Alors qu’une 3e réunion de crise était prévue ce jeudi en Préfecture, le Lot fait face à un 5e foyer d’infection à la grippe aviaire.
Saint Bressou, Labastide-du-Haut-Mont, Sousceyrac, Teyssieu et Gignac désormais. C’est en effet un 5e foyer de grippe aviaire qui a été déclaré dans le Lot. Cela fait 15 jours que le département est touché. Une situation difficile pour les éleveurs de palmipèdes, d’autant qu’ils sont près de 400 dans notre département. Christophe Canal, président de la Chambre d’agriculture du Lot, estime que 30% de la production est mise à mal et fait le point sur la situation pour le journal La Dépêche.
En voici quelques extraits :
Est-ce qu’une sortie d’épizootie est envisageable rapidement ?
> Nous l’espérons mais nous sommes inquiets quand on voit que ça s’enchaîne, les uns après les autres. L’épizootie est multifacteurs.
Comment mesurer l’impact sur la filière ?
> L’activité dans les entreprises sera réduite, voire devra s’arrêter quelque temps.
Les indemnisations perçues seront-elles à la hauteur des pertes économiques des agriculteurs ?
> Rester quatre mois sans production, c’est aucun revenu au bout.
Pourquoi l’épidémie surgit mi-mars, alors qu’en 2016, la contagion s’était produite dès janvier ?
> C’est tardif en effet, cela s’explique par le retour des oiseaux migrateurs actuellement.
Y a-t-il des solutions sanitaires pour contrer ce virus ?
> Il faut un vaccin. La solution ne viendra que de là.