Mycéliades 2024, c’est reparti !

Comme l’an passé, nous renouvelons l’opération « Mycéliades – Nuit des étoiles d’hiver » qui se déroule dans toute la France du 1er au 15 février.

Comme l’an passé, nous sommes partenaires de la médiathèque et du cinéma Rex de Brive. Dans ce cadre,  nous vous proposons une conférence, une discussion autour d’un film et une soirée d’observation et de photographie du ciel.

Le programme complet des activités organisées à Brive est ICI

1. Conférence « L’Intelligence Artificielle va-t-elle nous surpasser ? »

Après un bref aperçu des développements de la robotique et de l’IA au cours des 30 dernières années, nous ferons un point sur les capacités de ces machines à la date d’aujourd’hui : comment elles fonctionnent, quels sont leurs domaines d’application, dans quoi elles excellent, ou pas.

Nous échangerons en direct et de manière interactive avec Chat-GPT et DALL-E afin de vérifier leurs performances.

Nous aborderons les risques liés aux fake-news et au piratage.

Nous verrons quels sont les axes de recherche pour les années à venir et comment sont pris en compte les aspects éthiques.

Date : Samedi 3 février à 15 heures

Lieu : Salle d’études de la médiathèque de Brive

Durée : 1 heure + questions

 

2. Film « Terminator » et débat

« Terminator » de James Cameron est sorti en 1984. Devant le succès commercial, il  a été suivi par plusieurs autres opus, mais c’est bien la version originale qui vous sera projetée.

Faut-il rappeler l’histoire ? En 2029 la guerre fait rage entre les machines et les humains. Alors que les machines sont en passe de perdre, elles envoient dans le passé un robot (interprété par Arnold Schwarzenegger) chargé de tuer Sarah Connor avant qu’elle puisse donner naissance à John Connor, le futur chef de la résistance contre les machines.

Nous introduirons le film et nous en discuterons ensuite, en lien direct avec ce que vous aurez pu apprendre lors de la conférence de la veille sur les I.A.

Date : Dimanche 4 février à 17 heures

Lieu : Cinéma Rex de Brive

Durée du film : 1 heure 45.

 

3. Soirée astro-photo

En partenariat avec l’Association Française d’Astronomie et l’Atelier photo numérique du Centre Culturel Jean-Jaurès de Brive, nous vous convions à une soirée d’observation des constellations d’hiver (Orion, le Grand Chien, les Pléiades, etc.) ainsi qu’à une initiation à la photographie du ciel nocturne.

Apportez des jumelles et des appareils photos avec trépied selon vos possibilités et nous vous expliquerons tout (accessible aux enfants à partir de 6 ans)

Date : entre le 9 et le 12 février selon la météo et à partir de 19h30.

Lieu : Parking des peupliers au lac du Causse à Lissac-sur-Couze (45,0986° ,1,46323°)

La date exacte sera indiquée sur la page d’accueil de Gignac Ensemble

La Micro-Folie de la médiathèque de Gramat

Pour démarrer en douceur cette nouvelle année, nous vous donnons quelques informations sur ce lieu que nous avons découvert lors des dernières vacances scolaires, situé au 1er étage de la Médiathèque de Gramat.

Quelle joie de visiter ou revisiter celles-ci comme si nous étions seuls dans le musée; et avec les tablettes permettant de suivre les programmes projetés sur grand écran, vous avez tout loisir de faire votre choix pour aller plus loin qu’un simple coup d’œil: se rapprocher, faire le tour de l’œuvre tout en ayant une connaissance fine de son auteur et de ses motivations.

Et en plus, l’outil numérique vous ouvre d’autres perspectives sur des œuvres de même thématique ou bien de plonger dans la vie quotidienne de l’époque.

Bref une vraie immersion qui vous gagne, et si l’outil informatique vous rebute, n’ayez crainte, l’animateur du lieu, Dominique, ancien projectionniste bien connu de Ciné-lot, vous aidera au démarrage.

