Vaccination Covid

Public concerné:

La vaccination est désormais ouverte à l’ensemble des personnes appartenant aux catégories suivantes :

  • Les personnes âgées de plus de 75 ans.
  • Les résidents volontaires en EHPAD et USLD, qui sont vaccinés directement dans les établissements.
  • Les personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suite et de réadaptation.
  • Les personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.
  • Les personnes en situation de handicap, vulnérables, hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisés.
  • Les professionnels de santé (et autres professionnels des établissements de santé et des établissements médico-sociaux intervenant auprès de personnes vulnérables), les aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans ou présentent une ou plusieurs des comorbidités suivantes :
    • L’obésité (IMC>30),
    • La BPCO et l’insuffisance respiratoire,
    • L’hypertension artérielle compliquée,
    • L’insuffisance cardiaque,
    • Le diabète (de type 1 et de type 2)
    • L’insuffisance rénale chronique,
    • Les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans
    • Le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
    • La trisomie 21.
  • Les personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque face à la Covid-19 disposant d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement.
    Les patients particulièrement vulnérables à la Covid concernés sont les suivants :

    • atteints de cancer et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
    • atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
    • transplantés d’organes solides
    • transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
    • atteints de polypathologies chroniques, selon le critère suivant : au moins deux insuffisances d’organes
    • atteints de certaines maladies rares (voire liste sur le site du ministère de la santé)
    • atteints de trisomie 21.

Si vous êtes concerné, vous pouvez vous faire vacciner dès à présent dans un des centres de vaccination ouverts.

Où ?

  • Centre de vaccination – CH Jean Rougier – Cahors52 Place Antonin Bergon, 46000 Cahors
  • Centre de vaccination – MSP LABASTIDE MURAT8 Rue Saint Jacques, 46240 Cœur de Causse
  • Centre de vaccination – CH Figeac Stade du Calvaire 7 rue du stade, 46100 Figeac
  • Centre de vaccination – CH Jean Coulon – Gourdon rue hivernerie, 46300 Gourdon
  • Centre de vaccination – CH Saint Céré100 Rue du Pré d’Aubié, 46400 Saint-Céré
  • Et à Souillac à la fin du mois

Mode d’emploi:

Appelez la plate-forme de l’Occitanie : 08 09 54 19 19

Et soyez patients, le nombre de doses disponibles est encore très insuffisant pour pouvoir vacciner toutes les personnes éligibles.

Une réunion en mairie suite au dernier Conseil Municipal

Nous avons demandé la semaine dernière à rencontrer Madame la Maire afin d’obtenir des éclaircissements sur plusieurs délibérations prises lors du dernier conseil qui s’est tenu à huis clos le 10 décembre 2020.

 

Pourquoi ?

C’est tout simplement une des conséquences du huis clos et du refus de notre maire de rendre possible un enregistrement de ce conseil comme nous l’avions proposé (cf notre article : « Le conseil municipal doit rester public ! » mis en ligne le 24/12/2020).

Il est bien certain que si nous avions pu assister ou même voir ou entendre ce qui a été débattu lors de ce conseil nous n’aurions pas été obligés d’engager cette démarche un peu particulière.

Et ce, malgré l’effort évident fait par la municipalité de rendre plus explicite la rédaction du PV pour répondre à notre demande.

Un couac avant cette réunion !

Nous étant de concert rendus en mairie pour demander cet entretien avec Madame la Maire, celle-ci nous avait donné rendez-vous pour le vendredi 8 janvier. Mais la veille de ce rendez-vous, Madame la Maire repoussait celui-ci au samedi 9 pour cause d’agenda trop chargé…

Nous nous sommes donc rendus en mairie samedi où nous étions attendus par notre maire mais aussi par l’ensemble du bureau municipal à savoir la présence des quatre maires-adjoints.

Nos questions et les réponses que nous avons eues

  • Sur la question de la lettre anonyme

Le conseil municipal n’a pas souhaité réagir à cette lettre par une publication mais il a déposé une plainte auprès des services compétents.

