Mercredi 15 février, restez à Brive pour la projection de « Seul sur Mars » !

A la suite de la conférence donnée par Jean-Luc à la médiathèque dans l’après-midi, vous pourrez le retrouver en soirée (à 20h30) au cinéma Rex autour du film « Seul sur Mars » de Ridley Scott.

Après une courte présentation du film, il répondra aux questions de la salle à la suite de la projection.

Synopsis du film : Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.

Bande Annonce :

 

Au cours de cette quinzaine des Mycéliades, le Rex vous propose 7 films : Gagarine le 2, Premier contact le 4, Alien le 8ème passager le 6, Starship Troopers le 11, 2001 l’Odyssée de l’espace le 12, Total Recall le 13 et Seul sur Mars le 15, ainsi que divers jeux et animations tournant autour de ces films.

Retrouvez ci-dessous le programme complet du Rex concernant les Mycéliades :

Encore un bon film à voir à Souillac !

Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.

Réalisé par Emilie Frèche
Avec Benjamin Lavernhe, Julia Piaton, Bruno Todeschini, Catherine Hiegel, Luna Bevilacqua

Durée : 1h38. – Genre : Drame

Attention : séance unique vendredi 20 janvier à 20h30.

 

BAREME « ALLOCINE »

Une bonne année à tous et ensemble !

Chers gignacoises et gignacois,

Au nom de tous les membres de l’association « Gignac Ensemble » je vous souhaite une heureuse année 2023.

Une année loin des épidémies en tout genre, qui semblent heureusement amorcer un recul au grand soulagement de nos soignants et de nos proches.

Une année de paix car des événements inquiétants, dans plusieurs pays de notre planète, tendent à faire resurgir les pires moments de notre histoire. L’Ukraine en est bien sûr l’épicentre mais ne doit pas cacher la montée des périls ailleurs, comme la récente tentative de prise de pouvoir par la force au Brésil. La meilleure réponse reste la fraternité des peuples comme nombre de gignacois et de lotois ont su le démontrer dans leurs diverses actions pour l’Ukraine.

Une année de projets, car sans perdre de vue ce qui se passe ailleurs, il ne faut pas oublier notre vie de tous les jours. Et là aussi il y a des choses à faire et à imaginer ensemble.

C’est ce que nous nous efforçons de faire depuis deux ans maintenant, en vous proposant divers événements dans des domaines innovants pour notre commune. Reste à donner vie à ce que nous revendiquons et voulons faire émerger : l’intelligence collective au service de projets définis en commun, à nous de nous y employer !

Dominique Bailly

Une BD adulte à découvrir

L’auteur de bande dessinée Etienne Davodeau accomplit, en 2019, un périple de 800 Km entre la grotte de Pech Merle du Lot et Bure dans la Meuse avec un projet d’album en tête. Deux ans plus tard paraît Le droit du sol, sorte de récit initiatique qui mêle l’intime, la réflexion sociétale et le reportage rigoureusement documenté.

Au fil des bulles, nous suivons l’auteur à travers son cheminement à la fois physique et intellectuel. Les amoureux de la randonnée pédestre et de la nature s’y reconnaîtront car cet ouvrage est aussi une ode à la nature, à la terre, à la simplicité et au temps qui passe. Mais le projet d’Etienne Davodeau va bien au-delà; s’il a choisi de relier en marchant les peintures rupestres, trésors de l’humanité protégés, de Pech Merle et le projet d’enfouissement de déchets nucléaires sous le bois Lejuc à Bure, c’est pour « explorer un vertige ». Deux actes séparés de 20.000 ans, deux empreintes laissés par l’homme… Et ce faisant, le marcheur-observateur, nous invite à un voyage dans le temps et dans l’espace. Sapiens parmi les sapiens, il interroge notre rapport au sol et à la terre.

Un pari osé et réussi car nous sommes embarqués dans les réflexions de l’auteur, souvent empreintes d’ironie, et par ses rencontres fortuites ou « convoquées ». L’album est distrayant et n’en reste pas moins une BD de reportage richement documentée, entre témoignage et journalisme. Les érudits et spécialistes que nous croisons sur ces sentiers ne sont jamais ennuyeux lorsqu’ils nous relatent l’histoire singulière du sol de notre planète ou encore celle du nucléaire et de ses déchets. La beauté des dessins aux superbes grisés souligne la beauté de la terre tandis qu’un alarmant combat fait rage à Bure.

