Notre compte rendu du conseil municipal du 16 février 2023

Comme vous le savez certainement, depuis la réforme des règles de publicité d’entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales à compter du 1er juillet 2022, les mairies n’ont plus l’obligation d’afficher les comptes rendus des séances du conseil municipal en mairie et sur le site Internet de la commune dans les huit jours suivant la séance. Reste obligatoire dans les huit jours, l’affichage en mairie et la publication sur le site Internet de la liste des délibérations examinées par le conseil municipal.

Concrètement, en terme d’accès aux informations pour les gignacois, cette réforme ne change pas grand-chose. En effet, l’ensemble des délibérations publiées par la mairie de Gignac est quasiment identique au contenu du compte rendu de la séance du conseil municipal auquel ces délibérations étaient à l’ordre du jour. A la différence près que les délibérations ne renseignent pas sur la répartition des décisions des votants (or à Gignac une délibération est souvent votée à l’unanimité) et que nous n’avons pas le compte rendu des questions diverses qui occupent souvent peu de place dans les conseils. Quand aux débats, très rares, ils ne sont pas retranscrits.

Notre compte-rendu propose donc ici un complément d’information au contenu des délibérations publiées sur le site de la mairie dont nous avons rassemblé les contenus sous le lien ICI.

Le dernier conseil municipal

Il s’est tenu en présence de 11 élus avec 2 absents représentés, notre 14ème élue Florence Marty étant toujours absente et non représentée.  Il y avait 3 personnes dans le public.

1-Délibération n°1 – Convention de délégation de compétence en matière d’organisation de services de transport scolaire entre la Région Occitanie et la Commune de GIGNAC – Avenant n°1 (prise en compte de l’abandon du circuit n°0043 vu l’évolution des effectifs constatée – desserte RPI Gignac-Nadaillac) ;

La commune abandonne la desserte d’Estival pour les enfants de cette commune scolarisés au RPI de Gignac-Nadaillac car la région ne Occitanie ne finance plus les transports pour ces élèves (voir notre compte rendu du CM du 06/12/2021 ICI). Dorénavant, Nadaillac prendra en charge ces transports. Aucune précision n’a été apportée sur le financement octroyé à Nadaillac pour ce faire.

2-Délibération n°2 – CAUVALDOR : Création de la société publique locale Cauvaldex pour la réalisation de prestations en faveur du développement économique et touristique ;

Les conseillers municipaux ont approuvé à l’unanimité la création d’une société publique locale Cauvaldex qui a pour vocation de se substituer à la structure associative de Cauvaldor Expansion, Agence économique et touristique de Cauvaldor.

Les conseillers municipaux des communes faisant partie de l’EPCI (établissement public de coopération intercommunale) peuvent candidater pour intégrer le CA de cette structure. Aucun des conseillers municipaux présents n’a répondu à l’appel de François Moinet pour se porter candidat.

3-Délibération n°3 – Echange de terrains sis Le Bourg rue du 45ème parallèle entre la Commune de Gignac et Madame MARCHAND Micheline : parcelle A n°1158 (propriété de la Commune) avec la parcelle A n°1168 (propriété de Madame MARCHAND Micheline) ;

Alors que cette délibération doit autoriser Madame le Maire à signer un acte d’échange de terrain nous apprenons seulement à cette occasion le projet de parking de la mairie sur une des dernières parcelles de jardins familiaux qui se trouvent à proximité du futur café commerce. La moitié de cette parcelle avait déjà été acquise par la mairie lors son achat de la maison Bastit d’en le but d’y réaliser des jardins partagés.

Au regard du préjudice que représente ce projet pour le bourg, nous consacrons un article dédié à ce sujet ICI.

4-Délibération n°4 – Restauration des vitraux et travaux sur les Eglises : Demande de subvention auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ;

Sur le montant du devis de 10775 € HT correspondant aux travaux des contreforts de l’église de Gignac et du remplacement de la fenêtre du 1er étage, 8000 € sont consacrés à celle-ci. Compte tenu du coût, les conseillers estiment que ce remplacement dont l’impact est purement esthétique ne devrait pas être envisagé. Madame le Maire précise que la demande de subvention n’engage à rien.

D’autre part, la mairie ne connaît pas le montant des fonds obtenus à ce jour par l’association Lo Patrimoni suite à son appel aux dons pour la restauration des vitraux et autres travaux pour les églises de Gignac et de Saint Bonnet.

5-Délibération n°5 – Demande de subvention pour le séjour au ski des élèves de l’option EPS du collège des 7 tours de Martel (2 élèves sont domiciliés sur la commune) ;

Certains conseillers indiquent que la mairie n’a pas pour vocation à répondre à ce type de demande quand d’autres font remarquer que les enfants concernés n’ont pas fréquenté l’école de Gignac et que le collège de Martel se situe hors de notre canton.