  • Le prochain conseil municipal

La date n’est pas encore fixée. S’il se tient de nouveau à huis clos, le conseil étudiera la possibilité de retransmission.

  • Rénovation énergétique du bâtiment ECOLE/CANTINE/3 logements

Nous avons obtenu les clarifications suivantes sur le tableau de plan de financement présenté dans le PV

  • L’aide de l’Etat au titre de la DETR se répartit sur plusieurs postes (menuiseries, isolation, chaufferie…)
  • Le coût de total de la chaufferie (chaudière + isolation + coupe feu) s’élèverait à 72 811€
  • Le FAST, subvention qu’octroie le Département du Lot pour soutenir les projets des collectivités, intervient à hauteur de 15% de 107 974 €. Il nous est précisé que ce montant comprend le coût des travaux à l’école mais aussi une partie de la chaudière. Ce qui explique que le total des dépenses n’est pas 180 785 € (72 811 + 107 974) comme pourrait le laisser supposer la somme des montants apparaissant dans la colonne de gauche du tableau mais bien 153 376 €.

Ces chiffres restent très approximatifs car il n’a été fait pour l’instant qu’un seul devis par poste.

Il n’est pas prévu d’isolation des murs de l’école et des locaux de l’ancienne mairie dont la grande salle est utilisée par l’école comme salle de motricité. L’argument est que l’isolation intérieure des murs réduirait la surface des classes. Est-ce que le gain de performance énergétique sera suffisant dans ces conditions ?

Depuis, nous avons demandé si nous pouvions consulter le rapport des préconisations établi par Quercy Energie mais la réponse a été négative.

  • Un nouveau syndicat des eaux

Le nouveau syndicat créé par la fusion de 5 syndicats existants dont celui du Blagour aura son siège social à Martel. Il a le rôle d’infrastructure et la SAUR reste le fontainier qui assure la gestion de l’eau (maillage du réseau et portabilité de l’eau). Il est peu probable que Cauvaldor prenne la compétence assainissement en 2026, celle-ci revient la plupart du temps au syndicat.

Lors de la construction de l’autoroute, Cressensac a participé financièrement à la réalisation de l’ouvrage Encorlac et en contrepartie Gignac leur a donné un accès gratuit à l’eau jusqu’en 2022. On ne sait pas s’il s’agit d’un accord écrit, si une convention a été signée entre les deux villages.

  • Projet de lotissement à Combe Nègre

Clarification des superficies: après rétrocession d’une partie, la mairie dispose d’une superficie de 10 215 m² répartis en 5 lots à bâtir. La mairie compte sur des aides pour amortir les frais d’acquisition et de viabilisation des parcelles. L’assainissement sera à la charge de l’acquéreur. Ce secteur (comme la Lande Haute) ne sera pas relié à l’assainissement collectif à cause d’un coût trop élevé. Les lots devraient être proposés à un prix inférieur au prix moyen (environ 19 €/ m²)  pratiqué sur la commune afin d’être attractifs.

  • Crédit achat de matériel

Le vote d’un crédit supplémentaire de 10 000 euros pour achat de matériel est nécessaire pour créer une prévision sans laquelle il serait impossible d’investir entre le 10 décembre 2020 et le vote du budget suivant.

  • Rachat du Zinc de la Quique

Le garage et l’appartement appartiennent à la mairie, il est donc logique de récupérer les murs pour ne pas avoir à faire de syndic avec un éventuel autre acquéreur. Pour acheter le fond et les murs, la mairie fait une offre de 65 000 € qui sera retenue s’il n’y a pas d’offre supérieure (peu probable). Elle devrait récupérer les 32 000 € non-soldés mais elle ne peut en avoir la certitude. Nous n’en savons pas davantage sur le projet envisagé.

  • Frais de scolarité des élèves d’Estivals

C’est un choix de la part de la municipalité d’Estivals de scolariser les enfants à Gignac alors que la carte scolaire les destine à l’école de Nespouls. Les deux communes ont toujours eu des liens étroits. Les frais de scolarité entre les trois villages du RPI sont-ils harmonisés ? Dix élèves gignacois sont scolarisés à Nadaillac. Le bureau municipal n’a pas pu nous dire ce qu’il en était des frais de scolarité demandé par Nadaillac pour ces élèves et ceux venant d’Estivals. Il est mentionné la présence d’une ATSEM à Gignac en maternelle (coût pour la municipalité) et pas à Nadaillac ce qui pourrait expliquer une potentielle différence de frais de scolarité.

