Connaissez-vous les AMAP ?

AMAP = Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne

On recense un peu plus de 2000 AMAP en France, qui ont toutes le statut d’association, et qui sont regroupées (pas forcément toutes) au sein du mouvement MIRAMAP.

Les objectifs des AMAP sont multiples :

– Préserver l’existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable, c’est-à-dire une agriculture paysanne

– Assurer un revenu régulier et équitable aux paysans en leur permettant d’écouler la totalité de leur production.

– Fournir aux consommateurs une alimentation saine, souvent bio mais pas toujours, composée d’aliments frais, de saison, produits à partir de variétés ou races animales de terroir ou anciennes.

– Etre un circuit court de distribution sans aucun intermédiaire.

Les AMAP sont considérées comme participant de l’économie sociale et solidaire.

Producteurs et consommateurs sont liés par un contrat dans lequel l’agriculteur s’engage à fournir aux consommateurs un panier par semaine – pour les légumes – ou moins souvent pour les produits qui se conservent. Le prix du panier est calculé en fonction des coûts de production et non pas du poids de la marchandise : les consommateurs partagent ainsi les aléas climatiques qui peuvent modifier, à la baisse comme à la hausse, la quantité des produits attendus.

Et chez nous ?

L’AMAP la plus proche de Gignac est celle de Brive. Les distributions ont lieu le jeudi à la Guierle, sous la halle Georges Brassens.

On y trouve les produits suivants : légumes et fruits de saison, viandes de bœuf, veau, agneau, porc et poulet, œufs, poissons, produits laitiers, pains, miels, jus de pomme, noix, pruneaux, et même du café.

Il n’y a aucune obligation à prendre telle ou telle catégorie de produits, il suffit juste de décider à l’avance de ce qui nous intéresse.

Certains d’entre nous sont adhérents à l’AMAP de Brive, aussi, si vous êtes intéressé pour nous rejoindre ou simplement vous renseigner, n’hésitez pas à nous contacter : contact@gignac-ensemble.fr

 

Ci-dessous, une interview d’Elisabeth Carbone, co-présidente de l’AMAP de Brive et secrétaire au MIRAMAP, donnée sur France Bleu Limousin :

 

Et pour répondre à vos dernières interrogations d’une manière ludique, feuilletez la B.D. « AMAPien, pourquoi pas moi ? ».

 

Alors maintenant, à vous de choisir comment vous voulez vous nourrir !

Les séances de cinéma reprennent, mais à domicile

Le cinéma REX de Brive nous informe de la reprise de sa programmation, sous forme distancielle, en partenariat avec la plateforme numérique « La vingt-Cinquième-Heure ».

Mise en place en mars 2020 lors du premier confinement, la salle de cinéma virtuelle La Vingt-Cinquième Heure est un service d’e-cinéma géolocalisé. Le principe est simple : il suffit de réserver votre billet (5€) pour la séance de votre choix et de profiter de votre film à domicile en vous connectant sur la plateforme : https://sallevirtuelle.25eheure.com/cinema/403.

Pour cette semaine du 17 au 23 mars, la programmation comprend « The Last Hill Billy », « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait », et « Eva en août ».

Pour en profiter, il faut être localisé à moins de 50 km de la salle de cinéma, il faut donc activer le service de géolocalisation sur votre ordinateur ou tablette.

Bonnes séances !

 

Vous vous trompez !

Depuis plusieurs jours, les écrits et les propos de Madame la Maire et de son équipe tendent à nous qualifier d’ « opposition » et à nous enfermer dans un rôle négatif voire néfaste que nous refusons. Nous ne serons pas les vilains petits canards de la démocratie gignacoise car ce serait bien trop restrictif et simple quant au contenu de nos articles. Nous respectons trop ce que le mot « démocratie » veut dire, c’est pourquoi à aucun moment nous ne remettons en cause la légitimité des élus.

Nous ne sommes pas d’accord avec les méthodes employées en terme de communication et d’implication collective des habitants de notre commune mais cela ne fait en rien de nous des opposants qui seraient contre tout et n’importe quoi.

Nous revendiquons une démarche informative et transparente qu’il est possible de retrouver dans tous nos articles. Cette démarche soutenue par l’intelligence collective convoquée en amont de chaque parution de notre newsletter se retrouve dans les argumentaires développés à chaque moment de nos écrits.

Nous ne portons surtout pas une posture improductive qu’on voudrait nous prêter car c’est tout le contraire que nous recherchons : une voie réfléchie, constructive et surtout pas réactionnelle.

Evidemment c’est plus facile de nous enfermer dans une posture du « non », d’obstruction systématique et disqualifiante mais nous resterons fidèles à ce que nous assumons depuis bientôt plus d’un an maintenant : le savoir vivre ensemble.

Réunion du conseil municipal le 18 mars 2021

La mairie de Gignac communique :

En raison de la situation sanitaire actuelle, les membres du Conseil municipal sont convoqués à la salle des fêtes de Gignac :

Le jeudi 18 mars 2021 à 20h30.

La séance sera accessible en visioconférence.