Cette BD est à la fois une quête introspective et un reportage engagé. Son auteur nous rappelle que la marche est sans doute une des activités qui nous réconcilie le mieux avec le monde et nous alerte du terrible danger qui pèse sur le droit du sol.

En savoir plus sur la bibliographie d’Etienne Davodeau, ICI

Film documentaire + débat le 14 janvier à Souillac

Une soirée « film + débat » organisée dans le cadre du partenariat entre Attac Lot et le cinéma Le Paris de Souillac.

Gambarô (Courage ! en japonais).
Un film de Alain Saulière et Thierry Ribault – co-produit par les Ateliers du passeur et CNRS Images (2014, 51 minutes)

Dans le film Gambarô, les réalisateurs ont recueilli la parole de personnes qui, loin de se positionner comme des victimes, ont adopté des postures qui sont le fruit d’une mûre réflexion. Ils sont les survivants d’une catastrophe nucléaire. Dans cette méditation sur Sisyphe, sur la relation de l’individu à l’Etat, sur la résistance et la soumission, sur le déni et sur la signification profonde du fait d’être « sauvé », c’est bien la menace qui constitue un des grands thèmes du film : celle que le désastre nucléaire fait peser sur ce qu’il y a encore d’humain en l’homme.

Le film Gambarô a reçu le Prix du Fukushima Film Festival Our Planet-TV

Thierry Ribault est économiste et chercheur au CNRS.
Il a travaillé sur les modalités d’emploi dans les activités de service avec une perspective de comparaison internationale.
Chercheur au laboratoire Clersé à l’Université de Lille, il contribue à une nouvelle sociologie politique de la connaissance et de l’ignorance en prenant le nucléaire comme champ d’étude.
Il a été, de 2013 à 2016, responsable scientifique du Laboratoire international associé du CNRS-InSHS « Protection humaine et réponses au désastre – Soin intensif en sociétés industrielles », en partenariat avec l’Université Doshisha à Kyoto et l’Université de Fukushima.

Pour aller plus loin, lire ICI.

Un exemple de sobriété énergétique : la marmite norvégienne

En cette période qui devrait être festive et où l’on nous dit que c’est la fin de l’abondance et que la mode est aux pulls roulés, les conseils pour réduire sa consommation énergétique se multiplient.

On nous vante désormais les bienfaits de la sobriété, concept mis en avant par tous les mouvements écologistes depuis plus d’un quart de siècle, mais qui était alors décrié par les mêmes qui nous la présentent aujourd’hui comme nouvellement sorti de leur chapeau.
La sobriété qu’est-ce que c’est ? C’est ni plus ni moins que le contraire du gaspillage.

Et dans le domaine de la vie quotidienne et de la préparation des repas, la marmite norvégienne refait son apparition ; je dis refait puisqu’elle est connue depuis des siècles.
Elle a été remise en avant au début des années 2000, notamment dans dans le cadre du scénario Négawatt, l’objectif étant de réduire de moitié la consommation énergétique familiale, et en corollaire les émissions de CO2.

Il s’agit d’un procédé très simple de fin de cuisson des aliments consistant à les placer dans un récipient lui-même contenu dans un réceptacle isolant. Après avoir été chauffés de façon traditionnelle (mais beaucoup moins longtemps que le temps de cuisson habituel), les aliments finissent d’y cuire de façon autonome, sans nouvelle dépense d’énergie.

Contrairement à ce que son nom indique, il ne s’agit pas forcément d’une marmite ; c’est un caisson ou un sac garni d’isolant thermique dans lequel on place le récipient de cuisson (casserole, autocuiseur, faitout…) contenant le plat dont la cuisson a été démarrée sur le feu : dans cette enceinte isolée, le plat va continuer à cuire sans aucune source d’énergie extérieure, en refroidissant lentement. Ainsi, les déperditions de chaleur sont réduites au minimum et au bout d’une heure ou deux, le repas est prêt et chaud.
Pour garder un maximum de chaleur, la marmite norvégienne agit selon les 3 principes suivants :
• réduction de la convection, en empêchant la circulation de l’air
• réduction de la conduction, grâce à l’isolation
• réduction du rayonnement, en utilisant un réfléchissant de type couverture de survie

Il existe sur le marché des fours « basse température », mais la marmite va plus loin car le plat est totalement confiné et la chaleur ne s’échappe que très progressivement.