Ce lieu magique, même s’il est un peu loin de Gignac, mérite le détour et vous verrez que c’est assez vite addictif !

Pour en savoir plus, téléchargez le flyer complet  ICI.

Les meilleurs films de l’année 2023 à voir ou à revoir !

Le magasine Télérama et l’Association française des cinémas d’art et d’essai organisent, du 17 au 23 janvier 2024, la 26ᵉ édition du Festival Cinéma Télérama.

Pendant une semaine, ce festival vous propose de voir ou de revoir dans les salles Art et Essai, sa sélection des 21 meilleurs films de l’année 2023 ainsi que 5 films en avant première. Une bonne occasion de voir les films que l’on a raté lors de leur passage en salle.

Pour voir toute la programmation du Festival Télérama, cliquez ICI

Ce ne sont pas moins de 450 cinémas d’art et d’essai qui participent à l’événement. Chaque cinéma choisi dans la programmation les films qu’il projettera.

Près de chez nous, le cinéma REX de Brive participe au festival avec 6 films cette semaine : « Le procès Goldman » de Cédric Kahn, « Yannick » de Quentin Dupieux, « Le règne animal » de Thomas Cailley, « L’été dernier » de Catherine Breillat », « Le ciel rouge » de Christian Petzold, « Anatomie d’une chute » de Justine Triet (Palme d’or du Festival de Cannes 2023) et en avant première, ce samedi 20 janvier à 20h30, le dernier film de Quentin Dupieux « Daaaaaali! ».

Programmation du cinéma REX, ICI

Pour obtenir le Pass (valable pour 2 personnes) qui permet d’avoir des places à 4 € seulement, il suffit d’acheter le magasine ou, si on est déjà abonné, de le télécharger sur internet .

Œuvres d’art recherchent leurs propriétaires

Une conférence dans la salle des fêtes de Chenailler–Mascheix (petite commune de Corrèze entre Meyssac et Argentat) le vendredi 19 janvier à 20h30 sur « La spoliation des œuvres d’art dans le contexte des persécutions antisémites perpétrées entre 1933 et 1945 ».

Lors de cette conférence gratuite, Vincent Rigau-Jourpon, directeur du musée Labenche, vous expliquera et vous détaillera l’organisation de spoliation mise en œuvre par les appareils étatiques fascistes et hithlériens  en prenant pour exemple la tapisserie de Mortlake conservée au musée Labenche.

Pour vous donner envie de vous rendre à cette conférence, ou pour ceux qui veulent découvrir ce sujet, voici quelques films sur le même thème,  il vous suffit de cliquer sur les liens pour accéder aux informations

Le gantelet vert de Rudolf Maté : https://www.cinema-francais.fr/les_films/films_m/films_mate_rudolph/le_gantelet_vert.htm

Le train de John Frankenheimer :  https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/le-train-film-tire-du-roman-le-front-de-l-art-1re-diffusion-jeudi-24-09-1964-7688373

Un château en enfer de Sydney Pollack : https://gonehollywood.fr/revues/chateau-enfer-pollack/

Monument men de Georges Clooney : https://www.herodote.net/L_art_victime_collaterale_de_la_guerre-article-1459.php

La femme au tableau de Simon Curtis : https://cafedesimages.fr/wp-content/uploads/2015/09/dossier_de_presse_la_femme_au_tableau.pdf

Et sur un thème légèrement différent : Le dernier Weermer de Dan Friedkin : https://mediafilm.ca/2019/the-last-vermeer

Ainsi que quelques livres :

 – Le musée disparu : enquête sur le pillage d’œuvres d’art en France par les nazis d’Hector Feliciano (Gallimard, 2009)
Plus d’informations : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/Le-musee-disparu

– Les carnets de Rose Valland : le pillage des collections privées d’œuvres d’art en France durant la Seconde guerre mondiale d’Emmanuelle Polack et Philippe Dagen (Fage, 2011)

