Lac de Tolerme : Stop ou encore pour le projet de Sandaya ?

Plusieurs articles parus dans les médias lotois nous ont rappelés ces dernières semaines l’échéance du 6 mars et de la consultation publique comme le marqueur décisif relatif au projet d’aménagement des abords du Lac de Tolerme.

Nous nous sommes faits de nombreuses fois le relais des luttes des habitants de ce territoire sans omettre les arguments des partisans de ce projet.

Le 1er septembre, à la demande du Grand Figeac et des communes concernées, le porteur de projet, la société Sandaya,  a présenté les détails de son projet lors d’une réunion publique ayant réuni plus de 500 personnes (voir plus bas *).

Devant les nombreuses interrogations et remarques des participants à cette réunion, et afin d’apporter une réponse à ce projet, le Grand Figeac a décidé d’organiser un scrutin citoyen permettant aux habitants des 12 communes adhérentes au Symlat (syndicat mixte du Lac du Tolerme) de se déterminer sur la question suivante :

Lire la suite

De moins en moins de terres pour les jeunes paysans…

Terre de Liens

Depuis quelques jours, France Inter diffuse sur ses ondes un message de l’association « Terre de liens » interpellant les auditeurs sur le difficile sujet de l’installation des jeunes agriculteursLe message de l’association lu par le comédien Guillaume Canet est retransmis gratuitement dans le cadre de l’aide par les médias de Radio France à des projets favorisant la transition écologique. Nous avons décidé d’aller un peu loin sur ce sujet et de vous apporter quelques informations complémentaires :

Dans un rapport, l’association Terre de liens alerte sur « l’inexorable disparition des fermes en France ». Elle évoque ainsi les nouvelles conditions de transmission des exploitations et des sols après notamment des départs à la retraite, et pointe également l’artificialisation excessive des terres.

Vingt ans après sa création, l’association Terre de liens publie son premier rapport. Elle a fait de la lutte contre la spéculation des terres agricoles sa bataille et se démène pour installer de nouveaux agriculteurs. Et les résultats sont là : 300 fermes et 7.000 hectares de terres acquis, et elle a permis l’installation de 600 paysans. Le rapport alerte ainsi sur « l’inexorable disparition des fermes et des paysans en France« .

Mais la réalité peut être encore plus prégnante pour les futurs agriculteurs puisque seulement un jeune agriculteur sur 2 arrive à s’installer dans les années suivants sa sortie de formation.

Pour aller plus loin nous vous proposons de lire cet article de Reporterre revenant sur ce rapport de Terre de liens.

Contre le venin des phobies, de l’obscurantisme et du rejet de l’autre, il est indispensable de venir à Chanteix

La ligue des droits de l’Homme 19, le mouvement de la Paix , la CGT Nouvelle Aquitaine vous invitent à une conférence gesticulée et théâtralisée : la Rhétorique de la Haine.

Cette conférence gesticulée et théâtralisée est construite autour d’un personnage fictif qui incarne les différentes postures qu’adaptent aujourd’hui les polémistes et les agitateurs qui diffusent des discours de haine sur les réseaux sociaux ou les chaines d’informations en continu. L’ intervention de l’historien permet de mettre en évidence, preuves à  l’appui, les points communs et les différences dans les discours de haine qui se sont succédés en France depuis le XIXème siècle.

Le spectacle sera suivi d’un débat avec le public autour du verre de l’amitié organisé par l’UD 19 de la CGT.

JE NE COMPRENDS PAS TOUT À GIGNAC !

Et pourtant cela fait plus de cinquante ans que j’essaye !

J’ai donc décidé de vous livrer mes interrogations comme autant de choses à partager et de réponses à trouver. C’est aussi ça la Libre Expression !

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi lors de la dernière réunion publique (et la première de cette mandature) le conseil municipal actuel ne s’est pas expliqué au sujet de la demande de démission suggérée à l’ancien maire Eugène Labroue dont le mandat avait été rallongé de deux mois (comme dans toutes les communes françaises) en raison de la pandémie de COVID-19. Pour quelqu’un qui a été maire pendant 18 ans, il semble curieux de lui demander de partir deux mois avant l’échéance. Je développerai ce propos ultérieurement et expliquerai ainsi un peu plus en détail les raisons de ma démission étroitement liée à ce problème. Les horaires de la réunion publique n’étant pas en phase avec le métier d’agriculteur, je n’ai pas pu assister à la fin pour poser la question.

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi avec deux cantonniers (agents techniques) on n’arrive pas a faire le travail qu’un seul faisait il y a déjà quelques années. Le cantonnier tout seul entretenait les bords des routes, des chemins avec une épareuse, la pelouse du stade et réalisait tous les travaux courant de la commune. Aujourd’hui, l’entretien du stade, des routes et des chemins est réalisé par des tiers.

JE NE COMPRENDS PAS  alors, pourquoi il n’a pas été demandé à un agriculteur de couper l’herbe du lotissement du Clou del Pech au lieu de la faire broyer par le cantonnier. Cela aurait libéré quelques heures à celui-ci pour effectuer d’autres taches. L’herbe aurait pu servir à nourrir des animaux comme auparavant.

