Information aimablement transmise par nos amis de Turenne Environnement
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Comme vous le savez, nous suivons attentivement les premiers tours de roue de cette jeune coopérative ferroviaire qui se veut une alternative à la SNCF, plus proche des gens et des territoires.
Le siège social de Railcoop est à Figeac et les premiers trains de voyageurs sont annoncés pour décembre prochain sur la nouvelle ligne Bordeaux-Lyon.
La société compte aujourd’hui plus de 11000 sociétaires et ses trains de fret circulent déjà depuis fin 2021.
Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans cette aventure étonnante, car comme dit l’adage, « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ».
Plusieurs quotidiens nationaux et régionaux ont récemment annoncé les nouvelles autorisations d’ouvertures de lignes données par l’Etat à Railcoop.
Ainsi, après l’autorisation d’exploiter la ligne Bordeaux / Lyon sans doute pour la fin 2022, Railcoop vient d’avoir le feu vert pour six nouvelles lignes en France. Il s’agira à l’horizon 2024 des destinations suivantes : Lille-Nantes, Strasbourg-Clermont-Ferrand, Massy-Brest, Saint-Étienne-Thionville, Grenoble-Thionville et Le Croisic-Bâle. ( Voir carte ci-dessus).
L’offre projetée par Railcoop prévoit par exemple deux allers-retours quotidiens entre Lille-Flandres et Nantes, avec des arrêts à Amiens, Rouen, Caen et Saint-Lô notamment, et un temps de trajet total de plus de 9 heures. Entre Strasbourg et Clermont-Ferrand, Railcoop proposerait deux allers-retours quotidiens avec des arrêts à Mulhouse, Besançon, Dijon-ville, Nevers ou encore Vichy, et un temps de trajet d’un peu moins de 8 heures.
Ces temps de trajet qui peuvent sembler longs à l’heure des TGV s’expliquent par le grand nombre de gares qui seront desservies sur ces lignes. Par exemple sur le trajet Nantes / Lille en passant par Caen, le train s’arrêtera dans pas moins de 17 gares intermédiaires ! C’est faire le pari de la réouverture de gares et de connexions oubliées en ces temps d’économie pour privilégier la rapidité au détriment du service du public par notre régie nationale.
Tous ces trajets évitent Paris et ces changements de gares rendus nécessaires pour passer du nord au sud ou de l’est à l’ouest de notre territoire et montrent qu’il est possible d’imaginer un schéma ferré cohérent hors du passage obligé par notre capitale.
C’est aussi faire le choix de la lenteur mais aussi du désenclavement des territoires ruraux, qui plus est en utilisant du matériel TER remis à neuf.
Un autre avantage et non des moindres : des tarifs réellement attractifs qui devraient se situer au même niveau que ceux pratiqués dans le covoiturage avec la volonté affichée de faire revenir les français vers les gares.
Pour aller plus loin, lire cet article paru dans Ouest France le 4 janvier.