Il n’y a pas de syndicat intercommunal entre les deux communes. La question est donc de savoir si le RPI Gignac-Nadaillac est organisé en convention signée par chaque maire formalisant l’accord passé entre Gignac et Nadaillac. Lorsque c’est le cas, les statuts de la convention définissent la répartition des charges entre les communes, ce qui permet notamment une harmonisation des frais de scolarité. Nous allons nous renseigner sur ce sujet en mairie.

Si un enfant de Gignac quitte le RPI pour une autre école, la mairie remet aux parents une attestation qui stipule qu’elle ne paiera pas de frais de scolarité pour cette nouvelle école.

L’inspecteur départemental de la circonscription de Gourdon incite Gignac à rejoindre la nouvelle école en construction à Cressensac et une petite dizaine d’enfants gignacois y sont déjà scolarisés. La question se pose : comment renforcer l’attractivité de l’école de Gignac ? Par une politique d’urbanisme volontariste mais il y a peu de terrains à construire et les prix sont élevés.

  • Suppression des budgets des logements locatifs sociaux

En fusionnant les budgets, l’excédentaire des logements sociaux peut servir au budget principal au lieu d’être réinvesti dans les logements et les frais de comptabilité sont diminués.

  • La place des gignacois dans les affaires communales

Il nous a été précisé que l’équipe municipale n’avait pas fait campagne sur un projet collaboratif. C’est donc aux élus de porter les projets qui pourront être présentés lors de réunion(s) publique(s). Quant aux commissions, elles ne seront ouvertes qu’en cas de besoin.

Annexes à consulter :

Règlement du FAST 2020

Tableau des critères DETR

La 5G et les Amish (première partie)

Tout le monde se souvient des récents propos du Président de la République comme quoi ceux qui s’opposeraient au déploiement rapide de la 5G seraient des Amish ou des partisans de la lampe à huile.

Pour rappel, les Amish sont une communauté religieuse chrétienne connue pour mener une vie simple, pacifique et austère, se tenant à l’écart du progrès et des influences du monde extérieur [dixit Wikipedia].

Mais d’abord, qu’est-ce donc que la 5G, la « 5G quèsaco » comme diraient les anciens d’ici ?

Pour le comprendre, il faut commencer par un petit historique puisque 5G signifie Cinquième Génération ce qui veut dire qu’il y en a eu (au moins) 4 autres avant. C’est ce que nous allons voir dans ce premier article, qui sera suivi d’un second la semaine prochaine où je vous présenterai les tenants et aboutissants de cette future nouvelle norme de téléphonie mobile.

La 1G (qui ne portait évidemment pas encore ce nom) est apparue dans les années 80. En France, c’était le réseau Radiocom 2000 qui permettait de recevoir et de passer des appels téléphoniques depuis un véhicule, système réservé à quelques privilégiés vu le coût du matériel.

Poste téléphonique Mich7777

Le réseau 2G (dans les années 90) marque le passage de l’analogique au numérique. Il permet, en plus du transport de la voix, le transport de données de type SMS. Côté émetteur, le signal est échantillonné plusieurs milliers de fois par seconde et découpé en autant de « paquets » qui vont voyager indépendamment les uns des autres, de l’émetteur vers le récepteur.

Les différents paquets peuvent prendre des chemins différents, parcourir des milliers de kilomètres, pour être finalement recombinés à l’arrivée. Chaque paquet porte différentes informations d’identification (notamment un numéro d’ordre) ce qui permet de savoir à l’arrivée s’il en manque et de demander alors leur réémission.

Côté voix, la qualité du signal est généralement nettement moins bonne que ce qu’elle était avec le téléphone classique filaire type PTT.