Cependant, les avis s’avèrent divergents et plusieurs élus dont madame Le Maire changent d’avis au cours du débat.  Le résultat donne 5 votes pour, 4 contre et 4 abstentions. La résolution n’est donc pas adoptée.

6-Divers;

  • Abandon du projet de la surface de pavage qui devait faire le lien entre la route principale et la place Saint Martin par crainte que les pavés se déchaussent.
  • Le SDIS ne contrôle plus et n’entretient plus les appareils de défense contre l’incendie malgré la participation qui lui est accordée par la mairie. Par conséquent une convention va être passée avec la SAUR qui interviendra pour 65 € par points à contrôler. Le contrôle se fait 2 fois par an et 12 bornes sont à contrôler soit un montant total de 1560 € par an.
  • Concernant l’appel à candidature pour la reprise du café commerce, à ce jour la mairie dispose de plusieurs contacts mais d’un seul dossier complet.
  • Deux maisons du centre bourg requièrent l’attention de la mairie de part leur vétusté (l’une menace de ruine). La mairie entame des démarches pour faire venir un expert en bâtiment.

A Gignac, un parking pour voitures à la place de jardins partagés

Dans le cadre de l’opération cœur de village, et comme il avait été annoncé, deux parkings viennent d’être créés dans le centre du bourg aux abords de l’église : un parking végétalisé drainant d’une trentaine de places situé chemin du Moulin et un autre allée de l’église d’environ 7 places en enrobé classique (entre l’église Saint Martin et la place des Troubadours, carte de Gignac à consulter ICI). Mais un troisième est en projet…

Un premier parking végétalisé

Bien qu’on puisse regretter que la construction du premier parking ait absorbé le début du charmant chemin bucolique, le chemin de la messe, partant du centre bourg qui monte vers le moulin et contribuait à l’authenticité de Gignac, sa réalisation était légitime puisqu’il sera désormais impossible de se garer place Saint-Martin. Ce type de parking végétalisé, qui préserve la perméabilité, répond aux critères mis en avant par les ministères de la Cohésion des territoires et de la Transition écologique à savoir la lutte contre l’artificialisation des sols. Que dit la législation ? Elle impose une « part minimale de surface non imperméabilisée ou éco-aménageable afin de contribuer au maintien de la biodiversité et de la nature dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants […] et dans les communes de plus de 15 000 habitants en forte croissance démographique (L.151-22).

On peut donc s’étonner de voir un village dans un écrin de nature, entouré de champs et forêts répondre à ce cahier des charges. Néanmoins il faut reconnaître que ce type de parking assure une continuité avec l’environnement naturel et contribue au cadre de vie agréable des habitants du bourg. Il n’en reste pas moins que nous sommes davantage enclin à voir ce type de réalisation paysagère dans les écoquartiers urbains et qu’une telle réalisation interroge l’identité de notre village. Une autre question se pose : l’entretien de cette pelouse ne va-t-elle pas accroître la charge de travail supplémentaire des employés communaux ? Selon les constructeurs de ce type de parking, l’entretien consiste en la fertilisation deux fois par an, la tonte régulière au printemps et à l’automne et l’arrosage en cas de sécheresse prolongée. De quoi alourdir le bilan carbone de ce type « d’espace vert » remettant ainsi en question ses vertus écologiques et son coût…

Quid du second parking allée de l’église ? 

La démarche adoptée pour la création de ce second parking est opposée à la précédente puisque la mairie a amputé un morceau de jardin d’un bien communal en location pour procéder à l’artificialisation du sol en le recouvrant de bitume. Mais surtout on peut s’interroger sur l’intérêt de réaliser ce nouveau parking alors qu’il se trouve à moins de 50 mètres du grand parking de la salle des fêtes très peu fréquenté ? De plus, les abords de l’église classée monument historique ne sont-ils pas à protéger ?

Jamais deux sans trois, un jardin partagé sacrifié !!!

Nous louons les efforts que fait le conseil municipal pour embellir notre bourg avec ses trottoirs neufs (même si parfois trop étroits), son opération cœur de village et ses nombreuses bandes végétalisées mais nous nous interrogeons sur le coût de leur entretien : moyens humains, nécessité d’arroser dans les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes et les pénuries en eau annoncées.

Mais nous avons été très surpris d’apprendre lors du dernier conseil municipal qu’un troisième parking allait être construit à l’angle de la rue du 45ème parallèle et de la rue du puits du pré (pour ce faire un échange de terrain a été acté lors de ce conseil municipal). Parmi les trois parkings réalisés, c’est ce dernier qui nous alarme le plus. En effet, sa réalisation portera atteinte au patrimoine historique et paysager de notre village.

