel l’auteure  s’appuie sur des exemples historiques pour démontrer que l’évolution de la société a fait des femmes des citoyens de seconde classe. Lorsqu’il est paru en 1949, la France n’avait accordé le droit de vote aux femmes que cinq ans auparavant donc l’auteure ne manquait pas d’arguments pour défendre sa thèse avec courage.

Un pamphlet d’aujourd’hui décapant, Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume au seuil. Un livre qui présente « la quatrième vague féministe » menée non plus par des militantes mais par des femmes ordinaires qui remettent en cause les us et les coutumes de notre pays où une femme sur dix est violée au cours de sa vie et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Un court texte à l’humour incisif et résolument optimiste qui prône la sororité comme outil de puissance virale. En ne pointant aucune femme du doigt, Chloé Delaume appelle joyeusement les femmes à se serrer les coudes et à agir ensemble.

Pour les plus jeunes:

A partir de 10 ans, La bonne étoile de Malala d’Isabelle Wlodarczyk chez Oskar éditeur, qui raconte l’histoire de Malala, petite Pakistanaise devenue une militante des droits à l’éducation et lauréate du prix Nobel de la paix.

Une BD pour les ados, Histoire(s) de femmes, 150 ans de luttes pour leur liberté et leurs droits par Marta Brees et Jenny Jordahl chez Larousse. L’album raconte sans détour, avec humour et émotion, les incroyables histoires parfois tragiques des femmes de l’ombre qui se sont battues pour faire évoluer les mentalités et les lois dans le monde.