NOKIA 5190 GSM 2G

Plus de 99% du territoire français est aujourd’hui couvert par la 2G mais il y a encore de nombreuses zones sur Gignac qui ne reçoivent que ces signaux. Lorsque vous êtes dans ces zones, votre téléphone 3G ou 4G bascule alors automatiquement en mode 2G, vous pouvez donc téléphoner et échanger des SMS mais c’est tout.

Allons-nous maintenant aborder la 3G ? Non ! Car entre la 2G et la 3G il y a eu la 2,5G, appelée aussi GPRS.

En effet, la 3G, telle qu’elle était prévue, n’étant pas encore prête, une évolution de la 2G a permis d’accéder à des services internet rudimentaires, ressemblant un peu à ce que proposait le minitel en son temps, c’est-à-dire un accès lent, mais un accès tout de même, à des services internet de base tels que la météo, les cours de bourse, les horaires des trains, et même la messagerie.

Ces téléphones disposaient d’un écran plus grand et en couleur, ainsi que de nouvelles fonctionnalités comme des jeux, une calculatrice ou la radio. C’était aussi la mode des écrans à clapet.

Le NEC N22i, sorti en 2003

Alors, on y arrive maintenant à la 3G ? Toujours pas ! Car entre la 2,5G et la 3G il y a eu la 2,75G, appelée aussi EDGE (quand lettre « E » apparaît en haut de votre écran à la place de « 3G » ou « 4G » ou « H+ »).

La principale différence entre le GPRS et le EDGE, c’est simplement un changement de fréquences qui se traduit, pour l’utilisateur, par un débit de données plus élevé et donc une vitesse d’accès plus rapide.

Le réseau 3G (enfin on y est !) est le plus populaire et le plus connu du grand public. Il permet de naviguer sur l’Internet, d’accéder facilement à son courrier électronique, d’envoyer des photos et des vidéos, ceci grâce à un débit et des vitesses 5 fois supérieures aux générations précédentes. C’est ce qu’on a appelé l’internet haut-débit.

Ces appareils possèdent dorénavant un grand écran tactile (le clavier physique a disparu) et se font appeler smartphones, car la fonction téléphone n’est plus qu’une fonction parmi d’autres : appareil photo, applications indépendantes (avec le Play Store ou l’Apple Store), etc.

En attendant la 4G, la 3G a elle aussi connu des améliorations, portant principalement sur les débits, que vous repérez avec les lettes « H » ou « H+ » qui apparaissent en haut de votre écran, selon le lieu où vous vous trouvez.

J’attire ici votre attention sur le fait que ces différentes normes n’ont rien à voir avec le nombre de « barrettes » que vous voyez également en haut de l’écran qui, elles, représentent la puissance du signal reçu, qui dépend en gros de la distance à laquelle vous vous trouvez de l’antenne.

Quant à la 4G, si elle apporte certaines évolutions techniques, celles-ci sont « transparentes » pour l’utilisateur qui ne bénéficie pas de nouveaux services à proprement parler. D’ailleurs, visuellement,  rien ne permet de distinguer un téléphone 3G d’un téléphone 4G. Mais le marketing fait, une de fois de plus, croire qu’il s’agit d’une évolution fantastique pour pousser à de nouveaux achats puisque les téléphones prévus pour la 3G ne sont pas compatibles avec la 4G (nouvelles fréquences et nouvelles antennes). C’est aussi pour cela que vous voyez des forêts d’antennes sur les pylônes, d’autant que chaque opérateur (Orange, SFR, etc.) installe les siennes.

Et aujourd’hui, c’est la norme 4G+ qui est progressivement déployée, avec des vitesses encore accrues par rapport à la 4G de base,  en attendant la 5G et les Amish dont je vous parlerai la semaine prochaine.

Marché aux truffes à Gignac le 24 janvier 2021

Il sera primé et aura lieu sous des chapiteaux extérieurs où les gestes barrières seront respectés (gel, port du masque, distanciation…)
Il n’y aura pas de verre de l’amitié, pas de repas et pas de café.

Une tombola sera organisée, tous les tickets seront gagnants avec 4 gros lots qui seront tirés à partir de 12h.
Le montant recueilli apportera une petite ou une grande contribution à l’association Lo Patrimoni pour lui permettre de poursuivre la restauration du patrimoine gignacois dont le four de La Sotte.