L’arrangement n’ayant pas été trouvé avec le propriétaire des terrains se trouvant de l’autre côté de la rue du 45ème parallèle, la mairie n’a rien trouvé de mieux que de sacrifier la moitié des jardins familiaux se trouvant à l’angle de cette rue et de la rue du puits du pré à côté de l’ancien Zinc de la Quique. Pourtant d’autres solutions auraient pu être envisagées comme celle proposée par ce propriétaire pour agrandir la rue afin de faire des places de parking le long de la chaussée.

Ce parking sera donc construit sur l’un des deux derniers jardins familiaux historiques de Gignac. Ce jardin est situé en contrebas du mur qui soutient le charmant petit « Chemin du puits du pré », chemin qu’empruntaient autrefois les anciens pour aller chercher de l’eau au « puits du pré ». En 2013, l’association Lo Patrimoni a débroussaillé ce chemin abandonné et reconstruit les murs. Le chemin ainsi rouvert a été inclus dans le Plan d’Accessibilité à la Voirie (PAVE). L’ensemble des jardins et du chemin qui les domine constitue un élément de patrimoine paysager au charme certain et qui valorise notre village. La nécessité de créer des places de parking pour favoriser l’accès au futur commerce et sa fréquentation  justifie-t-elle ce regrettable projet ? D’autres solutions ne pouvaient-elles pas être envisagées ? N’y a-t-il pas un paradoxe de faire disparaître des fertiles terres cultivables d’un côté et de l’autre de désimperméabiliser le sol de la place de l’église et de végétaliser le bourg ?

Un changement de cap !

Il est utile de rappeler que la moitié de la surface de ces jardins dépendaient de la maison Bastit en vente en 2021 et sur laquelle la mairie a exercé son droit de préemption pour l’acquérir avec son jardin. Nous sommes d’autant plus surpris que le conseil municipal réunit pour délibérer sur cette acquisition le 27 mai 2021 (PV du conseil municipal ICI) a présenté son projet en ces termes: « Considérant que cette importante habitation permettrait la réalisation du projet envisagé par la municipalité à savoir, la rénovation et la création de logements communaux destinés à la location ainsi que la création de jardins partagés ».

Un projet pertinent compte tenu qu’une réelle demande existe dans le bourg et ses alentours de la part d’habitants dont l’habitation ne possède pas de jardin ou de terre cultivable. Il faut rappeler également qu’une demande écrite a été remise au maire à la fin du mandat de la précédente municipalité mais que ce dossier n’a jamais été repris par la nouvelle municipalité. Ce qui est regrettable car ce type de projet est tout à fait structurant pour une commune, ces jardins partagés tissent des liens sociaux et représentent un lieu idéal d’apprentissages et de partages.

Double préjudice environnemental et social pour ce projet auquel s’ajoutent bien sûr le coût de la réalisation et de l’entretien à long terme puisque cet aménagement est lui aussi à demi entouré de haies végétales. La présentation lors du dernier conseil municipal ne nous a pas appris si sa surface sera elle aussi végétalisée.

On peut comprendre qu’il y ait une certaine utilité à se garer lorsque l’activité du futur commerce sera en place et l’on ne peut que souhaiter que sa fréquentation soit telle que les clients affluent, mais pour l’instant il n’y a toujours pas de repreneur et l’on sait combien ce type d’activité en milieu rural est fragile. Or, une fois que le parking sera en place, ce changement sera irréversible.

Si les prises de décision de la mairie étaient moins opaques et qu’elle communiquait davantage, nous saurions si d’autres motivations impérieuses justifient de tels sacrifices et pourquoi la mairie revient sur son projet initial et ne cherche pas d’autres solutions qui existent certainement, en s’inspirant par exemple du slogan « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo »…

De manière générale, on espère tous que l’activité de Gignac se développe en attirant ainsi de nouveaux d’habitants (ce qui sera nécessaire à la survie de son école) pour que le bourg ne meure pas et ne devienne un dortoir. Mais pour autant a-t-on besoin de tant de parkings ? Car en plus de ceux déjà existants, d’autres stationnements informels, ancrés dans les habitudes des gignacois existent bel et bien sans empiéter sur la sécurité des habitants (place Henry Paraire, place Saint-Antoine, place San Francisco…)

Que souhaitent réellement les citoyens de Gignac ?

Parce que justement nous ne voulons pas que notre village devienne une cité dortoir, nous sommes nombreux à souhaiter que son paysage ne se calque pas sur les aménagements urbains standardisés mais que le bourg de Gignac garde son esprit champêtre et son identité paysagère propre, liée à son histoire, celle d’un bourg pénétré par les espaces naturels environnants. Nous aspirons aussi à une vie citoyenne dynamique où se multiplient librement les échanges et les rencontres entre les gignacois de tous horizons et pas seulement entre quelques uns qui sont impliqués de longue date dans les associations. Pour ces raisons, il est important que nous puissions définir ensemble quel projet avec un grand « P » nous voulons pour notre village.

