Un festival de cinéma depuis chez soi, c’est possible et c’est maintenant !

Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se déplacer facilement en salles – et pour les autres aussi ! – , la chaîne ARTE nous propose en cette fin d’année le « ARTEKino Festival 2022« .

C’est extrêmement simple, vous vous connectez au site du festival, et vous visionnez à loisir jusqu’à 12 films d’ici au 31 décembre.

Si vous souhaitez participer au prix du public, il vous suffit de noter les films que vous avez vus  et vous aurez ainsi la possibilité de peut-être gagner vous-même un prix !

« Du mercredi 1er au vendredi 31 décembre, découvrez 12 films européens. Votez pour le Prix du public et gagnez un voyage. Naviguant entre documentaire et fiction, ces films proposent des regards mélancoliques ou gais sur un monde en pleine métamorphose en accordant une place particulière aux espoirs et aux questionnements de la jeunesse d’aujourd’hui. »

Une nouvelle salle de spectacle a ouvert à Terrasson !

Il s’agit de La Distillerie qui ne remplace pas l’Imagiscène mais vient proposer un programmation complémentaire.

Ecoutez-ici le reportage réalisé par France Bleu Périgord pour le lancement de cette nouvelle structure :

 

La programmation de la saison 2022-2023 s’annonce prometteuse et commence par le spectacle RACONTE-MOI LA FIN, de la compagnie Théâtre sur le Fil, proposé ce vendredi 18 novembre.

« Interprète pour les tribunaux américains dans le cadre des demandes d’asile, Valeria Luiselli permet aux enfants migrants de raconter leurs histoires et la terreur qu’il fuient. « Pourquoi êtes-vous venu aux Etats-Unis ? » commence le livre, reprenant, pour mieux les déconstruire , les 40 questions, souvent absurdes ou insensées, auxquelles tout demandeur d’asile doit répondre en arrivant au « pays de la liberté » et à partir desquelles un juge décidera si le mineur « mérite », ou non, de rester sur le territoire. »

La représentation sera suivie d’une rencontre avec Amnesty International Périgueux.

Pour en savoir plus, consultez la page Facebook de La Distillerie : https://www.facebook.com/la.distillerie24

Poussez la porte de l’atelier de Caroline Erhardt

A l’occasion des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes organisées par Cauvaldor (voir article précédent), Caroline Erhardt ouvre les portes de son atelier à Gignac pour faire découvrir ses créations originales de petit mobilier et de luminaires. Ses sources d’inspiration sont des objets de ferronnerie oubliés, des bois nobles anciens et la pierre dorée du Quercy. Chaque pièce créée est unique et s’inscrit dans un style délibérément actuel tout en racontant une histoire, celle d’une époque, de ses savoir-faire et de ses usages.

Du samedi 15 au dimanche 16 octobre de 10 à 18 h au hameau Le Bernardet (itinéraire fléché depuis la mairie de Gignac jusqu’à l’atelier).

Retrouvez les ouvrages de Caroline Erhardt   sur Instagram : louise_rabote
sur Facebook : @louiserabote46
Contact: 06 11 25 58 96

Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes

La cinquième édition des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes se déroulera les samedi 15 et dimanche 16 octobre  de 10 à 18h, elle constitue un temps fort du Festival d’automne de Cauvaldor, Résurgence. De nombreux artistes vivent sur notre territoire et ce ne sont pas moins de 41 ateliers qui nous ouvrirons leurs portes durant ces deux jours. Passionnés d’Art, amateurs, curieux ou professionnels pourront découvrir l’univers de ces artistes, leurs lieux d’inspirations et de créations.

Pour connaître le programme de ces deux journées cliquez ICI

Exposition du photographe Philippe Muraro à partir du 14 octobre à Carennac

Cette exposition, intitulée « Tête à Têtes », se déroule du 15 octobre au 6 novembre et propose des portraits d’habitants du territoire. L’un retrace la vie de Roger Bories, illustre coiffeur de Meyronne immortalisé dans les années 1980, un personnage haut en couleur photographié en noir et blanc par le photographe Philippe Muraro. Les autres sont ceux des derniers nés de nos villages, pris devant leur maison natale par le même photographe. Ils font écho au projet radiophonique « Toutes OUIES » mené sur le thème de la naissance par la compagnie « La famille Vicenti ».
Que ce soit par la photographie ou le son, Philippe Muraro et la famille Vicenti immortalisent avec tendresse et attachement ses habitants tout en questionnant la vie d’ici, d’avant et de maintenant.

Lieu : ancien réfectoire des moines, salle polyvalente (entrée par le parc du château) à Carennac
Tous les jours de 14h à 17h30.
Entrée libre et gratuite

Vernissage vendredi 14 octobre à 18h30 en présence du photographe, qui sera suivi d’une table ronde sur le thème « Naître dans le nord du Lot » en présence notamment de Mr Chartroux, vice-président délégué aux services à la population de Cauvaldor, Philippe Muraro, ainsi que Nathalie Charbonnier et Sarah Fisch, sages-femmes sur le territoire.

Une belle soirée en perspective !

Plus d’infos sur le site Pays d’Art et d’Histoire de Cauvaldor.

Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP

EDICAUSSE, l’éditeur cadurcien qui fait désormais référence pour les ouvrages du terroir, fait paraître un beau livre consacré aux fromages de notre région ainsi qu’aux hommes, aux animaux et aux paysages qui les accompagnent.

Pour la première fois, un ouvrage est consacré à l’une des plus belles richesses de notre terroir : le cabécou du Quercy.

Avec la pratique de l’élevage qui a contribué à façonner nos paysages, les pelouses sèches des Causses du Quercy, c’est aussi l’histoire – du Moyen Âge à nos jours – de ces troupeaux de chèvres, des hommes et des femmes qui d’une production familiale ont bâti la renommée du cabécou du Quercy, reconnue largement au-delà de notre territoire.

Consacré aux débuts de l’appellation AOP, un chapitre présentera notamment les références de la création du Syndicat des Producteurs de Fromages Rocamadour, ses actions et la place de sa filière.

96 pages couleur, format 21 x 21, illustration par de nombreuses photographies, cartes postale anciennes et documents d’époque grâce à la collaboration du secrétaire de l’Association des Collectionneurs du Lot, Jean-Michel Rivière et deux grands noms de la photographie Jean-Louis Nespoulous et Pierre Lasvènes.

Ecrit par Jacqueline Bazalgues, Docteur en Etudes Romanes et habitante du village de Couzou, l’ouvrage est préfacé par Serge Rigal, président du Conseil départemental du Lot.

Samedi 22 octobre à la mairie d’Alvignac, de 18 h à 19 h, Jacqueline Bazalgues nous présentera son travail de recherche pour nous conter cette belle histoire depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours et dédicacera  son livre.

Et séance de rattrapage aux Quatre Routes du Lot le dimanche 20 novembre (toute la journée) à l’occasion du salon du livre.

Pour commander cet ouvrage (25€ + port), c’est ICI.

 

Fête des faucheurs à Assier ce week-end

Au programme de la 10ème édition de la Fête des Faucheurs organisée par l’association Vigilance OGM 46: des conférences sur des thèmes variés tels que l’énergie, l’informatisation de la société, la méthanisation, animées par des scientifiques- chercheurs, journalistes, écrivains. Un événement qui se veut aussi très festif avec de nombreux concerts, spectacles pour petits et grands…

Retrouvez le programme complet de la Fête des Faucheurs ICI

Le Testament d’un préhistorien

Au moment où notre territoire, à travers son festival d’automne Résurgence, s’apprête à célébrer les gouffres et les grottes qui font la renommée du Quercy et de la Vallée de la Dordogne en particulier, en nous plongeant dans les entrailles de la terre sur les traces des premiers explorateurs, retour sur le « Testament » d’un préhistorien. Dans le dernier bulletin de la Société des Etudes du Lot paru en juin, Michel Lorblanchet, Docteur en Préhistoire et ancien directeur de recherches au CNRS lançait un cri d’alarme face aux pollutions qui menacent l’immense réserve archéologique souterraine du Quercy. 

Extrait: « Tous les scientifiques, dont les préhistoriens, lancent une alerte car ce patrimoine vulnérable est menacé de pollution par les infiltrations liées aux épandages des effluents agricoles industriels : lisiers et maintenant digestats […] Exemple : la grotte de Foissac qui est à la fois une grotte touristique ouverte au public (15 000 visiteurs par an), une grotte sépulcrale contenant 50 sépultures chalcolithiques datant de 5 000 ans, une grotte ornée contenant des peintures de bisons datant de 20 000 à 30 000 ans et un site paléontologique avec notamment des ossements de lions des cavernes. Or, la rivière souterraine de Foissac-La Jonquière est polluée par les effluents des élevages industriels, l’eau chargée de purin recouvre périodiquement les squelettes, les galeries sont envahies par des odeurs pestilentielles (arrêt des visites)… Finalement la rivière souterraine, La Jonquière, après avoir pollué la grotte préhistorique, ressort à Balaguier-d’Olt et déverse sa pollution dans la rivière le Lot. La grotte de Foissac donne un exemple parfait du fonctionnement karstique de nos causses. Qui accepterait que le cimetière d’un de nos villages du causse soit régulièrement baigné par les effluents des bergeries et porcheries industrielles ? C’est pourtant le cas de la nécropole préhistorique de Foissac depuis des dizaines d’années ) En outre la grotte de Foissac illustre l’inefficacité de notre système de protection : comme toutes les grottes ornées, Foissac est classée « Monument historique » depuis 42 ans et elle est pourtant depuis longtemps gravement polluée ! Autre exemple d’inefficacité de protection : l’Office du tourisme de Rocamadour a été construit au dessus de la grotte ornée des Merveilles pourtant classée « Monument historique » depuis 94 ans ! Mais, contrairement aux monuments historiques visibles comme les châteaux, les grottes classées ne comportent pas de périmètre de protection (d’un rayon de 500 m) parce que ce sont des monuments souterrains invisibles ! Les grottes préhistoriques, particulièrement les grottes ornées, sont extrêmement sensibles à la pollution. Les spécialistes dont je suis sont préoccupés par la protection des peintures ».

Retrouver ICI l’intégralité de l’article du bulletin n°2-2022 de la Société des Etudes du Lot qui nous a été transmis par Le Collectif Citoyen Lotois – Membre du CNVMch.