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi les gignacois qui souhaitent pique-niquer, passer un moment au moulin, ne peuvent pas se garer sur la pelouse du moulin alors qu’elle sert de parking pour le vide grenier même par temps de pluie comme cette année où elle a subit une forte dégradation.

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi je n’ai pas eu de réponse à notre demande en mairie pour la réfection de la route qui rejoint la départementale à mon exploitation agricole. Cette route avait même été oubliée pour l’entretien annuel. Après une deuxième visite en mairie, le cantonnier est tout de même venu boucher quelques trous avec de l’enrobé. Les routes semblent de plus en plus délaissées dans notre commune.

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi la mairie a préempté la maison Bastit alors que la personne qui devait l’acheter y aurait aussi aménagé des logements destinés à la location, c’est sûrement un coût énorme pour la commune pour un bénéfice minime.

JE NE COMPRENDS PAS pourquoi je n’ai pas eu de réponse à ma lettre déposée en mairie le 11 octobre 2021 (jointe ICI) au sujet de la circulation problématique pour les véhicules agricoles dans le bourg. En effet, après une rencontre infructueuse avec Madame la maire, je me suis tourné vers le STR (service territorial routier) qui m’a conseillé d’écrire une lettre à la mairie afin d’avoir une réponse. Je développerai ce sujet dans un autre article à paraître dans la rubrique « Libre expression » car il me semble important qu’on s’y attarde.

En revanche, JE FELICITE la nouvelle municipalité d’avoir essayé de rendre la mairie accessible 6 jours sur 7 aux gignacois. Cela n’avait jamais été possible auparavant.

Jean-Marc Faurel

Ancien conseiller municipal

Il y avait bien conseil municipal le 14 février, nous y étions !

Voici un bref compte-rendu de ce conseil particulièrement court (moins de ¾ d’heure) qui ne réunissait que 8 conseillers et 3 procurations de vote. Il se trouve qu’il complète en fait le PV de la mairie relatif au conseil « en urgence » qui s’est tenu quatre jours plus tard, le 19 février, ces deux conseils ayant étrangement le même ordre du jour tandis qu’aucun PV n’a été publié pour le CM du 14 (voir l’article précédent).

Délibération n°1 : Instauration d’une provision comptable de portée générale pour créances douteuses

Nous ne reviendrons pas sur les ennuyeux détails techniques de la nouvelle méthodologie de provision comptable. Plus concrètement, Madame la Maire précise que les créances douteuses ne sont pas en général des sommes élevées. Par exemple, pour 2022, elles s’élèvent à 903 euros et correspondent à des loyers et cantine impayés. Ici, il s’agit d’une créance remontant à 2016. Ces créances, qui 4 à 5 ans après procédure deviennent irrécupérables, sont appelées « créances douteuses ».

Délibération n°2 : Dépenses d’investissement avant le vote du budget 2022 – Délibération autorisant le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses

Il n’y a rien à ajouter au PV publié par la mairie si ce n’est qu’il s’agit de dépenses qui n’étaient pas prévues d’où la nécessité de donner mandat à Madame le maire pour qu’elle soient effectuées.

Délibération n°3 : Adhésion à Initiatives Emplois et autorisation au Maire pour signer les contrats de mise à disposition de personnel 

Initiatives Emplois met du personnel au service des collectivités et en cela de nombreuses communes y sont adhérentes. Le coût de revient d’un agent dans ce cadre pour la commune est de 20,20 € de l’heure charges comprises.

Divers 

– Clôture du moulin:

La mairie a été sollicitée pas l’association Lo Patrimoni pour le remplacement de la clôture grillagée existante autour du moulin. Au jour de ce conseil, la mairie dispose de deux devis réalisés par l’entreprise Poquet sollicitée par l’association:

  • Devis 1: 2826 € TTC (piquets acacia + grillage à mouton)
  • Devis 2: 4410 € TTC (piquets de diamètre 14cm et lisses autoclave classe 4 comme l’existant autour de la pelouse sèche)

D’autres entreprises vont être sollicitées en vue d’obtenir d’autres devis (Corrèze BTP et Lionel Baussian)

– Photocopieurs mairie:

Un photocopieur à l’école, le second à la mairie, un troisième hors service. Les contrats de maintenance arrivent à échéance, c’est le moment de revoir le mode de fonctionnement car le contrat de leasing est très désavantageux. Il est dit qu’il faudrait voir si ce n’est pas mieux d’acheter du matériel d’occasion.

 

A noter: Une semaine après ce conseil municipal, nous trouvions dans nos boîtes aux lettres une invitation à une réunion publique concernant le projet Cœur de Village. Nous nous étonnons que cette réunion n’ait pas été mentionnée lors du conseil.

Deux conseils pour le prix d’un… mais pourquoi ?

Un conseil municipal « d’urgence » s’est tenu samedi 19 février à 8 heures 30 du matin en mairie !