Gignac, le 12/03/2021
Le Maire, Solange OURCIVAL

 

ORDRE DU JOUR :

1-Délibération n°1 :
Convention de délégation de compétence en matière d’organisation de services de transport scolaire entre la Région Occitanie et la Commune de Gignac – Avenant n°3 (Article 2 : Durée) ;

2-Délibération n°2 :
Autorisation au Maire pour engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent) ;

3-Délibération n°3 :
Modification du montant du versement de la subvention annuelle du budget principal au budget assainissement suite au compactage des emprunts du crédit agricole ;

4-Divers.

Droit de réponse au texte publié dans le Gignac infos n°42

Notre association est une nouvelle fois mise à l’index par la municipalité, par citation de propos tronqués relevant de la rubrique « Libre Expression » qui n’engage que ses auteurs et pas l’association en tant que telle.

Nous regrettons profondément de tels amalgames.

Ensuite, sortir de son contexte une phrase issue d’un texte de près de 1000 mots qui procède d’un cheminement de pensée, uniquement dans le but de résumer l’état d’esprit de l’association conduit inévitablement à faire la caricature de celle-ci.

Enfin, faire l’impasse sur les événements qui ont motivé l’écriture de ce texte et notamment le refus de la mairie de rendre publique par visioconférence la réunion du conseil municipal du 10 décembre 2020, mène à l’instrumentalisation des dits propos.

Rappelons – comme nous l’avons écrit dans notre newsletter du 8 janvier – que la rubrique Libre Expression est ouverte à tous nos adhérents qui peuvent s’exprimer librement, et c’est heureux.

Grave incendie chez notre hébergeur

Un spectaculaire incendie a totalement détruit, dans la nuit de mardi à mercredi, un datacenter (bâtiment qui abrite des serveurs informatiques) appartenant à la société OVH.

OVH est une entreprise française, une des plus importantes dans le domaine de l’hébergement informatique, à laquelle ont recours de nombreuses administrations et entreprises françaises… ainsi que notre modeste site Gignac Ensemble.

En ce qui nous concerne, nous n’avons eu à subir qu’une panne temporaire de notre messagerie dans la journée de mercredi, mais de nombreuses autres entreprises (grandes ou petites) n’ont pas encore recouvré l’intégralité de leurs services.

Dossier Bois Energie – Partie 3

Cette semaine, dernière partie consacrée au Bois énergie avec les plaquettes forestières (et un exemple lotois) et la production d’électricité par la biomasse solide.

De la forêt à la chaudière : les plaquettes

Comme les pellets, les plaquettes peuvent avoir plusieurs origines. Elles peuvent être produites à partir de chutes de sciage (délignures), de bois broyé issu de l’élagage, de rémanents de l’exploitation forestière ou de bois de faible diamètre dont c’est souvent la seule valorisation possible. Parfois broyés sur place par des engins mécanisés, les morceaux déchiquetés se déversent directement dans des camions qui partent ensuite charger les cuves de stockage des chaufferies dans un rayon généralement inférieur à 150 km. Le but est de raccourcir au maximum les circuits pour limiter les dépenses en énergie. Le séchage en silo des plaquettes nécessite de gros volumes de stockage. Les chaudières modernes sont équipées de systèmes de dépoussiérage qui réduisent considérablement les émissions de particules fines dans l’atmosphère (valeurs inférieures aux valeurs réglementaires) et ont un rendement de 95%. Les plaquettes sont utilisées pour le chauffage domestique, celui des collectivités, l’alimentation de réseaux de chaleur collectifs et les chaudières industrielles. Les politiques publiques ont, au travers de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), des ambitions élevées dans ce domaine et tout particulièrement dans le chauffage collectif et industriel (faire tripler la consommation entre 2015 et 2023).

C’est à l’échelle locale, dans un mode d’autosuffisance avec le but de valoriser des ressources locales sous-exploitées que ce mode de chauffage s’avère le plus éco-responsable. De nombreuses communes françaises ont déjà mis en place le chauffage de bâtiments collectifs sur ce modèle en adéquation avec les gisements locaux de bois. À titre d’exemple, la commune des Herbiers en Vendée, chauffe ses maisons de retraite, une cuisine centrale (depuis 2008) et un centre culturel en s’appuyant sur l’approvisionnement géré par une plateforme de bois déchiqueté, la SCIC Bois énergies locales (société coopérative d’intérêt collectif sans but lucratif). Ses ressources : le bois des haies bocagères implantées dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres aux alentours fourni par les agriculteurs (50% de la ressource), les palettes non traitées des entreprises (25 %), le bois de chantiers obtenu lors d’abattages d’arbres (15 %) et le bois de déchetterie (10 %).

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La série qui cartonne

Le formidable succès de la série En Thérapie repose sur son concept, la prouesse de son scénario et son casting de choc. Le concept créé par la série israélienne Betipul est à la fois simple et étonnamment efficace : plonger le spectateur dans l’intimité des séances entre un psy et cinq de ses patients au fil des semaines. La puissance de l’adaptation française tient aussi au fait qu’elle situe ces séances de divan au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 permettant un jeu de miroir entre ces drames individuels et une société française meurtrie et déboussolée. Sans oublier que les deux réalisateurs, ne sont autres qu’Eric Tolédano et Olivier Nakache, déjà très remarqués avec les films Intouchables et Hors Normes pour ne citer que ceux-là.