Adhésion à Lo Patrimoni possible sur place et DONS BIENVENUS avec déduction fiscale.

Marché de 10 h à 12h

Remise des prix à partir de 12h

CAUVALDOR : Opération « chèques cadeaux solidaires » ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

Cauvaldor, lors de son Conseil Communautaire du 1er décembre dont nous vous avons informé, a mis en place une opération « chèques cadeaux solidaires » vous permettant, via un achat chez un partenaire local, de bénéficier d’un abondement d’un montant maximum de 20€ de la part de Cauvaldor.

La mairie de Gignac vous a informé de cette opération par une news publiée sur son site internet en date du 29 décembre.

Cela étant, il nous a été impossible de remplir le formulaire à cause d’un manque d’explications flagrant.

Nous avons donc demandé (et obtenu) davantage de précisions de la part de la Mairie et nous sommes donc en mesure de vous donner la marche à suivre, qui est tout sauf simple…

Tout d’abord, sachez que vous aurez besoin d’un ordinateur, d’une connexion internet, d’une adresse mail, d’une carte bancaire, d’une imprimante et éventuellement d’un smartphone. Si vous ne disposez pas de tous ces instruments, Cauvaldor vous conseille de vous adresser directement à votre mairie.

1. Allez sur le site https://www.beegift.fr avant le 15 février 2021 impérativement

2. Entrez une ville partenaire (dans le champ « Dans quelle ville… »), par exemple Souillac et cliquez sur le gros bouton vert « CHERCHER »

3. Faites défiler la page vers le bas et cliquez sur le bouton orange « ACHETER UN CHEQUE CITY »

4. Faites encore une fois défiler la page vers le bas : vous arrivez sur ce formulaire que vous devez remplir :

5. Renseignez vos nom et prénom 3 fois comme sur l’exemple ci-dessus, votre email 2 fois et le montant du chèque souhaité. Ne mettez rien pour le champ « Message »

6. Attention à ne pas revenir en arrière avec les flèches de votre navigateur car vous perdriez toute votre saisie ! Cliquez sur le bouton vert « VALIDER »

7. Vous arrivez sur ce tableau :

8. Cochez la case « J’ai lu et j’accepte… » et cliquez sur le bouton « PAIEMENT »

9. Entrez les données de votre carte bancaire et validez

10. Vous arrivez sur cette image :

11. Attendez quelques instants et ouvrez votre boite mail : vous devriez avoir reçu un message de « Beegift Souillac » (si vous avez choisi la ville de Souillac) avec votre chèque cadeau en pièce jointe.

12. Ouvrez la pièce jointe dans votre navigateur et cliquez sur le bouton vert « Activer »

13. Vous arrivez sur ce nouveau formulaire :

14. Vous entrez de nouveau votre email ainsi qu’un code à 4 chiffres que vous choisissez (à saisir 2 fois) et vous cliquez sur le bouton « VALIDER » . Attention à ne pas mettre un code secret que vous utilisez par ailleurs car ce code sera lu par le commerçant ; et également, mémorisez le bien !!!

15. Vous obtenez un nouveau récapitulatif :

16. Cliquez sur le bouton « Utiliser mon chèque »

17. Téléchargez puis imprimer votre chèque (qui est en pièce jointe) :

18. Si vous avez déjà cliqué sur le bouton « Valider », inutile de flasher le QR Code, ça fait la même chose.

19. Si vous avez réussi toutes ces étapes vous allez recevoir un nouveau mail intitulé « Confirmation d’activation de votre chèque ».

Vous pouvez maintenant utiliser votre chèque dans un des commerces partenaires de la ville choisie.

Et quelques jours après votre achat, vous devriez recevoir dans votre boite mail un 2ème chèque d’un montant équivalent (avec un maximum de 20€) de la part de Cauvaldor à utiliser dans les mêmes commerces.

 

 

La démocratie, une gageure ?