Les  citoyens de Gignac ont aussi leur mot à dire même si, comme on l’entend souvent, les membres du conseil municipal ont été élus et sont donc légitimes pour prendre toutes les décisions concernant notre village. Nous posons ici de nouveau la question : la démocratie s’exerce t-elle uniquement lors des élections ? Il semble que les mouvements sociaux qui ébranlent aujourd’hui notre pays démentent cette vérité. N’hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet car c’est de l’avenir de votre village qu’il s’agit !

Pourquoi une Journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?

La Journée internationale des droits des femmes nous donne l’occasion de faire un petit retour en arrière pour comprendre comment a été institutionnalisée cette journée spéciale et quel est son but.

Officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications et améliorer la situation des femmes.

Petite chronologie

La Journée internationale des droits des femmes ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.

Le mouvement féministe en plein essor, renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées par l’ONU, a contribué à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique :

1909 – Sous l’impulsion du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes est célébrée aux États-Unis le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague instaure une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse (plus d’un million de femmes et d’hommes ainsi rassemblés). Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.

1913 – Dans le cadre d’un mouvement pacifiste, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, autour du 8 mars les femmes ont tenu des rassemblements pour protester contre la guerre ou pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix » malgré l’interdiction des autorités.  Quatre jours plus tard, le tsar abdiquait et le gouvernement provisoire accordait le droit de vote aux femmes.

1975 – Lors de l’Année internationale de la femme, l’Organisation des Nations unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

1995 – Le Programme d’action issu de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing réunissant 189 gouvernements projette un monde où chaque femme et chaque fille peut exercer ses libertés et ses choix, connaître et comprendre tous ses droits, notamment le droit de vivre sans violence, le droit à l’éducation, le droit de participer à la prise de décision et le droit de recevoir un salaire égal pour un travail égal.

2014 – La 58e session de la Commission de la condition de la femme (CSW), principal organe intergouvernemental mondial dédié à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, a examiné les résultats obtenus et les difficultés rencontrées dans la réalisation des Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) en faveur des femmes et des filles.

Il reste malheureusement tant de chemin à parcourir en matière de droits des femmes dans le monde et les objectifs des organisations internationales tellement loin d’être atteints que cette journée a des « chances » d’être encore longtemps célébrée.

Un thème chaque année

Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Cette année la thématique s’intitule: Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes. Selon l’ONU, « Nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical. De nos jours, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à Internet. »

L’accès à Internet des femmes détermine leur possibilité de poursuivre une carrière scientifique car d’ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Cette année, la célébration de cette journée mesure l’impact de l’écart numérique entre les sexes et les inégalités économiques et sociales qui en découlent. Elle montre aussi l’importance de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques pour lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les technologies de l’information et de la communication.

Des rendez-vous dans le Lot

Plusieurs rendez-vous sont organisés dans le Lot à l’occasion de cette journée autour de projections, d’expos et de conférences notamment à Cahors et à Figeac. A noter deux expositions à Figeac au café associatif l’Arrosoir, l’une du photographe Marc Brun « Portrait de femmes » jusqu’au 1er avril et l’autre « Les droits des femmes » par Amnesty international qui se termine le 23 mars (plus de renseignements ICI)

Plus près de Gignac, une conférence « 6 siècles d’émancipation artistique et féminine » est organisée par le centre social et culturel Robert Doisneau en partenariat avec l’association Ecaussystème,  le samedi 11 mars à 18h (entrée gratuite).

Quelques ouvrages parmi tant d’autres

Pour les adultes:

L’ouvrage incontournable de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe dans lequel l’auteure  s’appuie sur des exemples historiques pour démontrer que l’évolution de la société a fait des femmes des citoyens de seconde classe. Lorsqu’il est paru en 1949, la France n’avait accordé le droit de vote aux femmes que cinq ans auparavant donc l’auteure ne manquait pas d’arguments pour défendre sa thèse avec courage.

Un pamphlet d’aujourd’hui décapant, Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume au seuil. Un livre qui présente « la quatrième vague féministe » menée non plus par des militantes mais par des femmes ordinaires qui remettent en cause les us et les coutumes de notre pays où une femme sur dix est violée au cours de sa vie et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Un court texte à l’humour incisif et résolument optimiste qui prône la sororité comme outil de puissance virale. En ne pointant aucune femme du doigt, Chloé Delaume appelle joyeusement les femmes à se serrer les coudes et à agir ensemble.

Pour les plus jeunes:

A partir de 10 ans, La bonne étoile de Malala d’Isabelle Wlodarczyk chez Oskar éditeur, qui raconte l’histoire de Malala, petite Pakistanaise devenue une militante des droits à l’éducation et lauréate du prix Nobel de la paix.