Pour rester dans l’esprit antigaspi, le plus simple est de se fabriquer sa propre marmite (méthode DIY = Do It Yourself) et les tutoriels, et même des livres, abondent.

Quelques références qui m’ont servi à écrire cet article :

La défenseure des droits fait des recommandations face aux dysfonctionnements de « Maprimerénov’ »

Impossibilité de créer un compte ou un dossier, de déposer en ligne les pièces justificatives, de modifier les éléments du dossier et finalement d’engager les travaux…, telles sont les difficultés dans l’accès au service « MaPrimeRénov’ », qui peuvent conduire les usagers les plus précaires à se retrouver dans une situation encore plus difficile. La Défenseure des droits a donc décidé de publier une décision portant recommandations générales à l’Agence nationale de l’habitat (Anah).

Les effets pervers du tout dématérialisé

Les demandes d’aide dans le cadre du dispositif « MaPrimeRénov’ » doivent obligatoirement être réalisées de manière dématérialisée par le biais d’un formulaire rempli en ligne sur la plateforme dédiée. La Défenseure des droits a alerté l’Anah sur les conséquences de la dématérialisation totale de la procédure qui conduit à priver certains bénéficiaires potentiels d’une aide.

En effet, alors que le ministre délégué à la Ville et au Logement a annoncé la mise en place d’un nouveau dispositif d’aide, basé sur celui de « MaPrimeRénov’ », la Défenseure des droits rappelle que la réalisation des démarches administratives dématérialisées doit demeurer une possibilité ouverte à l’usager et non devenir une obligation. L’usager doit pouvoir choisir le mode de communication le plus approprié à sa situation lorsqu’il échange avec l’administration.

Par conséquent, dans la mesure où la plateforme « MaPrimeRénov’ » subit depuis sa mise en place de graves dysfonctionnements techniques récurrents, la Défenseure des droits estime qu’il incombe désormais à l’Anah d’y remédier. Elle lui adresse donc plusieurs recommandations, notamment :

  • Résoudre définitivement les difficultés techniques affectant sa plateforme de dépôt des dossiers
  • Diminuer les délais de traitement des dossiers confrontés à des difficultés
  • Améliorer l’information des usagers notamment par la mise en place d’interlocuteurs qualifiés
  • Régulariser l’ensemble des demandes d’aide n’ayant pu aboutir en raison de difficultés imputables à la mise en œuvre du dispositif

Pour accéder au rapport, cliquez ICI.

Un extrait du rapport montrant comment sont traités les citoyens les plus en difficulté :

 

La fibre, l’adressage et la surprise du chef

Sur Intramuros ce jeudi 15 décembre, une nouvelle a priori banale et intitulée « Votre raccordement à la fibre » attire néanmoins mon attention.

On nous demande de vérifier si notre habitation est bien dans la base, et de visualiser l’avancement du déploiement : il suffit simplement de se connecter sur le site officiel de l’ALLiance Très Haut débit à cette adresse : https://www.alliancetreshautdebit.fr/fr/carte-interactive-du-deploiement-particulier.

Aussitôt dit, aussitôt fait, cette page nous envoie sur une carte où il suffit de zoomer jusqu’à arriver à la zone qui nous intéresse.

Apparaissent alors des points colorés correspondant chacun à une habitation et l’état d’avancement du déploiement : vert = raccordable immédiatement, jaune = sous 3 mois et ainsi de suite.

Mais le plus amusant est à venir : en zoomant suffisamment pour arriver sur l’habitation qui vous intéresse (par exemple la vôtre) et en cliquant sur le rond coloré, vous avez accès à votre future adresse, nom et n° dans la rue !

Comme prévu avec la numérotation dite à l’américaine, les numéros sont presque toujours à 3 chiffres, voire 4 puisqu’à Falsemoyer on dépasse allégrement les 4000 !

C’est donc par la bande, en dehors de toute information municipale, que nous pouvons avoir accès à notre future adresse dans la cadre de l’opération dite « Adressage ».

Nous savons donc qu’elle existe officiellement, mais peut-on déjà l’utiliser, la communiquer ? Mystère et boule de gomme.

Nous ne reviendrons pas sur les modalités de désignation des noms de rue faites en catimini alors qu’il aurait été tellement plus sympathique de réunir les gens et de les faire participer au choix du nom de leur rue, mais là c’est le pompon, les adresses existent et c’est l’arrivée de la fibre qui nous les fait découvrir !