Nous vivons une étrange période où les principes et les valeurs de la démocratie sont fragilisés à toutes les échelles de pouvoir dans l’indifférence générale. Il faut dire que le glissement s’opère de façon sournoise au gré des transformations sociétales tandis que chacun est bien trop occupé à s’adapter à ces changements et aux paradigmes qu’ils entraînent. Le vote est devenu une sorte de simulacre qui légitime des pratiques de plus en plus banalisées aux marges de la démocratie et des acteurs qui les mettent en œuvre.

Une petite histoire de la démocratie

Prenons un peu le temps de nous pencher sur les origines de la démocratie. Selon les historiens, le mot démocratie vient du grec ancien dokmokratiā dérivé lui-même de deux mots grecs : dêmos qui signifie « les gens ordinaires » et kratos qui veut dire « pouvoir ». La démocratie signifierait alors « le pouvoir des gens ordinaires ». A ses origines, au Vème siècle avant J.C., la démocratie athénienne était fondée sur le principe de participation directe des citoyens qui se réunissaient en assemblée pour décider de toutes les affaires importantes de la Cité et voter les lois à main levée. Chaque citoyen disposait d’une entière liberté de parole et pouvait proposer des amendements sur les projets de lois émis par la Boulé, un conseil de 500 citoyens tirés au sort pour un an.

La démocratie désigne un système politique dans lequel le peuple est souverain. Or, ce concept de souveraineté populaire a donné lieu, selon les contextes et les époques, à des interprétations différentes. Dans ses applications pratiques, la souveraineté populaire peut être l’expression de la démocratie directe comme dans la cité athénienne (le peuple vote les lois) ou de la démocratie représentative comme c’est le cas aujourd’hui dans notre pays (le peuple élit des représentants qui votent les lois). Pour certains philosophes des Lumières, Jean-Jacques Rousseau notamment, la démocratie ne peut-être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point. » En 1789, Emmanuel-Joseph Sieyès (corédacteur de la Constitution française) contredisait Rousseau : « D’abord, la très grande pluralité de nos concitoyens n’a ni assez d’instruction, ni assez de loisir, pour vouloir s’occuper directement des lois qui doivent gouverner la France ; ils doivent donc se borner à se nommer des représentants. […] Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer ».

Quid de la démocratie aujourd’hui ?

Or, aujourd’hui, on assiste à un épuisement de la démocratie représentative et l’idée même de souveraineté populaire est devenue inopérante. Selon le philosophe Michel Foucault, il existe  dans nos sociétés néolibérales des stratégies gouvernementales transversales à la société et à l’Etat qui établissent les normes de nos rapports sociaux. D’après lui, la « gouvernementalité » s’est substituée à la souveraineté. Alors que la démocratie est le fait pour les acteurs sociaux de pouvoir déterminer les normes suivant lesquelles leurs activités sociales sont gouvernées, dans le cadre de la gouvernementalité néolibérale, « les gouvernés ne peuvent décider des règles et des finalités des activités dont ils sont partie prenante dans les institutions de la société ». Dans un tel contexte, la participation à la désignation du souverain ne peut garantir quelque « pouvoir du peuple » que ce soit. Ainsi pour Foucault, les définitions de la démocratie en termes de souveraineté populaire ou de pluralisme des partis ne sont plus adaptées aux transformations du monde contemporain. Son concept précurseur pour repenser la démocratie est d’entrer dans une logique productrice de l’altérité. La démocratie peut exister à la condition que soit portée dans l’espace public une logique générale de réorganisation du monde alternative à la gouvernementalité officielle, un gouvernement autre. En effet, pour le philosophe, la démocratie implique aujourd’hui l’existence d’un pluralisme des gouvernementalités. Il préconise ainsi « le gouvernement du commun ». On assiste déjà ici et là dans le monde à des formes parcellaires de ce type gouvernement, autour de revendications de biens communs, ceux de l’eau ou des terres par exemple. Il se constitue alors des « espaces publics » fondés sur le principe du « bien commun ».

Et Gignac dans tout ça ?