Une BD pour les ados, Histoire(s) de femmes, 150 ans de luttes pour leur liberté et leurs droits par Marta Brees et Jenny Jordahl chez Larousse. L’album raconte sans détour, avec humour et émotion, les incroyables histoires parfois tragiques des femmes de l’ombre qui se sont battues pour faire évoluer les mentalités et les lois dans le monde.

Retour sur nos animations de février

Dans le cadre de la première nuit des étoiles d’hiver organisée par l’Association française d’astronomie, nous avons commencé par organiser une soirée astro-photo le 11 février avec nos amis du centre culturel de Brive.

Nous étions une vingtaine de courageux à avoir osé affronter le froid et nous avons été récompensé par un ciel bien dégagé qui nous a permis d’observer notamment Sirius, la constellation d’Orion, Aldébaran ou encore l’amas des Pléiädes. Les planètes Mars, Jupiter et Vénus étaient aussi de la partie.

On regrettera cependant la pollution qui sévissait sur la France à ce moment-là et rendait le fond du ciel jaunâtre empêchant de réaliser des poses longues.

Nous avons réussi à captiver plusieurs enfants et avons promis de nous retrouver au printemps à la limite Lot-Corrèze sous un ciel plus pur.

Ensuite, dans le cadre des Mycéliades, la conférence à la médiathèque sur le retour de l’homme (et de la femme) sur la Lune nous a fait faire un joli voyage spatial de la fin des années 1950 jusqu’au début des années 2030 ; mais on regrettera que la date choisie pour cette opération soit tombée en pleines vacances scolaires, empêchant la présence de nombreux jeunes alors même qu’ils étaient le cœur de cible de cette manifestation.

Extrait du magazine Ciel & Espace de février-mars 2023

Enfin, le film « Seul sur Mars » au Rex a rencontré un incident technique inattendu (décodage impossible de la copie numérique) et le projectionniste nous a gentiment proposé à la place le film « L’Astronaute » de Nicolas Giraud qui sortait justement ce mercredi 15 février.

Et nous n’avons pas perdu au change car « L’Astronaute » est une pure merveille que nous vous recommandons vivement (nul besoin d’être féru des choses du ciel pour aller le voir) ; lisez ici l’excellente critique qu’en donne le magazine Ciel et Espace : https://www.cieletespace.fr/actualites/cinema-foncez-voir-l-astronaute-en-salles-le-15-fevrier

VISIONNEZ ICI LA BANDE ANNONCE :

Bref, des événements nouveaux avec leur lot de surprise, gageons que ce sera encore mieux l’an prochain !

Une réunion publique à ne pas manquer le 8 février

Mercredi 8 février à 18 heures dans la salle du Bellay à Souillac se tiendra une réunion publique initiée par Cauvaldor dont la thématique est : « À LA RENCONTRE DES HABITANTS ».

Il s’agira de la 6ème réunion organisée par notre intercommunalité et son président pour nous présenter les réalisations et les projets à venir sur notre territoire.

Nous avons participé à la première de ces réunions qui s’est tenue fin novembre à Biars et nous ne pouvons que vous recommander de venir à Souillac pour un moment de vrais échanges entre les élus et le public. Parce qu’au-delà de la présentation des réalisations de Cauvaldor, l’intérêt premier c’est de rencontrer les dirigeants de cette grande structure et de dialoguer avec eux sur l’avenir de celle-ci.

Et d’après notre première expérience de Biars, ce fut un vrai dialogue avec des réponses concrètes relativement aux demandes et aux interrogations des participants. Bref un agréable moment de démocratie locale.

 

RÉUNIONS PUBLIQUES : CAUVALDOR À LA RENCONTRE DES HABITANTS

Raphaël Daubet, président de Cauvaldor entouré des vice-présidents, invite les habitants du territoire à une réunion publique.

Ce sera l’occasion d’échanger avec les élus de la collectivité, de poser des questions, d’exprimer des idées ou tout simplement d’en savoir plus sur le rôle et les compétences exercées par la communauté de communes : la voirie, l’économie, la santé, l’enfance, etc.

Une période difficile s’annonce : habitants et élus devront y faire face ensemble et cette rencontre s’inscrit dans une démarche d’écoute qui se reproduira dans les cinq bassins de vie principaux du territoire.