Conseil avec l’ordre du jour suivant publié le 17 février :

  1. Délibération n°1 : Instauration d’une provision comptable de portée générale pour créances douteuses ;
  2. Délibération n°2 : Dépenses d’investissement avant le vote du budget 2022 – Délibération autorisant le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent) ;
  3. Délibération n°3 : Adhésion à Initiatives Emplois et autorisation au Maire pour signer les contrats de mise à disposition de personnel ;
  4. Divers.

Alors qu’un conseil municipal s’est tenu le lundi 14 février !

La publication de l’ordre du jour de ce conseil d’urgence s’est faite avant même la publication du PV de celui du 14 et puis quelle diligence, le PV de celui du 19 est déjà publié !

Mais alors qu’est devenu celui du 14 février ?

Et pourquoi ce conseil d’urgence avec cet ordre du jour alors qu’il est le même que celui du 14 et que le PV du 14 est purement escamoté pour ne laisser place qu’à celui du 19 ?

Beaucoup de questions qui sont pour l’instant sans réponse car dans le PV du 19 février il n’est fait nulle part référence à celui du 14 !

Nous n’avons malheureusement pas pu y participer car nous n’étions pas au courant de cette urgence à refaire un conseil 4 jours plus tard, pour à priori la même chose !

Pourquoi alors ne pas utiliser  « Intramuros » pour annoncer au moins les conseils municipaux comme le font déjà nombre de mairies ?

Pour être tout à fait clairs nous vous donnons à lire l’ordre du jour du conseil du 14 février tel qu’il a été publié sur le site de la mairie :

Les membres du Conseil municipal sont convoqués à la Mairie dans la salle du Conseil municipal :

Le lundi 14 février 2022 à 20h30

Gignac, le 08/02/2022

Le Maire, Solange OURCIVAL 

ORDRE DU JOUR :

  1. Délibération n°1 : Instauration d’une provision comptable de portée générale pour créances douteuses ;
  2. Délibération n°2 : Dépenses d’investissement avant le vote du budget 2022 – Délibération autorisant le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent) ;
  3. Délibération n°3 : Adhésion à Initiatives Emplois et autorisation au Maire pour signer les contrats de mise à disposition de personnel ;
  4. Divers.

Et vous trouverez ICI le PV du conseil du 19 février.

Et maintenant un tiers lieu aux Quatre Routes du Lot !

Cet article prolonge judicieusement le précédent puisque le collectif d’habitants l’ En-Train propose la création d’un tiers-lieu aux Quatre Routes.

Cette nouvelle nous est arrivée par le centre social du Rionet « qui aime bien que les habitants s’emparent de leurs envies et de leurs besoins pour le territoire » et qui soutient cette initiative.

Pour en savoir plus, il faut répondre au questionnaire en ligne (5min, pas plus) ici : https://forms.gle/XpLE3S3tvxe22dPa6

Et retenez la date du 11 mars pour la réunion publique participative !

 

Rappelez –vous !

Nous aussi, nous avions ce projet d’un tiers lieu / espace de coworking et nous avions même demandé à Madame la Maire de pouvoir participer à la formation ADEFPAT (montée pour arriver enfin à la définition d’un projet communal pour l’ancien multiple rural) afin de proposer ce lieu dans l’ancienne « Gariotte ».

Projet qui n’a pu voir le jour puisque notre participation a été refusée par la municipalité, et que seulement quelques jours après notre demande, ce local sur lequel reposait tout le projet, est devenu un cabinet d’infirmières…

Pourtant, ce type de projet est tout sauf « révolutionnaire » puisque même notre premier ministre les défend !

Les conseils participatifs ne sont plus une utopie

La participation est une thématique chère à notre association et nous sommes heureux de constater que les villes qui s’y mettent sont de plus en plus nombreuses et diverses. Alors, pourquoi pas à Gignac ?

1er exemple à Sarlat où un forum-débat s’est tenu la semaine dernière et a débouché sur le constitution d’un Conseil participatif.

Pour co-construire l’aménagement de l’espace public dans le secteur sauvegardé, la Ville de Sarlat a souhaité organiser une séquence démocratique, dispositif directement issu de la Charte de la participation citoyenne de Sarlat.

Lire la suite

Du nucléaire, vous en reprendrez bien quelques tranches ?

La centrale nucléaire du Bugey

Le 10 février dernier, le Président de la République a annoncé sa volonté de construire quatorze réacteurs EPR d’ici à 2050.

Pour justifier sa relance du nucléaire, le chef de l’État prétend s’être appuyé sur une lecture rigoureuse des experts. Mais il a écarté les analyses provenant de l’ADEME parce qu’elles ne vont pas dans le sens de l’atome à tout-va. Et il se joue des rapports RTE.

Dans son discours, M. Macron a prétendu se fonder sur « ce qu’expliquent les experts », assurant les avoir « lus rigoureusement ». En fait, le président de la République a eu une lecture très sélective…

Lire la suite