En quoi cette réflexion théorique peut-elle nous aider à penser la démocratie à la petite échelle de notre village ? Il semble intéressant de raisonner en termes de bien commun. Les bâtiments de notre commune et notamment son école sont des biens communs et dans l’idéal de Foucault, ils feraient l’objet d’une gouvernance commune. Si la démocratie participative a essuyé une défaite aux dernières élections, il est en revanche légitime que la population soit associée d’une manière ou d’une autre aux décisions relevant des biens communs. Non seulement cela n’est pas le cas, mais le conseil statutaire a même tourné radicalement le dos à la démocratie en refusant que ses débats soient retransmis. La portée symbolique de ce geste est forte, puisque même à toute petite échelle, celle d’un village comme le nôtre, le déni de démocratie est banalisé et fait partie des pratiques courantes.

TOUTE L’EQUIPE DE « GIGNAC ENSEMBLE » VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNEE 2021 !

Un petit bilan de l’année qui se termine s’impose pour mieux se projeter dans l’année qui arrive.

Les mots ne manquent pas pour qualifier cette année 2020. Souvent négatifs voire assez imagés, ils expriment bien cependant le malaise que chacun a pu vivre en ces temps de pandémie. Confinement, déconfinement, reconfinement et toujours le compteur des hospitalisés et des disparus qui s’affole !

Pourtant 2020 avait bien commencé, la COVID était loin de nous et c’était le temps d’une campagne électorale inédite sur Gignac, l’arrivée d’un renouveau démocratique porté par deux listes entières de candidats qui ont mené dignement campagne. Nous avions fait le pari de la démocratie participative et nous pouvons d’ores et déjà prévoir que les graines que nous avons semées lors de nos rencontres avec les gignacois et pendant nos réunions publiques porteront leurs fruits. Nous avons montré à tous qu’il était possible de faire vivre un projet commun basé sur l’intelligence collective et nous tenons encore une fois à remercier les très nombreux gignacois qui nous ont fait confiance. Cette expérience nous a déterminés à créer une association et à rouvrir notre site ; ce sont deux outils démocratiques de transparence au service de la vie citoyenne de notre commune.

Et maintenant 2021 est là !

Nous vous souhaitons une BONNE ANNEE en espérant que l’horizon sanitaire s’éclaircisse !

De notre côté nous continuerons à porter les valeurs qui nous ont rassemblés et nous devrions bientôt vous présenter des projets novateurs et rassembleurs pour le bien vivre de tous les gignacois.

Droit de réponse à l’article de Gignac-Infos de septembre 2020 traitant du nouveau conseil municipal en page 3

Une petite précision

Tout d’abord une précision relative au nom de notre liste citée dans cet article : nous tenons à rappeler qu’il s’agit de « Gignac Ensemble » et non « Ensemble pour Gignac ».

Des explications et d’autres précisions

Ceci étant dit, de quoi est-il question dans cet article ? De la composition du nouveau conseil municipal et donc de la démission de Jean-Marc Faurel.

Celui-ci l’a fait par lettre en date du 3 juin 2020 (et non pas le 30 juin comme écrit dans l’article, pour preuve le PV du conseil municipal du 03 juin 2020 : https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20SEANCE%20DU%2003%20JUIN%202020.pdf).

L’auteur de cet article note que, « en ce qui nous concerne, nous aurions travaillé avec lui dans le respect de ses opinions ».

Nous n’avons aucune raison de douter du contraire mais les raisons de la démission de Jean-Marc sont ailleurs comme il l’explique dans sa lettre de démission que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/Lettre%20de%20demission%20JM%20FAUREL.pdf). Cette lettre a été ajoutée à notre demande sur le site de la mairie car après la mise en ligne du PV de ce conseil, elle n’apparaissait pas. C’était sans doute un oubli.

Que dit Jean-Marc ?

Il n’est pas question ici d’envie de travailler avec la nouvelle équipe ou pas, mais bien de respect des personnes et de vision de la vie démocratique communale non partagée. Jean-Marc a été très éprouvé mais aussi très déçu par la teneur de certains mails qu’ont reçus tous les conseillers après l’élection. Sans rentrer directement dans la teneur de ces mails dans le souci de ne pas relancer la polémique, nous pouvons tout de même dire que Jean-Marc en tant que conseiller municipal sortant a été blessé par des demandes déplacées adressées à l’ancienne équipe municipale pendant la période de transition imposée par le confinement après les élections (Jean-Marc tient à disposition ces mails pour ceux qui le souhaitent). Et c’est vraiment ce constat qui a motivé sa démission.