DATES ET HORAIRES DES RÉUNIONS PUBLIQUES : 

– Mercredi 30 novembre 2022 : salle des fêtes de Biars-sur-Cère – 18h30-

– Mercredi 04 janvier 2023 : salle polyvalente de Sousceyrac-en-Quercy – 18 h

– Mercredi 11 janvier 2023 : salle des fêtes de Payrac – 18 h

– Mercredi 25 janvier 2023 : salle des fêtes de Gramat – 18 h

– Mercredi 01 février 2023 : salle des fêtes de Vayrac – 18 h

Mercredi 08 février :  salle du Bellay à Souillac – 18 h

–  Mercredi 15 février 2022 : salle du conseil municipal, mairie de Saint-Céré  – 18 h (L’entrée se fera par la rue faubourg Lascabanes, au n°91 -accès par escalier en pierre).

Les réunions seront suivies d’un verre de l’amitié.

Notre compte rendu du dernier conseil municipal du 15 décembre 2022

Nous avons attendu tout le mois de janvier que soit publié l’ordre du jour d’un nouveau CM, mais à la date où nous écrivons cet article, à savoir le 31 janvier 2023 nous sommes toujours dans l’expectative. Nous prenons donc la décision de rédiger ce compte rendu avant la validation du PV qui doit dorénavant être présenté et adopté lors du conseil municipal suivant.

Que retenir de ce conseil municipal ?

D’abord, que c’est notre premier adjoint qui le dirige, notre maire étant absente comme lors du conseil de décembre 2021.

Ensuite que les débats ont été rapidement menés malgré l’ordre du jour très conséquent qui comportait pas moins de 12 délibérations : le conseil a duré à peine plus d’une heure !

Et pourtant il y avait des choses importantes à valider et qui auraient sans doute mérité plus de débats :

En premier lieu les travaux de réhabilitation et de transformation de la maison Bastit pour y créer deux appartements à louer.

Pour rappel, la mairie s’est portée acquéreur de cette maison le 26 juillet 2021 avant que la vente soit réalisée par un particulier pour la création là aussi de deux logements locatifs. Nous avions déjà écrit à ce propos en posant la question de cet achat pour un montant de 77 000 €. À cette question la réponse est toujours restée la même : reconstitution de la réserve foncière communale.

Quoiqu’il en soit la deuxième délibération portait sur les travaux à réaliser pour rendre possible la location de deux appartements.

Notre premier adjoint nous explique qu’un cabinet d’architecte a travaillé sur le sujet et que le budget de cette restructuration est de 173 270 € hors taxes.

Un plan de financement est ensuite présenté avec une demande de financement par la DETR 2023 plus différentes subventions de Cauvaldor et de la Région.

Si nous ajoutons le coût estimatif de ces travaux au prix d’achat nous atteignons la somme globale de plus de 250 000 € (avec un montant HT pour les travaux) soit sans doute plus de 280 000 € TTC.

Cela nous semble quand même coûteux pour deux appartements et on a beau nous expliquer que les loyers perçus couvriront les mensualités de l’emprunt contracté, il se pose toujours la question du bien fondé de cet achat alors que nous aurions pu avoir le même projet développé par le potentiel premier acquéreur pour zéro centime engagé par la commune…

Et dernier point qui reste important : on nous parle de subventions pour ce type de réalisations afin d’amoindrir l’impact sur le budget municipal, mais ces subventions c’est aussi notre argent puisque les subventions publiques proviennent à plus de 90 % de nos impôts. C’est logique de chercher des financements mais nous attirons de nouveau votre attention sur le fait qu’il serait juste que nous soyons informés en amont des projets car c’est bien de notre argent qu’il s’agit !

Des augmentations circonstanciées !

Scolarisation des enfants d’Estivals :

Pour l’année scolaire 2019 / 2020, les frais de scolarisation demandés à la commune d’Estivals étaient de 1389.42 € pour un enfant en maternelle et 1183 € pour un enfant d’élémentaire.

En 2020 / 2021, ces frais sont passés à 1476.45 € pour chaque enfant (plus de  distinction maternelle  / élémentaire) sans prendre en compte le transport scolaire entièrement payé par le Conseil régional.

En 2021 / 2022 et après délibération du CM, ses frais passent à 1636.85 par enfant (quid du transport scolaire ?), soit 453 € d’augmentation sur deux ans pour un enfant d’élémentaire et 247 € pour un enfant de maternelle.

Pourquoi nous vous donnons tous ces chiffres ? Parce que nous pensons que c’est peut être un mauvais signal envoyé à la municipalité d’Estivals au moment de la construction de la nouvelle école de Cressensac-Sarrazac. En effet, le Maire de cette nouvelle commune a régulièrement expliqué dans son projet de construction qu’il entendait accueillir tous les enfants et que pour ce faire il ne demandera pas de frais de scolarité aux communes concernées.

Participation des propriétaires du bourg pour le branchement à l’assainissement collectif :

L’ancien tarif de raccordement remonte à octobre 2013 et il était de 1500 €.

Après devis fait et proposé à la municipalité, pour un nouveau raccordement il est voté une augmentation substantielle car le nouveau coût est porté à 2682 €.