– Saisies, spoliations et restitutions : archives et bibliothèques au XXe siècle sous la direction d’Alexandre Sumpf et Vincent Laniol (Presses universitaires de Rennes, 2012)
Plus d’informations : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2953

– Livres pillés, lectures surveillées : les bibliothèques françaises sous l’occupation de Martine Poulain (Gallimard, 2013)
Plus d’information : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-histoire/Livres-pilles-lectures-surveillees

– Journal d’un collectionneur de René Gimpel (Hermann, 2011)
Plus d’informations : https://www.editions-hermann.fr/recherche?categories=

– Œuvres volées, destins brisées : l’histoire des collections juives pillées par les nazis de Melissa Mullet, Monika Tatzkow et Marc Masurovsky (publié par Beaux-Arts Magazine en 2013)

Il y a  la possibilité d’arriver à partir de 19 heures pour celles et ceux qui veulent partager un petit casse-croûte, chacun amenant de quoi grignoter.

« Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu’il peut la dominer. La joie, par conséquent, est résistance, parce qu’elle n’abandonne pas. La joie en tant que puissance de vie, nous emmène dans des endroits où la tristesse ne nous mènerait jamais. »                          Gilles Deleuze

Souhaiter de bons vœux devient un exercice hasardeux en ces temps de barbarie, de déni climatique, de remise en question des droits fondamentaux, de désinformation en continu. Malgré cela, l’équipe de l’association Gignac Ensemble vous souhaite ce qu’il y a de meilleur pour cette nouvelle année. Ne baissons pas les bras et restons déterminés à regarder l’avenir en face pour résister encore et encore à ce triste présent ! Car comme disait Coluche:  » Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser ». Et la joie, comme arme de résistance, nous convient parfaitement.

Parce qu’être dans l’action, c’est combattre la fatalité, nous vous préparons de nouveau une année associative riche en rencontres et en partages. Ensemble, nous inventerons un présent joyeux et généreux. Ensemble, nous continuerons à rêver sous les étoiles. Et après tout, comme nous le rappelait Hubert Reeves, nous ne sommes que de dérisoires étincelles au regard de l’univers…

Image céleste générée par Intelligence Artificielle

12 films gratuits à visionner jusqu’au 31 décembre

Il s’agit du ARTE KINO FESTIVAL qui revient pour sa 8ème édition avec 12 longs métrages récents de jeunes cinéastes européens, tous de qualité puisque présélectionnés pour ce festival.

Chaque film est accompagné d’une courte interview du réalisateur, à regarder avant ou après le film, selon votre préférence.

Le prix principal est celui du public, c’est-à-dire vous, et si vous avez (beaucoup) de chance, un « Pass Interrail » est à gagner !

Voici, sans plus attendre, le lien pour les visionnages : https://artekinofestival.arte.tv/

Attention, pour pouvoir voter, il faut avoir un compte « Arte.tv », mais c’est également gratuit.

Nouvelle expo photo de Daniel Roblin

Notre ami photographe Daniel Roblin nous informe de sa nouvelle expo « Instants de lumière » que vous pourrez voir du 5 au 30 décembre à la médiathèque de Brive.

Elle sera accompagnée de sculptures de Thierry Jaud avec qui il collabore.

Rappel du site de Daniel Roblin où vous trouverez de nombreuses autres photographies : https://www.lezartsverts.com/

 

 

 

 

Pétition de l’UFC-Que Choisir contre les déserts médicaux

Vous en avez probablement déjà entendu parler dans les médias, l’association de consommateurs UFC Que Choisir vient de déclencher une action auprès du Conseil d’État.

Celle-ci a pour objectif de faire constater et sanctionner l’État pour inaction face aux inégalités d’accès aux soins et l’enjoindre à agir.

L’association dénonce notamment « le refus obstiné des autorités de réguler l’installation des médecins » et a lancé une pétition en ligne, ouverte à tous, pour soutenir cette action.