Les patients : une chirurgienne, un policier de la BRI, une adolescente perturbée et un couple insupportable, tous traversent une crise existentielle, plus ou moins directement touchés par les attentats. Ces personnages comme celui du psy sont servis par d’excellents acteurs : Frédéric Pierrot (le psy), Mélanie Thierry, Reda Kateb, Clémence Poésy, Pio Marmaï (ses patients)… Le tour de force du scénario est de réussir à ne pas lâcher une seconde le spectateur happé par ce concentré de vie dans un face à face patient/thérapeute entre tension et lâcher prise. Le suspens est entretenu par la succession des séances de semaine en semaine au fil desquelles les résistances cèdent peu à peu et les secrets de famille se dévoilent.

Cette série de 35 épisodes de 26 minutes fait aussi écho à la situation que nous vivons depuis le début de la pandémie. C’est ce que nous rappelle la psychologue clinicienne Alison Novais : «Si les événements n’ont rien de comparables, la période post-attentats et la pandémie que nous traversons ont en commun de remettre en questions nos fondements, nos liens et nos habitudes, de générer un traumatisme dans l’ensemble de la société.»

Les 35 épisodes de la série sont visionnables ici sur le site d’Arte ou téléchargeables via un logiciel adapté comme Captvty.

 

Dons (mars)

Donne jeunes pieds de fraisier, variété ancienne et rustique très adaptée à la région.

Contact: 05 65 37 70 74

Notre association censurée par la mairie

Le 15 janvier 2021, le Président de l’association Gignac Ensemble recevait le mail de la mairie de Gignac adressé à tous les « Président(e)s des Associations de la Commune de Gignac », les invitant à faire parvenir à la mairie un article à destination du prochain Gignac infos avant le 30 janvier. Nous avons répondu présents à l’appel car c’était pour nous l’occasion de présenter notre nouvelle association et ses projets à tous les gignacois(es) y compris celles et ceux qui ne disposent pas d’un outil numérique pour se connecter à notre site Internet.

Quelle n’a pas été notre stupéfaction quand, un mois après avoir rendu notre « copie », ce lundi 1er mars, notre Président recevait un courriel de Madame la Maire nous informant que le conseil municipal, après réflexion, refusait de nous donner la parole auprès des autres associations de notre village dans le Gignac Infos sur le point de paraître !

Après l’incompréhension d’une telle décision, nous avons voulu prendre du recul pour analyser cette prise de position autoritaire de la mairie sachant que le temps nous était compté car l’impression du bulletin municipal était imminente. Le lendemain, notre président a réuni par visioconférence le Conseil d’Administration de Gignac Ensemble et les adhérents qui souhaitaient y participer pour échanger sur cette situation peu banale et convoquer l’intelligence collective.

Il en est ressorti les réflexions suivantes:

  • Gignac Infos est le bulletin municipal de notre commune. Dans ce sens il est l’outil d’information des gignacois pour tous les gignacois. En refusant la parution de notre article dans la rubrique Associations bien que nous représentions une association loi de 1901 déclarée en sous préfecture, la mairie prive les gignacois de l’annonce de la création de notre association et de la diffusion de notre projet ainsi que des actions qui peuvent y être liées.
  • Nous refuser le droit de parole, cela s’appelle ni plus ni moins un acte de censure.
  • Il s’avère que priver une association des droits qui sont accordés aux autres associations de la commune relève du non respect de l’égalité des usagers devant la loi.
  • Comment peut-on envisager de faire des choix liés à telle ou telle association et sur quelle base ? Madame la Maire, dans son mail, justifie la décision du conseil municipal sous prétexte que notre association a un objectif politique. Mais s’intéresser à la vie de la cité, informer nos concitoyens sur leur village et notre grande intercommunalité et partager nos réflexions sur des sujets de société ne revêt-il pas inéluctablement une dimension politique ? Nous l’assumons pleinement car nous pensons que tout dans la société mérite d’être questionné donc  « tout est politique ».
  • Dans son mail, Madame la Maire associe notre démarche à une démarche d’opposition, mais dans les communes où l’opposition existe réellement, nous lui rappelons que celle-ci a au moins un droit d’expression dans le bulletin municipal.
  • Et qu’en sera-t-il de notre demande de subvention municipale et de notre accès à l’espace associatif du nouveau site Internet de la commune ? La mairie doit se positionner sur ces points.

Forts de nos réflexions, nous avons donc, par courriel du 3 mars, sollicité Madame la Maire afin qu’elle reconsidère son point de vue. À l’heure où cet article parait nous n’avons toujours pas eu de réponse de sa part.

Nous regrettons profondément une telle incompréhension entre la municipalité en place et notre association d’autant que nous poursuivons le même objectif, contribuer au bien vivre de notre village. Nous serions navrés d’être contraints à l’obligation de saisir le Tribunal Administratif de Toulouse pour accéder à nos droits.

Nous vous tiendrons bien entendu informés de la suite de cette surprenante affaire.