En sachant que ce tarif vaut pour le deuxième nouveau raccordement effectué sur le bourg depuis ceux réalisés en 2013… Pourquoi ne pas avoir envisagé le raccordement du nouveau lotissement ? Cela aurait été une façon de combattre les difficultés de fonctionnement de la station d’épuration surdimensionnée par rapport au nombre de raccordements !

Participation aux frais de chauffage de la salle polyvalente :

Dans la délibération prise il est question d’une nouvelle participation de 80 € pour le week-end, participation demandée pour toute location de la salle des fêtes.

Petit rectificatif qu’il faudrait sans doute ajouter au texte explicitant cette décision : cette nouvelle participation ne s’appliquerait que pour les locations privées et notre premier adjoint a ajouté que la non demande de cette participation pour les associations pourrait être considérée comme une augmentation de subvention…

Mais reste le problème du chauffage en lui-même qui tombe régulièrement en panne et qui semble avoir un coût énorme. Sans oublier l’isolation inefficace de la salle qui est même aux dires des conseillers une passoire thermique.

Il y a une vraie vie associative à Gignac avec la plupart des activités organisées dans cette salle ou dans la salle des associations. On est en mesure de se demander s’il n’aurait pas mieux valu, dans le contexte actuel de la crise énergétique, prévoir de financement de la refonte complète de cette salle avec y compris de nouveaux outils : nouvelle isolation et reprise du sol, changement de chauffage, de sonorisation et de tables,  amélioration de la cuisine,  plutôt que la maison Bastit ou l’aménagement d’un parvis devant l’église ?

Que cachent nos téléphones portables ?

Hugo Clément a consacré une émission de la série documentaire « Sur le Front » aux réalités cachées de nos téléphones portables.

A travers une enquête approfondie, le journaliste nous montre en quoi ces petits objets devenus prolongement de nous-mêmes ont un impact considérable sur l’environnement. Alors bien sur, on a tous entendu parler de ces fameux métaux rares qu’ils contiennent ou encore fait l’expérience de leur obsolescence programmée. Mais connaissons-nous vraiment l’intégralité du cycle de vie d’un smartphone ? Savons-nous réellement comment fonctionnent  les data centers et que les 250 installés en France consomment à eux seuls deux fois plus d’énergie que tout l’éclairage urbain du pays ? Comment circulent la transmission des données à travers le monde, nous imaginons un monde immatériel avec des ondes et des satellites ? Peut-on vraiment recycler les téléphones portables ?

Ce documentaire passionnant nous introduit au cœur de ces espaces hautement protégés, les data centers. Il nous conduit sur le terrain en Nouvelle-Calédonie dans les mines de nickel à ciel ouvert ou encore nous  invite à remonter toute la filière du recyclage.

Au-delà du constat vertigineux qu’il fait, le documentaire propose des pistes de réflexion pour réduire l’impact économique et environnemental de nos chers téléphones portables. Il s’ouvre d’ailleurs sur une séquence où l’on entre dans un immeuble chauffé par la chaleur produite par des serveurs informatiques qui stockent nos données. On y découvre aussi des entreprises innovantes qui commencent à fabriquer des téléphones réparables par l’utilisateur lui-même ou encore des associations qui portent plainte contre les constructeurs mondiaux pour qu’ils se plient à certaines règles.

Pour visionner le documentaire « Les petits secrets de nos téléphones portables » (58 min) sur le site de France Télévision, cliquez ICI

Quelques chiffres en plus: 

  • Un téléphone portable effectue 4 fois le tour du monde pour sa fabrication.
  • Pas moins de 70 matériaux sont nécessaires pour sa confection.
  • Des métaux précieux (or, argent, palladium…) et rares (lithium, tantale, cobalt…), très couteux et difficiles à extraire.
  • Il faut jusqu’à 150 kilos de matière pour fabriquer un téléphone portable qui pèse 150 grammes (32 kilos pour une puce de 2 grammes)
  • Selon l’UNICEF, plus de 40 000 enfants travailleraient dans les mines du sud de la République Démocratique du Congo (surtout mines de cobalt et de coltan, minerais stratégiques que l’on retrouve dans les batteries et les condensateurs des smartphones).

En savoir plus:  ICI

Quelques conseils d’utilisation responsable:

Greenspector, une société de conseil pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, a réalisé un classement des applications de réseaux sociaux dont l’empreinte carbone est la plus élevée :

  • TikTok (4,93 gEqCO2 par minute), dernier arrivé des réseaux sociaux, est celui qui détient l’impact carbone le plus élevé.
  • Reddit (4,54 gEqCO2 par minute)
  • Pinterest (3,53 gEqCO2 par minute)
  • Snapchat (2,03 gEqCO2 par minute)
  • Instagram (1,91 gEqCO2 par minute)

La moyenne des applications de réseaux sociaux se situe à 2,1 gEqCO2. les meilleurs élèves sont LinkedIn (0,75), Facebook (0,73) et YouTube (0,66). Le fil d’actualité Tik Tok a un impact carbone de 7,4 fois plus important que celui de Youtube.