Le département du Lot étant hélas concerné au premier chef, nous vous donnons ici le lien pour lire et signer la pétition : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-petition-acces-aux-soins-j-accuse-l-etat-n113334/

Il suffit juste de renseigner ses nom, prénom et adresse mail.

Conférence sur le féminisme à Martel

Nos amis de la Ligue des droits de l’Homme de Martel invitent le samedi 18 novembre la sociologue Fabienne Messica pour une conférence intitulée: « Féminismes et luttes des femmes dans le monde ».

Sur le fond de l’affiche de cet événement, on remarquera le buste d’Olympe de Gouges à l’Assemblée Nationale, première femme  qui soit nommée dans cette institution.

C’est la première des 26 Rencontres de Martel qui est spécifiquement consacrée aux féminismes. Voici un résumé des différents thèmes qui seront abordés par la sociologue au cours de cette rencontre:

Les luttes des femmes pour leurs droits sont probablement aussi anciennes que l’institution du patriarcat instauré au moins 4000 ans avant notre ère, voire plus. Comme le montrent de nombreux travaux, il s’agit là d’un système universel dans les Etats nations certes, mais aussi dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs où pourtant la propriété privée n’existe pas. Si les oppressions/exploitations des femmes varient selon les sociétés et s’articulent à d’autres formes de dominations fondées sur la classe, la « race», la nationalité ou la culture, elles s’ancrent toutes dans cette institution, ce système. Encore aujourd’hui, dans de nombreux pays, le droit de la famille et le statut personnel octroient au mari et au père (au frère si besoin) tous les pouvoirs de décision sur les enfants et sur l’épouse, cette dernière restant une mineure à vie.

Si l’analyse des sociétés dans le monde nous permet d’appréhender comment, sous ses différents aspects – anthropologiques, sociologiques, économiques et culturels –, le patriarcat résiste aux changements, les formes de discours visant à le légitimer varient qu’il s’agisse d’analyses biologisantes ou psychologisantes, de références mythologiques ou religieuses ou encore coutumières.

C’est pourquoi même dans des sociétés qui ont aboli une législation familiale patriarcale et qui octroient une égalité théorique des droits, la culture patriarcale continue d’infuser en sorte qu’à chaque terrain conquis par les femmes, y compris dans l’accès aux métiers, correspond la création de domaines masculins fortement valorisés et presque exclusivement occupés par les hommes, tandis que les métiers occupés par les femmes sont dévalorisés. On parle aussi de «sexe du capital » renvoyant ainsi aux stratégies successorales et aux inégalités structurelles qu’elles entraînent. On voit aussi, sous l’impulsion d’une forte vague conservatrice, reculer le droit à l’IVG dans des pays supposés progressistes car le corps des femmes est et reste un enjeu politique.

Face à ces offensives, si le féminisme a « le vent en poupe », il n’en est pas moins traversé par de nombreux débats conceptuels et politiques qui créent de profondes divisions qu’il s’agisse des définitions du sexe et du genre, de la laïcité, du langage, du post et décolonialisme, de l’universalisme. En France comme dans d’autres pays d’Europe, les réponses insuffisantes aux violences sexistes et sexuelles comme à l’apologie de ces violences montrent que le sexisme n’est toujours pas reconnu dans nos sociétés à l’égal du racisme. La tolérance à l’égard d’une production pornographique incitative à la violence envers les femmes n’en est qu’un des exemples, nous invitant à revisiter nos concepts de liberté et de libération dans une approche résolument universaliste. L’égalité des droits entre hommes et femmes et son effectivité, ce n’est pas une égalité pour les femmes mais une égalité pour tous et toutes.

Les deux derniers livres de Fabienne Messica:
Ce que n’est pas le féminisme. Avril 2022. Editions Rue de Seine
Les pornographes du malheur, mai 2023. Editions rue de Seine