Pour être très clair et pour finir

Cette démission est une décision personnelle de Jean-Marc qui nous a bien sûr tenu au courant de celle-ci avant de l’envoyer à Madame le Maire. Il l’a prise en son âme et conscience et nous la respectons.

Quant à l’envie de travailler avec la nouvelle équipe municipale, nous essayons d’y arriver depuis l’élection. Avant même la démission de Jean-Marc, nous avons envoyé plusieurs mails en mairie et à Madame le Maire lui demandant comment allaient fonctionner les commissions municipales et comment nous pourrions y participer. Non pas par « entrisme » mais avec la vraie volonté de travailler en « intelligence collective et projective ». Or, à notre grande surprise, la réponse a été que ces commissions pourraient être ouvertes au public seulement dans des cas précis ou sur des projets spécifiques mais que en dehors de ceux-ci, elles relevaient des seuls membres du conseil municipal (voir la liste page 4 du dernier Gignac-infos).

Cette fin de non-recevoir a, pour exemple, la liste des noms en vue de la nomination des membres de la commission communale des impôts directs votée à l’unanimité par les conseillers présents lors du conseil municipal du 1er juillet :

https://gignac-en-quercy.fr/PDF/PV_CM/2020/PV%20seance%20du%201er%20juillet%202020.pdf (délibération n°1).

Nous pensions que peut-être certains d’entre nous auraient pu y participer mais tel n’a pas été le cas.

Nous ne nous considérons pas comme une force d’opposition mais plutôt comme une force de propositions comme nous avons essayé de le présenter pendant notre campagne électorale…

Nous avons des compétences, preuve en est la participation de Jean-Luc Louis à la seule commission municipale ouverte au public à ce jour, la commission communication qui s’est réunie pour définir ce que pourrait être le futur site Internet de la mairie.

Nous saurons être patients en espérant pouvoir apporter notre pierre à la mise en œuvre d’un vrai projet pour notre commune sans oublier la promesse faite par notre Maire lors de la campagne électorale d’associer tous les gignacois à l’élaboration des projets structurant l’avenir de la commune.

Une nouvelle lettre anonyme

Une deuxième lettre anonyme est arrivée dans certaines boîtes aux lettres gignacoises vendredi et samedi dernier. Celle-ci est globalement rédigée sur le même modèle que la première reçue avant le scrutin municipal.

Au-delà des interrogations suivantes déjà soulevées en mars (qui les envoie ? Comment sont choisis les destinataires de ces lettres ? Pourquoi une telle diatribe ?), il nous apparaît important dans un premier temps de ne pas la diffuser car ce serait faire trop de publicité à leur(s) rédacteur(s) puisque de toute façon il(s) n’assume(nt) pas celle-ci en refusant de signer nominativement ce courrier.

Mais il faut aussi s’interroger sur de telles pratiques et surtout sur les valeurs mises en avant par ces courriers : « Pensez la droiture, pensez l’identité gignacoise ». Ces deux mots assez souvent assemblés avant 1939 et pendant le temps de l’occupation allemande nous renvoient à des moments obscurs de l’Histoire de France que certains semblent vouloir ramener sur le devant de la scène. Il est donc de notre devoir de citoyen de les refuser et de les combattre au profit de ce que bon nombre de peuples dans le monde nous envient : la démocratie.

Et comment signer ce courrier de « Les gignacois démocrates » ?  Quand on se dit démocrate, on participe au débat public à visage découvert, en assumant ses opinions et sa parole, pas en envoyant des lettres anonymes. Car s’il y a bien un principe fondamental dans notre République c’est le principe démocratique des élections ! Il suffit pour cela de lire l’article 3 de notre constitution : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Et les représentants au conseil municipal ont été légitimement élus par les gignacois. CQFD.