Les tests de cette étude ont été réalisés avec un smartphone Galaxy S7 (sous Android 8)  en faisant défiler le fil d’actualité de chaque application durant une minute.

Cette mesure correspond à 1,5% de l’impact carbone d’un Français qui est de 7 tonnes à l’année.

Greenpeace donne une série de conseils pour réduire notre pollution numérique concernant notamment les vidéos en ligne  :

  • Lorsque c’est possible, privilégiez le téléchargement au streaming. Pour la musique, privilégiez aussi le téléchargement, puis le streaming musical et en dernier recours les vidéos YouTube.
  •  Évitez d’utiliser la 4G le plus possible et connectez-vous au Wi-Fi dès que possible (la 4G consomme 23 fois plus d’énergie que le Wi-Fi .et donc émet d’autant plus de gaz à effet de serre).
  •  Visionnez les vidéos en basse définition et évitez les vidéos en 4K ou 8K.
  • Pour des réseaux sociaux comme Facebook ou YouTube où il est possible de le faire, pensez à désactiver la lecture automatique des vidéos.
  • Privilégiez les réparations et les téléphones reconditionnés au lieu d’acheter des appareils neufs.

Pour aller plus loin :

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le monde « dématérialisé » du numérique et dissiper le mirage du cloud pur et éthéré, le livre de Guillaume Pitron, « L’Enfer numérique : Voyage au bout d’un like » aux éditions Les Liens qui libèrent est l’ouvrage qu’il vous faut: 

« Quelle est la géographie de nos clics et de nos données ? Quels enjeux écologiques et géopolitiques charrient-ils à notre insu ? À l’heure du déploiement de la 5G, des voitures connectées et de l’« intelligence artificielle », cette enquête, menée durant deux ans sur quatre continents, révèle l’anatomie d’une technologie qui n’a de virtuel que le nom. Et qui, sous couvert de limiter l’impact de l’homme sur la planète, s’affirme déjà comme l’un des défis environnementaux majeurs du XXIe siècle. »

Samedi 11 février, nous vous invitons à venir observer et photographier les étoiles à Brive

« 1er volet d’un triptyque Mycéliades / Nuit des étoiles d’hiver »

Dans le cadre de la Nuit des Etoiles d’hiver organisée par l’Association française d’astronomie, nous vous convions à une soirée d’observation des constellations d’hiver (Orion, les Pléiades, etc.) ainsi qu’à une initiation à la photographie du ciel nocturne en partenariat avec l’Atelier photo numérique du Centre Culturel de Brive.

Ce sera de 19h45 h à 22 h environ, sur l’esplanade des 3 provinces, côté rivière (zone permis moto). Apportez vos appareils et un trépied si vous en avez un !

Edit du 11 : La météo sera excellente mais fraîche (+2 degrés à 22 heures) : couvrez-vous bien !

Plus d’infos ici (site officiel) : https://www.afastronomie.fr/manifestations/le-ciel-d-hiver-en-visuel-et-en-photo

Mercredi 15 février, ne manquez pas notre conférence à Brive « Le retour de l’homme sur la Lune »

« Second volet du triptyque »

Dans le cadre des Mycéliades, festival de science-fiction associé aux Nuits des Etoiles d’hiver, nous avons le plaisir de vous convier à une conférence que donnera Jean-Luc Louis, notre spécialiste des nuits étoilées, à la médiathèque de Brive. Ce sera de 15 heures à 16 heures et la conférence sera suivie d’un temps d’échange avec le public.

Pitch fourni par Jean-Luc :

« Alors qu’il ne s’est écoulé que 8 ans entre le 1er vol de Youri Gagarine et les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, un demi-siècle est passé depuis, sans la moindre avancée apparente.

Je vous expliquerai ce grand mystère et vous présenterai les programmes lunaires américain et chinois qui se dessinent aujourd’hui assez précisément, notamment depuis le succès de la mission Artemis I en novembre et décembre dernier.
Je m’appuierai sur des documents d’époque (journaux, photos, films) pour mettre en lumière la différence de technologie entre les années 60 et les années 2020 qui devrait faire que cette fois-ci, cette nouvelle aventure ne sera pas sans lendemain et va préfigurer des vols plus lointains, à destination notamment de la planète Mars. »

Plus d’infos ici (site officiel) : https://mediatheque.brive.fr/agenda/a-venir/89-conference-le-retour-de-l-homme-sur-la-lune